Le son dans un pc :
Dans la plupart des configurations actuelles, on fait la plupart du temps confiance à la carte mère pour s’occuper de la restitution audio. (transformation du signal numérique en signal analogique et amplification) Depuis plusieurs années, les constructeurs communiquent d’ailleurs davantage sur cet élément. On voit souvent des noms de technologies exotiques et les fameux condensateurs japonnais.

Mais il faut savoir que la plupart des cartes mères embarquent toute la même solution audio, à savoir le chipset Realtek ALC1220. Les fabricants apportent parfois quelques petites modifications “cosmétiques” ayant surtout un objectif marketing.

Sur ce genre de matériel, le traitement et l’amplification des différentes voies se font généralement sur un seul et même circuit. Cela réduit l’encombrement et le cout du matériel. Cependant cela a tendance à créer des corrélations de phase. (les signaux se mélangent et se parasitent)

Un autre souci des solutions intégrées c’est l’environnement electro magnétique dans le pc. En effet, chaque composant, chaque ventilateur, va émettre un bruit électrique. Les circuits audio sont très sensibles à ce genre de parasite. Les fabricants essayent de protéger les circuits audio avec des blindages magnétiques, mais cela reste complexe et couteux.
Si vous avez plutôt fait le choix d’utiliser un casque USB alors le traitement du son se fait cette fois dans le petit adaptateur entre la prise USB et la fiche jack. Il s’agit d’une mini carte son USB.

La plupart du temps que ce soit au niveau des drivers de la carte mère, du pilote de votre super casque gaming, et même dans Windows on trouve un logiciel plus ou moins aboutit qui va égaliser, virtualiser et triturer le signal audio et pas toujours pour le meilleur…surtout quand on empile les filtres…
Les cartes audio dédiées
Une autre solution consiste à utiliser un circuit entièrement dédié au traitement audio et à l’amplification. Oui on arrive aux cartes son. Elles peuvent être interne, la plupart du temps sur un port PCI-E, ou externe.

Les solutions intégralement externes sont évidemment la meilleure solution pour s’affranchir des parasites liés aux autres composants. Ces cartes, souvent couteuses s’orientent surtout pour les audiophiles.
Les cartes son interne comme notre SOUND BLASTERX AE-5 PLUS offrent quant à elle une proposition intermédiaire que ce soit en termes de traitement, mais aussi de prix.
La résolution audio :
Enfin, il nous semble important de rappeler que la qualité finale ne dépend pas que du traitement et de l’amplification. Cela commence avec la source. Si la qualité de la source originale est mauvaise, un matériel haut de gamme ne la rendra pas plus nette, ou plus précise.
On parle souvent du taux d’échantillonnage d’un fichier audio, cela renvoie au nombre d’échantillons enregistrés par seconde lorsque les ondes sonores analogiques sont converties en fichiers numériques.

L’oreille humaine peut en général entendre le spectre compris entre 20 Hz – 20 000 Hz (un peu plus pour Batman). Pour qu’il n’y ait pas de perte audible, la fréquence d’échantillonnage doit être au moins deux fois plus élevée que la fréquence maximale contenue dans le son à numériser. Il faut que la fréquence d’échantillonnage soit d’au moins 40000 Hz pour avoir un son qui semble propre à nos oreilles.
C’est pourquoi la résolution de 44 100 Hz est la plus utilisée, car elle permet de couvrir le spectre jusqu’à 22 050 Hz. Si vous exportez votre musique avec une fréquence d’échantillonnage supérieure à 44 100 Hz, votre oreille sera juste incapable d’entendre la différence.

Il ne faut pas confondre cette fréquence avec la profondeur de codage qui donne la taille des échantillons en bits. Si l’avantage d’avoir plus de bits est une bonne chose sur le papier, les bénéfices que l’on peut en tirer peuvent être nuls lorsque l’enregistrement, le mix ou les ingénieurs du son compressent directement l’audio lors du mastering. Plus d’échantillons et/ou de bits ne permettront pas pour autant de récupérer l’information manquante. Pour faire un comparatif avec la vidéo, si je regarde une VHS sur un téléviseur 4k cela ne rendra pas mamie plus belle…
La profondeur de bits standard pour les CD est de 16 bits, mais pour les studios, le 24 bits est la norme pour l’enregistrement haute définition. Sauf si vous réalisez vous-même vos enregistrements, en pratique il sera donc difficile de trouver des sources au-delà de 24 bits / 192 kHz qui représente la qualité maitresse. Au-delà donc de la qualité audio, les bits représentent plutôt les performances du système en matière de bruit.
Or les années 2000 sont passées par là rendant le mp3 quasi universel dans le monde audio. Ce format de compression permet d’avoir des fichiers audio de taille raisonnable. Mais ce système de compression supprime une partie des données de la musique. On parle de compression avec perte. Les principaux formats de compression avec perte sont : MP3, AAC, Ogg Vorbis, WMA. Le son se retrouve souvent écrasé perdant en dynamisme et en amplitude. On se retrouve souvent à monter le volume très fort pour retrouver un semblant de musicalité.

Il faut donc privilégier les formats non compressés ou compressés sans perte (lossless) : AIFF, ALAC, FLAC, WAV, DSD, WMA Lossless. Le FLAC étant le format le plus répandu sur le web.
Dans le test de la carte son SOUND BLASTERX AE-5 PLUS nous tacherons donc de nourrir le produit avec de gros fichiers FLAC en qualité maitresse 24 bits / 192 kHz. Si vous cherchez de fichiers audio libres de droit en différents formats plus ou moins exotiques pour tester votre matos ou vos oreilles je vous mets le lien d’un site qui propose des samples.