Demontage :
Le PCB de la RTX 2080Ti AMP Extreme est recouvert d’une armature en métal moulé, de couleur noire. Cette dernière a pour rôle principal de renforcer la rigidité structurelle de la carte graphique.
Elle court sur toute la longueur du PCB et se fixe sur l’équerre par le biais de deux vis. Le PCB est alors pris en sandwich par cette structure et la backplate, les différentes vis de celle-ci traversent le PCB et viennent se visser dans l’armature.
A titre d’info, le PCB en lui-même mesure 297 mm de long.

Les versions AMP Extreme, que ce soit sur la RTX 2080Ti ou la RTX 2080, disposent d’un nombre important de phases.
On compte pas moins de 16 phases dédiées au GPU !
Les VRM de la mémoire ont aussi été renforcés avec la présence de 4 phases d’alimentation.

La RTX 2080Ti AMP Extreme embarque comme il se doit la dernière puce graphique issue de Nvidia et utilisant l’architecture Turing.
Un GPU TU102 pour la gamme RTX 2080Ti, TU104 pour la gamme RTX 2080 et TU106 pour la gamme RTX 2070.
Un petit aparté : jusqu’à présent, les différentes marques de cartes graphiques effectuaient leur propre tri au sein des GPU Nvidia afin de sélectionner les meilleures puces et de les intégrer dans les cartes overclockées d’usine. Ce temps est maintenant révolu et c’est Nvidia qui se charge d’effectuer ce tri au sein de ses GPU et ainsi garder le bénéfice de la revente auprès des différentes marques…
D’où la présence de la lettre A dans TU102-300A…
Le GPU Turing TU102 est gravé en 12 nm et son Die dispose d’une surface de 754 mm² comprenant la bagatelle de 18.6 millions de transistors. A titre de comparaison, la GTX 1080Ti embarque un GP102 doté de 12 millions de transistors sur une surface du Die de 471 mm² gravé en 16 nm.
Sa fréquence Boost est supérieure à la référence Nvidia avec 1815 MHz au lieu de 1545 MHz, soit un overclocking maison de 17 %.
On note la présence d’un insert métallique qui entoure le GPU, celui-ci sécurise le Die lors de la mise en place du système de refroidissement.

Les puces mémoires sont reparties autour du GPU. Elles sont au nombre de 11.
11 modules mémoire de 1 Go chacun.
Il s’agit d’une mémoire GDDR6 dotée d’un bus de 352 bits.
Zotac fait appel à la marque Samsung. Nous avons un jeu de puces K4Z80325BC-HC14 tournant d’origine à une fréquence de 1750 MHz (14 Gbps GDDR6 effectif).
Sur la RTX 2080Ti AMP Extreme, la fréquence de la mémoire est aussi revue à la hausse. Ainsi nous disposons d’une fréquence de 1800 MHZ (14.4 Gbps GDDR6 effectif), soit un léger overclocking de 3 %.

Au centre de l’armature, le moulage revêt un aspect sous forme de petites ailettes afin d’optimiser le refroidissement des étages d’alimentation de la carte. Tel est le second rôle de cette structure.

La backplate est maintenue à la carte graphique par 9 vis.
Il n’est point besoin de la déposer si l’on veut seulement retirer le système de refroidissement Ice Storm 2.0 de la RTX 2080Ti AMP Extreme.
Ce dernier est fixé au PCB par 4 vis montées sur ressort, entourant le GPU. Il ne faut pas oublier la cinquième vis qui fixe le radiateur distal à l’extrémité de l’armature interne.

La backplate est en aluminium anodisé de 1.5 mm d’épaisseur.
Sa face interne est recouverte d’une plaque isolante adhésive.
Les replis permettent de renforcer un peu plus sa rigidité structurelle sur ses deux axes.

Afin de désolidariser le carénage des radiateurs de l’IceStorm 2.0, nous avons 4 petites vis se positionnant sous les pales des ventilateurs.
Il s’agit de la vis visible dans la partie basse sur cette photo, la seconde est une des vis maintenant le ventilateur sur la structure plastique du carénage.

L’envers du décor.

On distingue les différents câbles qui connectent les bandes de LED aRGB disposées dans les 4 zones de rétroéclairage de l’IceStorm 2.0.

Comme nous l’avons spécifié sur la page précédente, Zotac prend le parti de scinder en deux groupes les trois ventilateurs, ainsi le troisième ventilateur positionné à l’extrémité distale de la carte graphique reste indépendant des deux autres.
D’où la présence de deux prises 4-pins distinctes. La prise blanche concerne le troisième ventilateur, la prise noire est issue d’un adaptateur en Y prenant en charge les deux autres ventilateurs.
La ventilation bénéficie d’une gestion PWM.

Nous voici avec le cœur de l’Ice Storm 2.0 qui est composé de deux radiateurs.
Il est spécifique à la version AMP Extreme et il est, du coup, plus large que la version AMP.
Les ailettes demeurent en aluminium.

La base est constituée de deux matériaux : la périphérie est aussi en aluminium, le centre est composé de cuivre.
Cette base en cuivre se positionne directement sur le GPU alors que l’aluminium se destine aux différentes puces mémoires de la RTX 2080Ti AMP Extreme.

Des pads thermiques assurent le contact avec ces puces mémoires.

Ce sont 6 caloducs qui viennent traverser la base cuivrée contre 5 pour la version AMP.
On note que les caloducs sont dotés d’un méplat, d’une largeur correspondant à leur diamètre, afin d’optimiser le contact avec la plaque froide.

5 des caloducs se propagent dans les entrailles du radiateur distal.

Ce dernier est constitué de 74 ailettes.
Les caloducs ont un diamètre de 8 mm.

Le dispositif inclut un sixième caloduc qui effectue un virage à 180° et vient s’engouffrer dans les 61 ailettes du radiateur proximal.
On note que le caloduc se positionne alors sur le bord externe de ce radiateur.
Comme on peut le voir, ce dernier assure aussi le refroidissement des 5 autres caloducs étant donné qu’il est placé juste au-dessus de la plaque froide de l’Ice Storm 2.0.


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