Demontage :
Afin de retirer la backplate, nous devons ôter les 9 vis qui la lient au waterblock prenant ainsi en sandwich le PCB de la RTX 2080Ti ArcticStorm. Cela permet ainsi de renforcer la rigidité structurelle de la carte graphique.
Sa face interne est recouverte d’une plaque isolante adhésive.

Pour déposer le waterblock, il nous faut retirer les 4 vis restantes, montées sur ressort, qui le relient directement au PCB de la carte graphique, au niveau du GPU.
La backplate est dotée de trous d’un plus large diamètre au niveau de ces 4 vis. Cela permet de remonter le waterblock sur le PCB en centrant, dans un premier temps, la plaque froide sur le GPU et ensuite nous nous occupons de fixer la backplate qui reste indispensable afin de finaliser le montage du waterblock sur la RTX 2080Ti ArcticStorm.

La partie inférieure de ce waterblock est en métal. Nous supposons qu’il s’agit d’un bloc en aluminium anodisé, usiné dans la masse ou moulée par injection sous pression. Ce bloc se charge d’entrer en contact avec les puces mémoires et les VRM de la carte graphique par l’intermédiaire de pads thermiques.
Seule la partie en contact avec le processeur graphique est en cuivre. On remarque d’ailleurs la présence de 8 vis qui assurent la fixation de cette plaque froide avec le bloc en aluminium.
Le cuivre bénéficie d’un traitement de surface nickel noir.
Cette plaque froide dispose d’un système de microcanaux de 0.3 mm optimisant l’échange thermique avec le GPU.

Autant les puces mémoires se positionnent à proximité de cette plaque froide, autant les VRM sont plus éloignés.
Du coup, ils se retrouvent en dehors de la zone où circule le liquide de refroidissement… Afin d’assurer le meilleur refroidissement de ces étages d’alimentation, Zotac met en place un caloduc qui relie la zone de contact avec les VRM à la zone baignant dans le liquide.
Une façon de se rattraper sur d’autres modèles de waterblock disposant d’un plus grand réservoir liquide.

Sur le bord distal du waterblock, nous avons deux prises.
Tandis que la prise noire alimente les LED se positionnant au niveau des deux petites plaques “Live to game_” et “Zotac Gaming”, la prise blanche prend en charge la bande de LED qui prend place juste au-dessus.
Ainsi et comme nous le verrons dans le chapitre détaillant la partie logicielle de la RTX 2080Ti ArcticStorm, la carte est dotée de deux zones de rétroéclairage qui demeurent indépendantes l’une de l’autre.

Le PCB de notre RTX 2080Ti ArcticStorm est identique à celui qui prend place dans le modèle AMP Extreme.

La carte graphique embarque comme il se doit la dernière puce graphique issue de Nvidia et utilisant l’architecture Turing.
Un GPU TU102 pour la gamme RTX 2080Ti, TU104 pour la gamme RTX 2080 et TU106 pour la gamme RTX 2070.
Un petit aparté : jusqu’à présent, les différentes marques de cartes graphiques effectuaient leur propre tri au sein des GPU Nvidia afin de sélectionner les meilleures puces et de les intégrer dans les cartes overclockées d’usine. Ce temps est maintenant révolu et c’est Nvidia qui se charge d’effectuer ce tri au sein de ses GPU et ainsi garder le bénéfice de la revente auprès des différentes marques…
D’où la présence de la lettre A dans TU102-300A…
Le GPU Turing TU102 est gravé en 12 nm et son Die dispose d’une surface de 754 mm² comprenant la bagatelle de 18.6 millions de transistors. A titre de comparaison, la GTX 1080Ti embarque un GP102 doté de 12 millions de transistors sur une surface du Die de 471 mm² gravé en 16 nm.
Contre toute attente, du moins de notre part… La fréquence Boost n’est que légèrement supérieure à la référence Nvidia avec 1575 MHz au lieu de 1545 MHz, soit un overclocking maison de 2 %.
A titre de comparaison, le modèle AMP Extreme bénéficie d’une fréquence Boost de 1815 MHz.
Mais nous allons voir que la fréquence Boost théorique ne reflète pas la fréquence Boost réelle qui varie (entre autres) en fonction de la température du GPU et donc intimement liée au système de refroidissement.
On note la présence d’un insert métallique qui entoure le GPU, celui-ci sécurise le Die lors de la mise en place du waterblock.

Les puces mémoires sont reparties autour du GPU. Elles sont au nombre de 11.
11 modules mémoire de 1 Go chacun.
Il s’agit d’une mémoire GDDR6 dotée d’un bus de 352 bits.
Zotac fait appel à la marque Samsung. Nous avons un jeu de puces K4Z80325BC-HC14 tournant d’origine à une fréquence de 1750 MHz (14 Gbps GDDR6 effectif).

La RTX 2080Ti ArcticStorm présente un faible overclocking maison, mais elle dispose de tout l’arsenal de la version AMP Extreme, notamment en ce qui concerne les étages d’alimentation.
Nous avons pas moins de 16 phases positionnées sur le PCB qui se consacrent à l’alimentation du GPU.

La mémoire bénéficie de 4 phases.

La tension du GPU est gérée par un contrôleur uP9512P


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