La carte graphique :
1492, Christophe Colomb navigue sur les eaux de l’Atlantique pour découvrir ce qui sera les Amériques…
Chez Zotac, ce chiffre correspond au poids de sa RTX 2080Ti qui navigue sur les eaux de notre circuit de Watercooling. Il faut en effet mettre en place un véritable circuit de Watercooling pour compter refroidir la RTX 2080Ti ArcticStorm.
La carte graphique dispose d’un waterblock, mais le refroidissement n’est pas de type All-in-One comme on peut le trouver sur d’autres cartes graphiques.

Nous avons un waterblock que l’on nomme “Full Cover” en raison du fait qu’il couvre la totalité de la carte graphique. Il permet de refroidir le GPU ainsi que les puces mémoires et les VRM.
Son design est spécifique à la marque et nous allons de ce pas voir de plus prêts ses différents aspects.
Un autre avantage de ce type de refroidissement est son faible encombrement, du moins dans sa longueur et son épaisseur. Sur ce dernier point, la carte n’occupe que l’espace défini par son équerre : deux slots. L’épaisseur réelle de la carte graphique avec son waterblock et sa backplate est de 30 mm.
Elle mesure 295 mm de long sur 158 mm de large, soit 22 mm de plus sur cette dernière dimension qu’une RTX 2080Ti AMP Extreme en raison de la présence de l’extension intégrant les entrées et sorties du waterblock.

Le waterblock est composé d’une partie en aluminium anodisé noir surmontée par une épaisse plaque en acrylique (8 mm) laissant entrevoir cette anodisation noir anthracite.
Nous n’avons pas pu déterminer la provenance de ce waterblock, mais contrairement à un modèle issu de chez ekwb, la zone où circule le liquide se restreint autour de l’emplacement du GPU.
On devine la frontière qui scinde cette zone en deux volumes incitant le liquide à passer au travers des multiples micro-canaux de la la plaque froide. Comme nous allons le voir dans la rubrique suivante, cette plaque froide est intégrée au waterblock et se place directement en contact avec le processeur graphique de la RTX 2080Ti ArcticStorm.
Elle est entièrement constituée de cuivre.
Zotac installe des éléments en aluminium sur la surface en acrylique afin d’afficher quelques motifs géométriques. Ce décor est associé à une gravure réalisée au laser directement sur l’acrylique, on devine une bande qui zigzague autour de la principale pièce en aluminium.
Cet aluminium présente une anodisation de couleur grise dotée d’un aspect sablé.

Au-delà de la zone où circule le liquide de refroidissement, le waterblock se prolonge afin de couvrir la totalité du PCB de la RTX 2080Ti ArcticStorm. La surface de la partie en métal étant totalement plane, Zotac s’en sert de fond et en profite pour graver le logo de sa branche “Gaming” sur la partie acrylique.
On distingue les différentes lignes qui vont alors capter le faisceau lumineux engendré par la bande de LED aRGB positionnée sur le bord distal du waterblock. Une troisième pièce en aluminium vient d’ailleurs recouvrir cette zone.

Sur le bord externe de la plaque acrylique, nous avons le type de carte graphique retranscrit en lettres blanches.
L’extension intégrant les entrées et sorties du waterblock dispose d’une petite plaque sur sa face inférieure, affichant le “Live to game_” de Zotac. Elle bénéficie d’un rétroéclairage spécifique.
L’entrée se tient à environ 40 mm de la sortie, une distance confortable qui accepte tous les types d’embouts.
En plus des embouts cannelés, Zotac fournit deux bouchons. Ils portent le logo Zotac Gaming et deux encoches, positionnées sur le pourtour, permettent d’insérer un large tournevis plat afin de finaliser leur serrage.

Comme nous l’avons spécifié au début de cette page, la carte graphique, associée à son waterblock et sa backplate, ne mesure que 30 mm d’épaisseur.
La marque aurait pu presque se passer d’une équerre double slot, mais la présence d’un troisième display port en a décidé autrement.

On remarque que les différentes pièces en aluminium, disposé sur la plaque en acrylique, présentent un léger relief afin d’afficher un motif géométrique en 3D.

Point de câbles pour ventilateurs vu que nous sommes en présence d’un refroidissement liquide, cependant, nous avons deux prises dont le rôle est d’alimenter les deux zones de rétroéclairage aRGB.
Le contrôle de cet éclairage est confié au logiciel Spectra 2.0 de Zotac, nous lui consacrons d’ailleurs tout un chapitre.

Le bord externe de notre RTX 2080Ti ArcticStorm.

En plus du “Live to game_” positionné à proximité des sorties et entrées du waterblock, nous avons une autre plaque de forme hexagonale affichant le “Zotac Gaming” en toutes lettres.
Elle bénéficie aussi d’un rétroéclairage aRGB.

L’alimentation de la RTX 2080Ti ArcticStorm est confiée à une double connectique 8 broches.
Le TDP est établi à 300 W, Zotac recommande une alimentation de 650 W minimum, afin d’assouvir sereinement la consommation maximale de la carte.

Les différentes sorties vidéos sont obturées par des capuchons en silicone.
L’équerre est ajourée même si finalement cela ne contribue pas au flux d’air vu que nous avons affaire à un refroidissement Watercooling… Mais c’est plus joli !
De plus, le placage nickelé noir est plus seyant qu’un classique aspect argent.

Au niveau des sorties vidéos, Zotac inclut, dans sa carte, trois prises Display Port v1.4a (4096×2160 @ 60Hz), une prise HDMI v2.0b (3840×2160 @ 60Hz) et un port Virtual Link sous la forme d’une prise USB Type C.
Cette dernière est destinée au casque de réalité virtuelle de nouvelle génération, on évite ainsi la multiplication des câbles (HDMI + USB) pour ce nouveau genre de produit.

Le dos du PCB est recouvert par une backplate en aluminium anodisé noir.
Elle est identique au modèle AMP Extreme que nous avions testé.

Même si elle ne présente pas de replis sur son bord externe et distal, on retrouve la zone composée de formes géométriques découpées dans la structure en aluminium et s’imbriquant les unes aux autres.
Il s’agit plus d’un effet de style qu’une quelconque approche fonctionnelle.

D’une couleur gris argent, la marque appose sa formule “Live to game” qui définit la nouvelle gamme RTX.
A ses côtés, nous avons le composant “Power Boost” cher à Zotac !
Sous cette petite plaque métallique se cache un condensateur de très grande capacité, censé aider à atténuer la tension du processeur graphique.
Déjà en place sur les GTX AMP Extreme de la marque, l’intérêt est donc surtout de lisser les pics de tensions… sur des tensions déjà bien régulées en amont…

Bien sûr, Zotac ne peut laisser cette backplate sans y coller le logo de sa branche Gaming.
Ne cherchons aucun rétroéclairage sur cette face de la RTX 2080Ti ArcticStorm, tout se concentre au niveau du waterblock.

Les différentes connectiques sont protégées par des capuchons en silicone comme avec la prise NVLink.
Sur cette nouvelle génération de cartes graphiques, nous n’avons plus la traditionnelle connectique SLI sur laquelle nous pouvions connecter le dernier HB bridge doublant la bande passante par rapport à l’ancienne génération de pont SLI.
Maintenant, Nvidia propose le NV Link.


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