L’extérieur :
Le A500 TG est donc le seul représentant de la gamme “A series”. Il s’agit d’un boitier au format moyen tour.
Les matériaux nobles sont à l’honneur avec la présence de l’aluminium sur la façade ainsi que le Top, et du verre trempé au niveau des deux portes latérales.
Le A500 TG affiche un style très sobre !
Aucun des ventilateurs du boitier n’est doté d’un quelconque rétroéclairage. De plus, la façade est totalement pleine et opaque, donc même si nous envisageons d’installer un dispositif d’éclairage RGB, il ne se verra que sur le côté du boitier contrairement à la série Level 20.

Tout comme la façade, le Top ne dispose d’aucune grille d’aération sur sa surface. Cependant, nous verrons plus bas que la marque réussit à bien intégrer ces grilles au niveau des portes latérales.
Le A500 TG mesure 236 mm de large sur 510 mm de profondeur pour une hauteur de 560 mm.
Composé d’acier (SPCC), de verre et d’aluminium, le boitier accuse un poids conséquent de 14.82 kg.

L’avant du boitier présente une façade totalement pleine.

La marque appose son logo dans la partie basse avec une impression en lettres blanches.

On note la présence d’une large encoche sous le logo qui délimite ainsi les pieds antérieurs du A500 TG.
L’angle du bord inférieur de la façade arbore une forme arrondie et l’on peut voir que la continuité est assurée au niveau des portes latérales.

Point d’acier ou de verre trempé, la façade est constituée d’une unique plaque en aluminium de 2.5 mm d’épaisseur.
L’anodisation grise arbore un aspect sablé qui renforce le côté raffiné du A500 TG.

Le bord supérieur présente aussi un bel arrondi.

Même si la façade et, comme nous le verrons, le Top du boitier sont en aluminium, Thermaltake ne passe pas à côté du verre trempé.
La porte principale est entièrement constituée de ce matériau permettant d’avoir une vue d’ensemble sur le compartiment principal du châssis et donc sur la configuration que nous y installons.

Les plaques en aluminium sont totalement pleines, autant au niveau de la façade qu’au niveau du Top. La marque déporte alors ses ouïes d’aération sur les côtés du boitier.
Deux bandes grillagées d’une trentaine de millimètres prennent position à l’avant de la porte latérale et au-dessus de celle-ci.
Cependant, nous remarquons que ces grilles n’occupent pas toute la hauteur et la profondeur du boitier. Ainsi, tout en créant son petit effet de style, Thermaltake prolonge la surface de son verre trempé dans les 4 coins avec des bords qui viennent épouser la forme arrondie des plaques en aluminium.

Chaque détail est pris en compte et les grilles, dotées de multiples petites ouvertures de forme oblongue, apportent la petite touche noire satinée qui assure la transition entre l’anodisation grise de l’aluminium et le noir brillant de la périphérie du verre trempé.
On note la présence d’un filtre au niveau de chacune des grilles.

La finition est très bonne, notamment au niveau de l’assemblage des différentes pièces du carénage.
Le verre suit parfaitement la courbure du panneau en aluminium et nous pouvons voir que Thermaltake préfère marquer la délimitation entre la plaque de la façade et celle du Top.

Le verre trempé est doté d’une épaisseur de 4 mm.
La porte est montée sur un système de charnière qui permet son ouverture sans avoir à déposer le panneau en verre trempé.
On apprécie le soin apporté au revêtement des pièces constituant chacune des charnières.

Au milieu du bord antérieur de la vitre, nous avons une vis à main.
Une large vis dotée d’une empreinte pour tournevis plat, mais surtout assujettie à une large patte en acier qui vient assurer la fermeture de la porte latérale.
Cette empreinte va nous permettre au premier coup d’œil de connaitre la position du loquet :
- Trait à l’horizontale : loquet fermé.
- Trait à la verticale : loquet ouvert.

Afin d’attraper le bord du verre trempé et ainsi pouvoir ouvrir la porte latérale, la grille positionnée à l’avant de cette dernière présente un enfoncement pour glisser deux doigts.
Nous verrons dans la rubrique suivante, que cette porte ne s’ouvre pas aussi facilement que nous le pensions… En effet, Thermaltake rajoute un second système assurant la position fermée.
Deux plots magnétiques prennent position dans les coins antérieurs et ils sont “rudement” efficaces !

Le bord inférieur du verre trempé reprend le style de son bord opposé.
Cependant, au lieu de souligner la forme d’une quelconque grille, il épouse scrupuleusement la ligne engendrée par la plaque inférieure en aluminium.
Une étroite plaque qui reprend la forme des pieds du A500 TG.
Au passage, on devine au travers du verre trempé que le cache-alimentation présente une ouverture sur sa partie arrière dévoilant le flanc du bloc d’alimentation. C’est la nouvelle mode actuelle…

La porte controlatérale reprend le même design que son homologue.
Ainsi le boitier est doté, non pas d’un panneau en verre trempé, mais bien de deux panneaux en verre trempé.
Nous retrouvons le système de charnières tout comme le loquet positionné sur le bord antérieur.

L’arrière du A500 TG reprend une disposition classique des emplacements. Cependant, nous avons deux petites variantes.

On retrouve l’emplacement de l’alimentation dans la partie basse.

Un emplacement accompagné par son tiroir filtre accessible par l’arrière.

On remarque la présence de 4 vis à main autour de cet emplacement.
4 vis qui prennent en charge une plaque amovible. Cette dernière permet d’installer le bloc d’alimentation en le glissant par l’arrière du boitier.
Cela facilite d’autant plus l’installation des différents câbles sur ledit bloc sans avoir à complètement le retirer de son logement.

Au-dessus, nous avons 8 équerres PCI ajourées de type Mesh ainsi que deux autres équerres en position verticale sur le côté.

Nous allons donc pouvoir placer notre carte graphique dans un plan vertical afin d’avoir un visuel sur sa face ventilée à travers le verre trempé de la porte latérale.
Autant la fixation des cartes sur les 8 équerres horizontales se fait en interne, autant, à ce niveau, on passe sur une fixation externe.

Chaque équerre est fixée au châssis par une vis classique,
Le volet en acier qui chapeaute les deux équerres verticales est équipé d’une vis à main.
Il est à noter que ce volet ne dispose pas d’un système d’ouverture coulissant, il faut alors le retirer afin de glisser l’équerre de la carte graphique.

En haut, on retrouve l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm.
Les points de fixation du ventilateur adoptent une forme oblongue afin de permettre un ajustement en hauteur sur 30 mm.

Trois vis assurent l’assemblage de la partie fixe des charnières sur le châssis.

La plaque en aluminium du Top se prolonge sur l’arrière du boitier tout en présentant un angle arrondi à l’instar de la façade.

La base du A500 TG.
On constate que deux étroites plaques en aluminium viennent habiller les pieds du boîtier ainsi que ses bords latéraux.

On note aussi que le filtre occupe finalement toute la profondeur du châssis !
Il est accessible par l’arrière du boitier ce qui implique de déplacer ce dernier si nous voulons complètement retirer le filtre de son emplacement.
On remarque toutefois la présence d’un ergot à l’avant de l’armature du filtre, ce qui laisse penser que l’on peut aussi retirer le filtre par l’avant du A500 TG. Dans la pratique, la tâche certes possible ne s’avère pas aussi facile en raison de la configuration de la façade, surtout pour remettre en place le filtre.

Sous le filtre, nous avons une série d’ouïes d’aération sans pour autant constater une quelconque présence d’emplacement pour ventilateurs.
Les différents points de fixation que l’on remarque à proximité des plaques en aluminium sont decies au recul de la cage HDD présente dans le compartiment inférieur.

Sous le bord inférieur de la façade, au niveau de l’encoche de cette dernière, nous avons une large ouverture qui permet de seconder le rôle des ouïes d’aérations latérales.
Cette ouverture permet aussi de glisser notre main afin de faciliter la désolidarisation de la façade par rapport au châssis.

Les pieds du A500 TG ont une structure en acier vissée à même le châssis.
Cette structure est donc recouverte par les plaques en aluminium dont la largeur correspond à celle des pieds.
Des patins en caoutchouc sont mis en place afin d’amortir les éventuelles vibrations transmises au sol tout en permettant de caler le boitier sur ledit sol.
Nous avons remarqué que le type de caoutchouc utilisé par Thermaltake peut avoir tendance à laisser une marque jaune sur le sol… L’emballage en plastique qui entoure le boitier lors de son déballage a déjà gardé cette trace.

Tout comme la façade, le Top est doté d’une plaque en aluminium.

Une plaque sans aucune grille ou une quelconque ouïe d’aération.
On retrouve l’anodisation grise dotée de son aspect sablé.

Juste à l’arrière de la ligne de démarcation des deux plaques en aluminium du A500 TG, nous avons le panneau des connectiques.
De gauche à droite, nous avons :
- Bouton Reset.
- Prises Audio.
- LED rouge activité disque
- Bouton Power entouré de sa LED (bleu/violet).
- 2 ports USB 2.0.
- 2 ports USB 3.0.
- 1 port USB 3.0 Type C.
Il s’agit bien d’un port USB 3.0 de type C et non un port USB 3.1 Gen 2… C’est fort regrettable que Thermaltake nous fasse ce genre de fausse surprise !
Tant que nous y sommes, nous trouvons aussi dommage que les deux ports USB 3.0 ne revêtent pas une couleur noire ou grise que ce bleu qui tranche quelque peu… Tout comme le choix du rouge sur la LED d’activité disque.
Ces derniers points restent de l’ordre du détail, mais tant qu’à sublimer le design général du A500 TG, ces détails ne passent pas inaperçus.

