L’intérieur :
L’aspect fumé du verre présente une teinte gris-vert, contrastant avec le châssis entièrement noir. À l’inverse, la version blanche de l’Evolv X2 dispose d’un verre nettement plus clair et d’un intérieur entièrement blanc (ou presque).

Lors du déballage de l’Evolv X2, on remarque la présence d’une étiquette jaune apposée sur le film de protection des parois latérales, nous indiquant de retirer au préalable le carénage supérieur avant toute tentative d’ouverture des panneaux en verre trempé.

En effet, Phanteks a prévu une vis de sécurité sur la partie supérieure du châssis, permettant de verrouiller efficacement les deux portes latérales durant le transport ou les manipulations.

Cette vis, traversant le montant du châssis, vient se loger dans l’orifice taraudé du taquet émergeant de l’armature supérieure en acier de chaque panneau en verre trempé.

Ce taquet vient alors se positionner dans l’orifice du châssis qui lui est dédié lors de la fermeture de la porte. Si le boîtier reste posé sur le bureau, il n’est alors pas nécessaire de remettre la vis de sécurité, cette dernière étant uniquement utile en cas de transport.

Aux extrémités de l’armature supérieure du panneau en verre trempé, deux patins en mousse amortissent le contact avec le châssis.
On y trouve également deux plots sphériques qui assurent le maintien et la fermeture du panneau.

Ces deux plots s’insèrent en force dans leurs logements spécifiques en plastique, assurant ainsi un système de fermeture totalement invisible depuis l’extérieur de l’Evolv X2.

Les deux panneaux latéraux disposent également d’une réglette en acier sur leur bord inférieur, épousant parfaitement la découpe du verre.
Deux petits taquets y sont intégrés et…

… Viennent se loger dans les orifices dédiés situés sur le bord inférieur du châssis, garantissant un positionnement précis et sécurisé du panneau.

À l’extrémité avant de cette réglette, on retrouve un troisième petit taquet, cette fois doté d’un orifice.

Orifice qui vient se loger dans une encoche pratiquée sur le bord inférieur du châssis.
Ce système d’emboîtement assure un alignement parfait du panneau lors de sa remise en place, tout en participant à la solidité de l’ensemble, sans nécessiter de mécanisme apparent.
Au passage, on apprécie la finition en biseau du montant du verre trempé. Ce type de finition est souvent perçu comme un signe de qualité, car il reflète un souci du détail et une volonté de soigner chaque aspect du design, même ceux qui ne sont pas immédiatement visibles.

Bien que l’intérieur du boîtier soit bien équipé de carénages, l’agencement reste assez classique, avec notamment un cache pour l’alimentation en bas.
Ce qui surprend toutefois, c’est l’absence totale d’éléments à l’avant du plateau de la carte mère. Il n’y a ni emplacement pour des ventilateurs, ni support pour des unités de stockage : un vide total.

Le plateau de la carte mère est équipé de plusieurs ouvertures permettant de faire passer facilement les câbles provenant des coulisses.
Les entretoises sont déjà installées pour accueillir une carte mère au format ATX, avec des déports sur l’entretoise centrale et celle du haut pour faciliter l’installation.
L’Evolv X2 est également compatible avec les cartes mères au format E-ATX.

Le boîtier est également compatible avec les cartes mères à connecteurs inversés, présents à l’arrière du PCB, comme en témoigne la taille généreuse des ouvertures qui empiètent largement sur la position des entretoises.
On remarque aussi un décalage de la paroi sur le bord supérieur des ouvertures, situé en haut du plateau de la carte mère. Ce décalage facilite l’introduction des câbles tout en réduisant la hauteur des passages, qui restent ainsi discrètement cachés une fois la carte mère installée.

Nous avons deux larges passages à l’avant du plateau, qui permettent de faciliter le routage des câbles depuis les coulisses vers la carte mère.

Tous deux sont équipés de grommets, maintenant une apparence propre et organisée à l’intérieur du boîtier.

Toutefois, une question se pose concernant ces passages de câbles une fois la carte mère installée, étant donné la position des ouvertures par rapport aux entretoises. En effet, le plateau ne s’étend pas au-delà de l’avant du boîtier.
Pour résoudre ce problème, Phanteks propose d’élargir ces ouvertures, qui se prolongent sur le retour à 90° du plateau vers les coulisses, créant ainsi des passages plus larges et permettant un meilleur acheminement des câbles tout en maintenant les coulisses cloisonnées. Cette solution permet non seulement de faciliter l’installation, mais aussi de préserver l’organisation et la propreté à l’intérieur du boîtier.

Dans la partie basse, on retrouve une autre série de passages qui présentent le même design que les ouvertures supérieures, avec ce renfoncement de la paroi. Ce détail permet de faciliter l’insertion des câbles sous la carte mère, offrant ainsi un chemin dégagé et discret pour le passage des fils.

En réalité, la zone à l’avant du plateau de la carte mère n’est pas totalement vide.
Phanteks y a intégré un support dédié pour la carte graphique, un élément que nous détaillerons un peu plus loin. Ce support permet de maintenir la carte graphique dans une position stable, empêchant ainsi tout fléchissement dû au poids de son système de refroidissement.

Dans la partie basse du boîtier, nous trouvons le cache-alimentation, dont le style diffère totalement de ceux des autres boîtiers que nous avons testés jusqu’à présent. Phanteks a opté pour un design plus épuré et sophistiqué, qui non seulement cache l’alimentation de manière efficace, mais participe également à l’esthétique globale du boîtier, tout en dissimulant partiellement la ventilation inférieure. Ce choix permet de maintenir une apparence soignée et cohérente.

La structure en acier est habillée sur ses flancs d’une plaque en aluminium brossé, renforçant ainsi le style élégant de l’Evolv X2.
Ce design soigné se distingue par des courbes gracieuses dessinées au niveau de la façade, apportant une touche de sophistication supplémentaire au boîtier.

En faisant le tour par l’avant du boîtier, juste avant d’atteindre les coulisses, on remarque que l’habillage en aluminium cède la place à une pièce en plastique qui imite de manière bluffante une paroi entièrement en acier.
Cette transition est élégamment marquée par un insert translucide de 3 mm, qui sépare subtilement ces deux matériaux.

L’insert translucide revient sur la partie haute du cache-alimentation et dissimule en réalité une bande de LED ARGB, reprenant le style que nous avons vu sur le carénage supérieur.

En l’absence de support de ventilation en façade ou dans le prolongement du plateau de la carte mère, Phanteks se doit d’optimiser autrement le refroidissement de l’Evolv X2. La solution retenue consiste à puiser l’air frais depuis la base du châssis.
Cependant, l’Evolv X2 n’est pas un boîtier à double chambre : le bloc d’alimentation reste logé dans le compartiment inférieur principal, et non dans les coulisses comme c’est le cas sur un Corsair 6500X, par exemple.
Pour contourner cette contrainte, Phanteks abandonne la traditionnelle platine supérieure du cache-alimentation au profit d’une large grille qui s’étend sur toute la profondeur du boîtier. Cette grille intègre des points de fixation permettant l’installation de jusqu’à trois ventilateurs de 120 mm.
La modularité est également au rendez-vous : la présence de vis sur les bords atteste du caractère amovible du support. Enfin, de petites découpes sont prévues afin de faire passer les câbles des ventilateurs directement vers les coulisses, assurant un montage propre et fonctionnel.

En remontant le long de la paroi arrière, on retrouve les différentes équerres PCI, toutes fixées à l’aide de vis classiques.

Toutefois, il est évident que l’accès à ces vis reste particulièrement restreint.

Cette zone du châssis étant en retrait par rapport à la paroi arrière du boîtier, Phanteks a choisi de combler cet espace avec une plaque en aluminium brossé, unifiant ainsi visuellement les deux structures qui dissimulent les supports de ventilation supérieure et inférieure.

Pour faciliter l’accès aux vis de fixation des équerres PCI, Phanteks intègre une pièce en plastique amovible, conçue pour se retirer facilement en la faisant coulisser.

Grâce à ce système, l’accès aux vis de fixation des équerres PCI s’en trouve grandement facilité. Il convient toutefois de noter que cette manipulation ne sera généralement requise qu’une seule fois, lors de l’installation initiale de notre configuration dans l’Evolv X2.

Cet aménagement arrière permet également d’absorber l’épaisseur du ventilateur installé sur l’emplacement de ventilation arrière du boîtier. Il dissimule ainsi la structure de son cadre pour ne laisser apparaître que la face ventilée.

La plaque en aluminium qui couvre la zone arrière du châssis présente la même largeur que la structure dissimulant la ventilation supérieure du boîtier.
On remarque également que Phanteks apporte un soin particulier à l’uniformité visuelle en appliquant un brossage horizontal sur l’ensemble des plaques en aluminium.

Tout comme le cache-alimentation, le carénage dissimulant la ventilation supérieure adopte le même type d’arrondi, une courbure élégante qui reste visible à travers la façade en verre trempé.

Ce carénage présente une épaisseur suffisante pour dissimuler efficacement les ventilateurs installés sur le support dédié, offrant ainsi une finition soignée tout en optimisant l’esthétique du boîtier.

Tout comme le cache-alimentation, au niveau de la porte opposée, ce carénage arbore un liseré translucide dissimulant un éclairage ARGB.
De plus, à cet endroit, l’aluminium cède la place à une structure en plastique qui imite parfaitement une finition en acier, ajoutant une touche de sophistication au design global du boîtier.

La vue du côté de la porte controlatérale ne laisse entrevoir que la zone dégagée à l’avant du compartiment principal, tandis que la zone des coulisses est dissimulée derrière une porte en acier, offrant ainsi une apparence soignée à travers le panneau en verre trempé.

Nous revenons sur le support de carte graphique, qui se compose de deux parties distinctes.
La première, en plastique, est fixée sur le plateau de la carte mère, tandis que la seconde, une structure en aluminium brossé d’une épaisseur notable, adopte une forme en L et présente un bel arrondi.
Phanteks ajoute également une pièce en caoutchouc sur le bord supérieur de cette structure métallique afin d’optimiser le contact avec le carénage de la carte graphique.

Deux vis assurent l’assemblage des deux pièces, avec la possibilité d’ajuster la hauteur de la pièce en aluminium pour adapter le support à l’épaisseur de la carte graphique.
Si cet ajustement ne suffit pas, il est possible de décaler la structure externe sur d’autres points de fixation présents sur la structure interne.
Bien que cet ajustement en hauteur permette une certaine flexibilité, il n’est pas suffisant pour s’adapter à toutes les cartes graphiques, notamment en l’absence d’un bras articulé permettant d’ajuster la position du point de contact en dehors de la zone ventilée du système de refroidissement de la carte.

Dans le coin arrière et inférieur de la porte dissimulant les coulisses, Phanteks appose son logo directement sur la structure en acier de la porte.

La fermeture est maintenue par un petit loquet en plastique qu’il suffit d’appuyer pour procéder à l’ouverture.

“Suffire” reste un bien grand mot, car il faut exercer une certaine pression sur cette petite pièce en plastique pour qu’elle libère la porte en acier.
Nous aurions préféré que Phanteks opte pour un système de fermeture magnétique.

Une fois la porte ouverte, nous accédons aux coulisses du boîtier, qui, de par sa conception, sont limitées aux dimensions du plateau de la carte mère.

La porte est montée sur des gonds, ce qui permet de la retirer facilement si nécessaire.

Deux petites pièces en plastique, intégrées dans le système de gestion des câbles, sont équipées de petits patins en mousse. Ces derniers servent à amortir le contact avec la porte en acier.
Cependant, nous aurions préféré des plots magnétiques à ces patins en mousse, ce qui aurait permis d’obtenir un système de fermeture plus simple et plus efficace.

Entre ces deux pièces, on trouve donc le loquet qui assure la fermeture de la porte.

Toutefois, sa conception en plastique, faisant également partie intégrante du système de routage des câbles, peut présenter des signes de faiblesse. C’est déjà le cas pour notre exemplaire, où le plastique ne semble pas suffisamment souple pour supporter les diverses manipulations sans montrer des signes de fatigue. Cette rigidité pourrait entraîner un risque de casse ou d’usure prématurée avec le temps, surtout si la porte est fréquemment ouverte et fermée.

Nous apprécions que Phanteks ait opté pour une centralisation des connectiques issues du câblage du bouton Power et du bouton Reset sur une seule prise.

Parmi les différents câbles fournis avec l’Evolv X2, on trouve également celui dédié à l’alimentation des bandes de LED ARGB intégrées au boîtier. Ce câble utilise une prise propriétaire, ce qui justifie la présence de l’adaptateur fourni par Phanteks.
Cet adaptateur permet de relier facilement l’éclairage ARGB du boîtier à l’un des connecteurs ARGB standards présents sur la carte mère, assurant ainsi une compatibilité avec les principaux logiciels de gestion d’éclairage comme Aura Sync, Mystic Light ou RGB Fusion.

L’ensemble des câbles est gainé de noir, assurant une parfaite discrétion une fois installés dans le boîtier. Seule exception : l’extrémité de la prise dédiée aux ports USB 3.0 Type-A, qui conserve sa couleur bleue caractéristique, rappelant la norme à laquelle elle se rattache.
Un détail visuel mineur, mais qui rompt légèrement avec l’uniformité esthétique du reste du câblage.

Le système de routage proposé par Phanteks reste relativement basique. Il repose sur une structure en plastique équipée de quatre bandes Velcro permettant de maintenir les câbles en place.

Deux bandes sont positionnées à la verticale, tandis que les deux autres adoptent une orientation horizontale.

Phanteks ajoute également quelques points d’ancrage à des emplacements stratégiques à l’arrière du plateau de la carte mère, facilitant ainsi un routage de câbles propre et organisé.

Regroupés sur deux colonnes sur le bord arrière du plateau…

On en trouve aussi au dessus de l’emplacement de l’alimentation.

Sur le bord supérieur du plateau de la carte mère, deux pinces en acier sont présentes pour maintenir fermement les câbles en place, notamment ceux du refroidissement du processeur ou de la ventilation supérieure.

Phanteks intègre une large pièce en acier, fixée au centre du plateau de la carte mère via un système d’encoches et maintenue par une vis à main. Ce support modulaire permet d’accueillir jusqu’à trois SSD.

Lors du déballage de l’Evolv X2, nous avions noté la présence d’une pastille orange ornée d’une flèche, positionnée à proximité du liseré translucide situé sur le cache-alimentation.

Ce marquage discret attire l’attention sur un élément spécifique du boîtier : la structure qui donne accès à la cage HDD.
En exerçant une pression à l’endroit de cette pastille orange, on libère le panneau en plastique de son emprise sur la structure en acier du cache-alimentation, facilitant ainsi l’accès à la cage de stockage.

La cage en acier peut accueillir deux disques durs 3.5″, mais on remarque l’absence de rondelles en caoutchouc, qui auraient permis de limiter la transmission des vibrations.

On note également l’absence de plots en caoutchouc pour accueillir le bloc d’alimentation.

Au fond du cache-alimentation, on remarque la présence d’une large pince qui permet de regrouper et maintenir les câbles provenant du panneau des connectiques inférieures de l’Evolv X2.

