L’intérieur :
Pour retirer les portes latérales, il suffit de desserrer la vis à main située sur le bord arrière de la structure en acier de chaque panneau.
Ensuite, en saisissant la petite poignée intégrée, on exerce une légère pression vers l’extérieur du boîtier pour libérer le bord supérieur du panneau de son ancrage sur le châssis.
Le panneau en verre trempé reste alors entrouvert, maintenu en bas par son insertion dans la rainure prévue à cet effet. Il ne reste plus qu’à le soulever délicatement pour l’extraire et le mettre de côté.
Il convient toutefois de manipuler le panneau en verre trempé avec précaution, en particulier lors de son retrait. En effet, la réglette en acier collée sur la face interne du panneau est relativement fine et souple, ce qui peut entraîner une légère torsion du verre si l’on applique une pression trop marquée ou déséquilibrée.
Pour éviter tout incident, il est recommandé de retirer le panneau supérieur (Top) du boîtier. Cette action libère entièrement le bord supérieur du panneau en verre trempé, offrant ainsi une prise plus uniforme et sécurisée. Il devient alors plus facile d’exercer la pression nécessaire sur le taquet de verrouillage tout en accompagnant le mouvement du panneau en saisissant l’angle opposé avec l’autre main. Cette méthode permet de répartir les contraintes de manière plus homogène sur l’ensemble du verre, réduisant significativement le risque de torsion ou de choc ponctuel.
Notre H9 Flow RGB+ présente un intérieur entièrement blanc, en parfaite harmonie avec sa finition extérieure. La version noire, de son côté, adopte une esthétique uniforme avec un intérieur intégralement noir.
La vitre en verre trempé, totalement transparente sur notre modèle blanc, offre une vue dégagée sur l’intérieur du boîtier. À l’inverse, la version noire se distingue par un verre légèrement fumé, accentuant son allure plus sobre et discrète.
Le bord supérieur du panneau en verre trempé intègre une armature en acier qui accueille le système de fixation du panneau.
Discrètement dissimulé à l’intérieur, ce mécanisme repose sur deux plots de centrage qui guident parfaitement la mise en place, ainsi que trois plots sphériques.
Ces plots sphériques s’insèrent par pression dans leurs logements respectifs, situés sur le bord supérieur du châssis. Ce système d’enclenchement garantit une fixation solide du panneau tout en permettant une dépose simple et rapide, sans nécessiter d’outil.
Le bord inférieur de la vitre vient s’insérer dans une rainure aménagée sur la bordure inférieure du châssis. NZXT sécurise ce contact en intégrant de petits plots en plastique à l’intérieur de la rainure.
Ces éléments assurent à la fois un bon maintien du panneau latéral en verre trempé et une protection contre les vibrations ou les chocs, garantissant ainsi une fixation stable et sans jeu.
Du côté de la porte en acier, la structure présente un repli à 180° sur l’ensemble de son périmètre, ce qui renforce significativement la rigidité du panneau.
Sur son bord supérieur, on retrouve deux plots de centrage accompagnés de deux plots sphériques, assurant à la fois l’alignement et le maintien en position.
Le bord inférieur, pour sa part, intègre deux plots cylindriques dotés d’une gorge, lesquels viennent s’insérer dans des encoches spécifiques situées sur la bordure inférieure du châssis. Ce système de fixation, identique à celui utilisé pour le panneau supérieur du H9 Flow RGB+, garantit un positionnement précis, une excellente stabilité lors de l’installation.
En raison de sa conception à double chambre, le H9 Flow RGB+ ne comporte pas de cache-alimentation en partie basse.
Le boîtier réserve entièrement son compartiment principal à l’implantation de la carte mère, des composants connectés et des systèmes de refroidissement. Le déplacement de l’alimentation et du stockage vers les coulisses renforce la sensation d’espace dans ce compartiment.
On remarque que le plateau de la carte mère est bien pourvu en ouvertures.
Le boîtier est compatible avec des cartes mères jusqu’au format E-ATX (305 x 277 mm).
Les entretoises sont déjà installées sur le plateau, et l’entretoise centrale est borgne, avec un déport qui facilite le centrage de la carte mère lors de son installation.
Sur la partie supérieure du plateau de la carte mère, on retrouve trois passages de câbles. Leur positionnement aligné avec les entretoises montre que le H9 Flow RGB+ a été pensé pour accueillir des cartes mères dotées de connecteurs situés à l’arrière du PCB, à l’image des modèles Asus BTF ou une MSI Project Zero.
Au-dessus du plateau de la carte mère, NZXT intègre une structure en acier qui vient vient au contact la paroi supérieure du châssis.
Juste contre cette paroi, d’étroites ouvertures sont aménagées, permettant de faire passer discrètement le câblage des ventilateurs installés dans la partie haute du boîtier.
Cette structure déborde sur le plateau de la carte mère, formant une sorte de promontoire. Sur sa partie horizontale, on retrouve deux ouvertures supplémentaires positionnées directement au-dessus de la carte mère.
Elles permettent le passage des câbles destinés aux connecteurs situés sur le bord supérieur du PCB, comme les câbles d’alimentation CPU en provenance du bloc d’alimentation.
En redescendant le long du bord avant du plateau de la carte mère, on trouve une première ouverture…
… suivie d’une seconde, située juste après l’entretoise.
Ces ouvertures sont positionnées à hauteur des entretoises et sont donc adaptées aux cartes mères dont les connecteurs sont situés à l’arrière du PCB.
Pour les cartes mères plus classiques — qui représentent encore la majorité des modèles vendus — NZXT intègre une ouverture dédiée, positionnée sur une structure en plastique située à l’avant du plateau de la carte mère.
Sa présence reste discrète, car cette ouverture est initialement obstruée par un cache en plastique.
Nous verrons plus loin qu’il est tout à fait possible de retirer ce cache, voire de le remplacer par un accessoire en plastique fourni dans le bundle, permettant ainsi de diviser l’ouverture en deux passages de câbles distincts.
NZXT profite de la présence de cette platine en plastique pour y apposer son logo, gravé en lettres à l’aspect métallisé.
Celui-ci se détache élégamment sur la bordure externe de la platine, colorée d’un gris clair, apportant une touche de raffinement discrète à l’ensemble.
Par ailleurs, on observe que cette zone à l’avant du plateau de la carte mère part en biais, formant une cloison qui délimite les coulisses du boîtier. Elle rejoint ainsi le support de ventilation latérale du H9 Flow RGB+ qui, pour rappel, est lui aussi incliné à 45°, mais dans le sens opposé, de manière à diriger le flux d’air directement vers les composants.
Quelle que soit la version du nouveau H9 Flow, cet emplacement accueille trois ventilateurs de 140 mm (F140Q), ou comme ici, un module préassemblé intégrant ces trois ventilateurs (F420 RGB Core).
Installés en aspiration, ils captent l’air extérieur pour l’acheminer directement vers le compartiment principal. Cette configuration compense l’absence de flux en provenance de la façade, obstruée par le panneau en verre trempé.
L’orientation à 45° du support de ventilation constitue un atout majeur : elle optimise la trajectoire du flux d’air en le dirigeant plus efficacement vers les composants sensibles, contrairement aux supports latéraux classiques positionnés dans le même plan que le plateau de la carte mère, comme c’est souvent le cas dans d’autres boîtiers.
Deux autres passages de câbles, spécifiquement pensés pour les cartes mères à connecteurs inversés, sont situés sur le bord inférieur du plateau de la carte mère. Leur positionnement permet de faire passer proprement les câbles vers l’arrière du boîtier, en parfaite adéquation avec les connecteurs placés au dos du PCB, comme c’est le cas sur certaines cartes ASUS BTF ou MSI Project Zero. Ce souci d’alignement renforce la compatibilité du H9 Flow RGB+ avec les configurations modernes misant sur un câblage invisible.
Pour les cartes mères plus classiques, NZXT réitère la même approche que sur la partie supérieure du plateau en intégrant une estrade en bas du châssis, qui dépasse légèrement le PCB de la carte mère. Cette structure intègre deux passages de câbles bien positionnés, permettant un acheminement propre et discret des connexions, notamment pour l’audio, les ports USB ou encore les boutons du panneau I/O.
Ainsi, entre cette estrade inférieure et le promontoire située au-dessus, la carte mère se retrouve parfaitement encadrée et intégrée dans le plateau, offrant une présentation propre et bien organisée.
Dans notre version RGB+ du H9 Flow, l’emplacement de ventilation inférieur est occupé par un module intégrant trois ventilateurs de 140 mm (F420 RGB Core), positionnés en aspiration. Ce type de module unifié contribue à une esthétique plus homogène et épurée qu’une installation de trois ventilateurs indépendants.
Cependant, on regrette que NZXT ne propose pas de modèle à pales inversées. Ce choix aurait permis d’orienter la face ventilée des ventilateurs vers l’intérieur du boîtier, améliorant ainsi le rendu visuel en masquant l’arrière des cadres, souvent marqué par les branches de liaison et les étiquettes techniques. Une attention portée à ce détail aurait renforcé la cohérence esthétique, surtout dans un boîtier où l’agencement interne est largement visible.
On remarque également l’excellente intégration de la ventilation au sein de la base du compartiment principal. Le support de ventilateurs est en effet positionné en retrait par rapport à la surface, ce qui permet d’absorber entièrement l’épaisseur des ventilateurs et d’offrir une finition parfaitement plane.
Ce support est compatible avec trois ventilateurs en 120 mm ou en 140 mm. Toutefois, la découpe est optimisée pour des ventilateurs de 140 mm, avec un ajustement précis entre le cadre des ventilateurs et les bords de l’ouverture. En revanche, lorsqu’on opte pour des ventilateurs de 120 mm, un espace reste visible entre le cadre de ces derniers et la bordure de la découpe, ce qui rompt légèrement avec l’harmonie visuelle que procure une installation en 140 mm.
En remontant le long de la paroi arrière, on retrouve les sept équerres d’extension disposées horizontalement, chacune perforée de multiples orifices afin de favoriser la circulation de l’air autour des cartes d’extension. Cette approche se prolonge sur la paroi même du châssis, elle aussi largement ajourée pour optimiser la ventilation passive.
On note cependant l’absence de support natif pour une installation verticale de la carte graphique. Cela dit, NZXT propose dans son catalogue un kit de montage vertical compatible avec l’ancien H9 Flow, qui devrait l’être également avec cette nouvelle version.
Pour minimiser l’impact visuel des vis à main, la fixation des équerres se fait avec des vis classiques, plus discrètes.
NZXT a également conçu une large encoche sur le montant arrière du châssis, permettant un accès facilité à ces vis grâce à un tournevis.
L’emplacement de ventilation arrière est équipé d’un ventilateur de 120 mm, positionné en extraction.
Dans la version RGB+, il s’agit d’un modèle rétroéclairé (F120 RGB Core), tandis que les deux autres versions du boîtier sont livrées avec un ventilateur sans LED (F120Q).
Le souci du détail se manifeste par un cheminement soigneusement conçu pour le câble du ventilateur, passant au-dessus de l’emplacement de l’I/O Shield.
De plus, NZXT a ajouté une pince pour maintenir le câble en place, ainsi qu’une ouverture spécifique qui permet de guider le câble vers les coulisses du boîtier, assurant une gestion optimale du câblage et une esthétique soignée.
Dans la partie haute du boîtier, le support de ventilation supérieur est positionné presque au contact de la grille du panneau supérieur, maximisant ainsi l’efficacité du flux d’air tout en permettant une ventilation optimale à travers cette zone.
Une fois la porte en acier retirée, la seconde chambre du H9 Flow RGB+ se dévoile avec son agencement spacieux et optimisé pour le stockage de l’alimentation et des unités de stockage.
Cette chambre est bien séparée du compartiment principal, permettant une gestion efficace des câbles et une meilleure circulation de l’air pour les composants de la carte mère et du GPU.
NZXT pousse vraiment le souci du détail à son maximum avec la version blanche du H9 Flow RGB+.
Non seulement les colliers Serflex fournis sont de couleur blanche, mais les câbles internes spécifiques au boîtier sont également gainés de blanc, créant ainsi une uniformité visuelle parfaite.
Cette attention portée à l’esthétique va jusqu’à l’extrémité des prises, comme la prise USB 3.2 Gen 1, qui arbore également une finition blanche.
NZXT poursuit son souci du détail en intégrant également un capuchon sur la prise USB 3.2 Gen 2 Type-C, au cas où la carte mère ne prendrait pas en charge ce type de connectique. Cette petite touche pratique permet non seulement de protéger la prise lorsqu’elle n’est pas utilisée, mais aussi de maintenir l’esthétique du boîtier en offrant une finition soignée et sans éléments inutiles visibles.
On apprécie également que les câbles destinés à la connectique Front Panel de la carte mère soient regroupés dans une seule prise blanche, ce qui simplifie le branchement.
Comme pour d’autres marques, on regrette que le câble audio présente encore des fils colorés visibles entre la prise et la gaine thermorétractable, ce qui reste perceptible dans le compartiment principal, bien que ce soit un détail.
Dès l’ouverture de la porte en acier, on découvre en premier lieu une platine qui occupe toute la hauteur du boîtier et se positionne dans la partie avant des coulisses.
Il s’agit du support de stockage, capable d’accueillir jusqu’à 4 SSD.
Deux étiquettes mauves indiquent la présence de vis situées aux extrémités de ce support, qui servent à fixer ce dernier sur les bords du châssis.
Une fois les vis retirées, on remarque que le support peut pivoter autour de son axe situé dans les coins opposés au système de fixation.
NZXT applique un mince patin en caoutchouc sur les zones de contact des points de fixation, ce qui permet d’éviter les rayures tout en améliorant la stabilité du support.
Ces patins dissimulent également deux plots magnétiques placés à chaque extrémité, offrant une fixation suffisamment ferme pour que l’on puisse même se passer des vis de verrouillage, sans compromettre l’ensemble.
L’ouverture du support révèle sa face interne, dotée de plusieurs rails destinés à accueillir les SSD.
Bien qu’il soit possible de retirer entièrement la platine, son mécanisme d’ouverture par pivot offre un accès rapide et pratique aux emplacements de stockage, sans nécessiter son démontage du boîtier.
Trois bandes Velcro blanches sont installées sur la face interne de la platine inclinée, dans le prolongement du plateau de la carte mère.
On y remarque également la présence de fines ouvertures conçues pour faire passer le câblage des ventilateurs montés sur le support de ventilation latérale.
Enfin, une étiquette mauve supplémentaire attire notre attention, mais nous y reviendrons dans la section suivante.
Trois autres bandes Velcro sont également présentes sur la face interne du promontoire situé au-dessus du plateau de la carte mère.
NZXT ajoute plusieurs points d’ancrage pour le passage des câbles, dont certains sont judicieusement placés sur les replis avant de la large ouverture donnant accès à l’arrière du socket.
Disposés par paires, ces points permettent également d’ajouter des bandes Velcro — fournies dans le bundle — afin d’optimiser le maintien du câblage dans cette zone stratégique.
Trois autres points d’ancrage sont positionnés juste au-dessus des passages inférieurs du plateau de la carte mère, permettant ainsi une meilleure organisation du câblage dans cette zone stratégique.
Comme nous l’avons vu dans la rubrique précédente, l’alimentation prend place à hauteur de la large ouverture donnant accès à l’arrière du socket.
On remarque l’absence de plots en mousse ou en caoutchouc, pourtant utiles pour amortir les vibrations et stabiliser le bloc.
Juste en dessous, on retrouve la cage HDD, insérée contre la paroi arrière du châssis.
Sa fixation est assurée par une vis à main, ce qui facilite son retrait ou son repositionnement.
La cage peut accueillir deux disques durs au format 3,5″ ou deux SSD.
Là encore, on regrette l’absence de silentblocs, tels que des rondelles en caoutchouc, qui auraient permis de limiter les vibrations générées par les disques durs.
Avec ses deux modules de ventilation F420RGB Core et son F120 RGB Core, la version RGB+ du H9 Flow est la seule à intégrer un contrôleur dédié, permettant la gestion des ventilateurs et de leur rétroéclairage via le logiciel NZXT CAM.
On remarque d’ailleurs que les deux F420RGB Core disposent d’un connecteur propriétaire, exclusivement compatible avec ce contrôleur.
À noter que la version H9 Flow RGB (non “+”) intègre également un F420RGB Core, mais sans le contrôleur. Elle est toutefois livrée avec un adaptateur qui permet de convertir ce connecteur spécifique en prises classiques PWM et ARGB (5V/D/-/G), assurant une compatibilité avec les prises de la carte mère.
Sur la face interne de l’estrade située sous le plateau de la carte mère, on remarque la présence de plusieurs ouvertures.
Celles-ci permettent de faire passer proprement le câblage des ventilateurs installés sur le support de ventilation inférieur du boîtier, facilitant ainsi l’organisation interne et contribuant à un montage plus propre et optimisé.
La platine inclinée, positionnée au-delà du plateau de la carte mère, ne descend pas complètement au contact de la base du châssis.
Cela crée un espace permettant aux câbles issus du panneau des connectiques du boîtier de cheminer librement jusqu’à la seconde chambre, facilitant ainsi l’organisation des câbles.
