Démontage :
Pour retirer la façade, nous glissons notre main dans l’ouverture, située sous le bord inférieur de cette façade, et nous tirons vers nous.
Voilà pour la théorie, mais en pratique cela ne s’avère pas aussi facile, la façade montrant une certaine résistance à se détacher du châssis…
On a même l’impression que l’on va tordre le panneau en acier de cette façade à force de tirer son bord inférieur vers soi.

4 clips de type “bâtonnet” sont disposés sur chaque montant de la façade. Il faut pincer leur extrémité tout en appuyant dessus, afin qu’ils commencent à passer au travers de la paroi avant du châssis.
De plus, nous constatons que les bordures disposant des ouïes d’aérations font partie du châssis. De ce fait, la rigidité structurelle de la façade se retrouve plus “fragile”, même si la paroi en acier mesure 1.5 mm d’épaisseur.
La seconde alternative est de tirer d’un coup sec…
On constate sur cette photo que ces clips font partie intégrante d’une structure en plastique fixée sur la face interne du panneau en acier.

La manipulation se révèle donc plus difficile que prévu (du moins sur notre exemplaire), mais elle demeure indispensable si nous voulons accéder au filtre qui couvre la ventilation avant du H710i.
Des encoches et un système de fixation magnétique assurent son maintien contre la paroi du châssis.
Nous aurions dans ce cas préféré un système qui permettrait de faire coulisser le filtre par l’ouverture inférieure de la façade.

Une fois que nous avons ôté le filtre, on retrouve les trois ventilateurs en 120 mm du H710i.

Nous avons moins besoin d’intervenir sur les ventilateurs que sur le filtre, mais il est à noter que leur fixation ne peut s’effectuer qu’une fois la façade déposée.
La paroi avant du châssis peut aussi accueillir jusqu’à deux ventilateurs en 140 mm.

Nous nous rendons mieux compte, sur cette photo, de la largeur des bords du châssis qui intègrent ainsi les ouïes d’aération avec le retour de la structure en acier sur laquelle vient reposer la paroi de la façade.
Il en est de même pour le Top.

La paroi du Top est donc aussi constituée d’une plaque en acier de 1.5 mm équipée, sur sa face interne d’une structure en plastique disposant sur ses bords des 4 clips de type “bâtonnet”.
Cependant, contrairement à la façade on a un peu plus de mal à retirer le Top d’un coup sec en raison de l’absence d’une bonne prise en main de sa structure.
Nous devons donc jouer sur les clips afin de faire légèrement décoller la plaque en acier du châssis.
Que cache cette structure en plastique ?
On peut penser qu’un panneau acoustique se glisse à l’intérieur, mais il n’en est rien. En bref, il s’agit juste de l’armature interne de la plaque en acier qui dispose du système de fixation.

Le panneau des connectiques demeure indépendant du carénage.
Le module en plastique est fixé au châssis par trois vis.

La face interne du panneau des connectiques.

Une fois le Top déposé, nous avons accès à la partie supérieure du châssis et notamment le support de ventilation.
Ce dernier peut embarquer jusqu’à trois ventilateurs en 120 mm ou deux ventilateurs en 140 mm.

Nous parlons de support, car il s’avère que la pièce est amovible, fixée au châssis par 4 vis à main.

Les points de fixation adoptent une forme oblongue permettant d’ajuster la position des ventilateurs voire d’un radiateur de Watercooling (taille maximale : 360 ou 280).
Cependant, on constate que l’ajustement demeure un peu plus limité sur le diamètre en 120 mm.

Sur le bord du châssis surplombant les coulisses, nous devinons le système de fermeture de la porte controlatérale monté sur ressort.

Sur le bord du châssis surplombant le panneau en verre trempé, nous avons le support de la bande de LED aRGB du H710i.

Ce support est fixé au châssis par trois petites vis.
La bande de LED est elle-même ancrée sur le support en plastique par des vis ce qui assure de façon pérenne sa fixation.
La bande embarque 10 LED RGB de type adressable, ce qui permet d’obtenir de nombreux effets dynamiques.
Nous notons la présence d’un câble branché à chacune de ses extrémités.
Le premier se connecte sur le Smart Device V2 tandis que le second se connecte avec une seconde bande de LED aRGB qui prend place sur la face interne du cache-câble.

Ce cache-câble peut donc être décalé d’une dizaine de millimètres vers l’avant du boitier. La raison principale de cet ajustement est de pouvoir installer une carte mère au format E-ATX.
Du coup, nous réduisons d’autant la place disponible à l’avant du compartiment afin d’installer un radiateur de Watercooling. On passe de 70 à 60 mm, ce qui reste plus que correct.

Dans la partie haute de la face interne du cache-câble, nous avons un câble provenant de la bande de LED que nous venons de décrire.
On note que NZXT dispose des points d’ancrage de type “pince” afin de garder en place les câbles…

… Mais aussi la seconde bande de LED aRGB flexible. Cela reste nettement plus fiable que les adhésifs double face qui finissent tôt ou tard à perdre de leur adhérence.
Le cache-câble est fixé au châssis par trois vis, une vis à chaque extrémité et une vis sur la portion médiane dont on aperçoit l’appendice qui assure le contact avec le plateau de la carte mère.

Nous avons accès au Smart Device V2 qui est fixé au plateau de la carte mère par deux vis.
Il mesure 60 mm sur 74 mm.

Comme on peut le lire sur l’étiquette placée au dos du module, le Smart Device V2 permet de contrôler la ventilation du H710i ainsi que son éclairage.

Il dispose de deux ports RGB sur lesquels nous pouvons donc connecter deux bandes de LED et ainsi avoir un contrôle spécifique sur chacune d’elles.
Nous pouvons bien sûr connecter les bandes de LED entre elles comme la marque l’a fait pour son H710i et brancher l’ensemble sur un seul des deux ports. Cela permet de propager l’effet lumineux sur l’ensemble des LED.
Du coup, il nous reste un port de libre pour brancher d’autres bandes de LED spécifiques à la marque : HUE 2.
Un port RGB peut supporter jusqu’à 4 bandes de LED aRGB HUE 2 connectées entre elles ou 5 ventilateurs RVB Aer.

Aux côtés des ports RGB, nous avons un troisième port sur lequel est connectée une large prise.
De cette prise émergent plusieurs fils.
4 d’entre eux aboutissent sur une prise d’alimentation Sata. Les 4 autres, de plus petit diamètre, convergent dans une prise USB 2.0 interne.
Cette dernière permet d’établir la connexion avec la carte mère et donc assurer la communication entre le Smart Device V2 et le logiciel NZXT CAM. Ce dernier nous permet d’accéder à tout un tas d’informations et de réglages comme nous allons le détailler dans le chapitre consacré à ce logiciel.

Sur le bord opposé du module, nous avons 3 ports.
Un câble est branché sur chacun de ces ports.
Ce câble dispose d’une prise 4-pins femelle (connectée sur l’un des trois ports) et de trois prises 4-pins mâle.
Seule la première de ces dernières prises est câblée avec les 4 fils, le fil “signal” n’est pas propagé sur les deux autres prises. Il faut alors brancher au moins un ventilateur sur cette prise pour que le logiciel recueille la vitesse du ventilateur.
Nous allons donc pouvoir brancher jusqu’à trois ventilateurs (PWM ou non) sur chacun des ports. Il est bien sûr conseillé de brancher le même type de ventilateur sur le même adaptateur.
Chaque canal supporte jusqu’à 10 W.

Pour rappel, NZXT déconseille de brancher une quelconque pompe de Watercooling doté d’une alimentation PWM sur le Smart Device V2.

Le support SSD du flanc du cache-alimentation se clipse sur l’angle du cache et dispose de deux encoches sur son bord inférieur qui s’insèrent dans leur logement spécifique.

La face interne de ce support SSD.

Les 4 autres supports SSD qui prennent place dans les coulisses ou sur le plateau superieur du cache-alimentation.
Leur structure est en plastique.

La cage HDD…
Point de tiroirs…
Point de silentblocs…
Bref une cage réduite à sa plus simple expression avec une structure en acier qui se fixe à la base du châssis par 4 vis classiques.
Cette cage peut accueillir jusqu’à trois disques durs 3.5″.
Le fond de la cage dispose de points de fixation avec un entraxe spécifique à une unité de stockage 2.5″.

Le support du bloc d’alimentation.
Un élément qu’on aimerait trouver dans tous les boitiers.

Le filtre avant et le filtre inférieur.

Le ventilateur en 140 mm prenant place à l’arrière du châssis.
Tout de noir vêtu jusqu’à ses étiquettes, il se fond dans la masse du châssis.
Il s’agit d’un Aer F140 doté d’une prise 3-pins.
Sa vitesse de rotation de 1000 tr/min (± 200 tr/min) engendre un débit d’air de 68.95 CFM soit 117 m3/h.

Nous restons bluffés par le nombre de points d’ancrage présents dans le H710i !
La marque optimise réellement le rangement des câbles dans son boitier.
Ainsi, nous découvrons d’autres pinces sur la structure de l’I/O Shield dédiée au câble du ventilateur en 140 mm.

Deux pinces sont positionnées sur le montant latéral et une troisième prend place sur le bord supérieur.
On remarque aussi la présence d’un orifice qui permet d’installer une LED qui se charge d’éclairer la connectique arrière de la carte mère.

Trois ventilateurs en 120 mm prennent place à l’avant du H710i.
Ce sont des Aer F120 dotés d’une prise 3-pins.
Leur vitesse de rotation de 1200 tr/min (± 200 tr/min) engendre un débit d’air de 50.42 CFM soit 85.6 m3/h.

L’ensemble des éléments du kit de routage.
On note au passage que NZXT a retiré les éléments placés sous les deux supports SSD des coulisses, présents sur le H700(i).
Chaque élément est fixé au plateau de la carte mère par deux vis. Les portions rectilignes disposent d’une bande Velcro que l’on peut retirer.

La portion du kit de routage qui prend place dans l’angle supérieur et arrière du plateau de la carte mère.

Voici les coulisses une fois le kit de routage entièrement déposé.

Mis à part les équerres PCI et le système de fixation des portes latérales, tous les autres éléments du châssis, incluant le cache-alimentation, sont fixés entre eux par des rivets.
Les pieds demeurent démontables, mais leurs vis sont dissimulées sous les patins en caoutchouc.


Pages:
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10