Montage :
Nous abordons le montage en commençant par l’installation des unités de stockage.
Pour les SSD, le O11-D Mini V2 propose deux solutions.
La première consiste à utiliser les rondelles en caoutchouc fournies dans le bundle, à installer sur les points de fixation du SSD.
On utilise ensuite quatre vis à épaulement de type M3 pour assurer la fixation.
Il est important d’orienter chaque rondelle de manière à ce que son diamètre le plus large soit plaqué contre la paroi du SSD.

Nous insérons ensuite les SSD sur la face interne du support qui leur est dédié.
Les orifices de ce support présentent une forme spécifique, conçue pour accueillir parfaitement les rondelles en caoutchouc.
Une fois les vis positionnées, les rondelles s’emboîtent dans ces découpes, maintenant fermement les SSD tout en absorbant les éventuelles vibrations.

Le montage se fait sans difficulté, avec un maintien stable et une finition propre.
Il ne restera plus qu’à finaliser l’installation en remettant le support en place sur le châssis.
Cette étape sera effectuée une fois le câble management terminé dans la seconde chambre, afin de ne pas gêner l’acheminement des câbles.
Rappelons que l’utilisation de ce support SSD n’est possible que si le bloc d’alimentation installé ne dépasse pas une profondeur de 170 mm.

La seconde alternative consiste à utiliser les cages HDD, qui peuvent également accueillir un SSD au format 2,5″.
Dans ce cas, la fixation s’effectue à la base de la cage à l’aide de quatre vis M3 standard.

Pour installer un disque dur 3,5″, on utilise quatre vis à épaulement au pas UNC 6-32, fournies dans le bundle.
Ces vis viennent se glisser à travers les rondelles en caoutchouc déjà en place sur la base de chaque cage.
Ce système de fixation permet d’absorber les vibrations générées par le disque mécanique, tout en assurant un maintien stable et silencieux dans la cage.

On installe ensuite la ou les cages HDD dans leur emplacement dédié, situé dans la partie basse de la seconde chambre.
Comme pour le support SSD, cette étape est volontairement différée afin de réaliser d’abord le câble management.
En effet, les cages viennent partiellement recouvrir les quatre bandes Velcro présentes dans cette zone, rendant leur accès plus difficile une fois les cages en place.

L’installation de la carte mère s’effectue à l’aide de 9 vis M3, correspondant aux points de fixation standards pour un format ATX.
L’entretoise centrale est dotée d’un léger déport, servant de guide de centrage : elle permet de maintenir la carte en position pendant l’installation, facilitant ainsi l’alignement des autres vis sans avoir à la soutenir manuellement.

Afin d’accéder aux points de fixation inférieurs de la carte mère, nous retirons le support de ventilation inférieur du O11-D Mini V2.
On constate que le bord inférieur de la carte mère descend presque au contact de la base du châssis.
Toutefois, Lian Li a prévu un léger déport dans une zone ciblée de la base, suffisamment dégagé pour permettre le passage des petits câbles, notamment le câble audio issu du panneau de connectique.
Plus au centre du boitier, on retrouve la large ouverture équipée de son grommet en caoutchouc, spécialement pensée pour faire transiter proprement un ou plusieurs câbles PCIe en provenance de l’alimentation, passant ainsi sous le plateau de la carte mère.

Au-dessus de la carte mère, une ouverture situé dans le coin permet de faire passer facilement le ou les câbles CPU.

L’espace disponible dans la partie supérieure du boîtier pour l’installation de ventilateurs de 140 mm est limité à 40 mm. Cette hauteur restreinte ne permet donc pas d’envisager l’installation d’un radiateur d’AIO de 280 mm, dont l’épaisseur cumulée avec celle des ventilateurs dépasse généralement cette valeur.
Cependant, dans le cas d’une carte mère au format Micro-ATX, le O11-D Mini V2 intègre un système d’ajustement de la position de la carte mère sur le plateau.
En abaissant la carte, on libère davantage d’espace dans la partie haute du châssis :
La clairance maximale passe alors à 63 mm, ce qui rend possible l’installation d’un AIO en 280 mm.
Cette astuce permet ainsi au boîtier de s’adapter à différents formats de carte mère tout en optimisant la compatibilité avec des solutions de refroidissement plus imposantes.

En optant pour une ventilation en 120 mm, la hauteur disponible sous le support supérieur atteint 70 mm avant d’entrer en contact avec les barrettes mémoire.
Cette valeur peut varier selon le gabarit des modules RAM, mais dans notre configuration, les ventilateurs surplombent les barrettes sans gêner leur installation.
Quoi qu’il en soit, 70 mm représentent une hauteur confortable pour accueillir un AIO de 360 mm en configuration standard.
En revanche, si les barrettes sont particulièrement hautes et que l’on souhaite installer un radiateur en Push/Pull, il faudra alors opter pour une carte mère au format Micro-ATX et la positionner sur le niveau le plus bas du plateau afin de dégager suffisamment d’espace dans la partie supérieure du boîtier.

Notre “petit” Silent Loop 2 en 240 mm s’installe sans difficulté.

Les ventilateurs prennent place sans interférence, en conservant une distance confortable par rapport aux barrettes mémoire.

Dans le cas de notre AIO en 240 mm, on note l’absence de possibilité d’ajustement lors de l’installation du radiateur sur le support de ventilation supérieur.
Cela s’explique par le fait que les rails de fixation n’occupent pas toute la longueur du support, limitant ainsi la flexibilité de positionnement pour les radiateurs de ce gabarit.

Si l’on choisit d’installer un radiateur de 360 mm dans la partie supérieure du boîtier, il est conseillé de glisser au préalable les câbles CPU à travers leur ouverture dédiée, puis de les connecter à la carte mère, tout comme les autres câbles positionnés sur son bord supérieur.
Rappelons que le support de ventilation supérieur est amovible, ce qui permet de le soulever temporairement afin de faciliter l’accès aux connecteurs et d’en simplifier le branchement.

Nous installons le support dédié à l’alimentation à l’aide des vis UNC 6-32 à tête large. On veille à son orientation afin que la face ventilée du bloc soit positionnée au plus près de la grille mesh du panneau latéral en acier.

Nous insérons ensuite l’ensemble dans la seconde chambre, puis remettons en place les deux vis de fixation du support pour finaliser son installation.

Le support est conçu de telle manière que les vis de fixation ne viennent pas buter contre le montant arrière du châssis, assurant ainsi une installation sans contrainte, même dans cet espace restreint.

Deux options s’offrent à nous pour l’installation de la carte graphique.
Même si le riser n’est pas inclus dans le bundle, Lian Li fournit un support anti-affaissement spécifique à une installation en position verticale.
Ce support se fixe directement sur les orifices des cadres des ventilateurs central et distal de la base du châssis.
Une fois en place, la partie mobile du support est déplacée latéralement au plus près de la porte latérale.

Nous remplaçons ensuite le support d’origine par le support spécifique fourni, qui réoriente les équerres d’extension dans un plan vertical.
L’opération s’effectue simplement en retirant les quatre vis qui maintiennent le support horizontal d’origine, puis en fixant le nouveau support à l’aide des mêmes vis sur les emplacements prévus du châssis.

Ce support vertical intègre quatre équerres d’extension, permettant de s’adapter à l’épaisseur du système de refroidissement de la carte graphique.
Dans notre configuration, la carte graphique n’occupe que deux slots. Nous avons ainsi la possibilité de choisir son positionnement afin d’optimiser à la fois l’esthétique et la circulation de l’air dans le compartiment principal.

Nous écartons l’utilisation de la première équerre, trop proche de la carte mère. Cette proximité complique non seulement l’installation du riser, mais expose également la connectique PCIe de la carte graphique à des interférences potentielles avec les pales des ventilateurs inférieurs, inclinés à 10°.
Bien que non visible sur la photo, il est impératif de tenir compte de l’espace occupé par l’extrémité du riser, une fois celui-ci connecté au port PCIe de la carte graphique. Cette zone nécessite une certaine marge pour garantir une installation sans contrainte ni risque de contact avec les ventilateurs en rotation.

Une fois la carte fixée sur le support des équerres, nous ajustons la position de la partie mobile du support anti-affaissement.
Nous commençons par faire coulisser cette partie mobile jusqu’à ce qu’elle soit bien alignée avec le carénage de la carte graphique. Une fois la bonne position latérale trouvée, nous serrons les vis inférieures pour la verrouiller.
Il ne reste plus qu’à ajuster la hauteur à l’aide de la vis à main afin que le plateau en plastique vienne en appui contre le carénage, assurant ainsi un soutien efficace sans exercer de contrainte excessive.

Dans une installation plus classique de la carte graphique, Lian Li fournit un support anti-affaissement spécifique.
Ce support prend la forme d’une équerre rigide, équipée d’un petit taquet mobile revêtu de caoutchouc, destiné à venir en appui contre le carénage du système de refroidissement de la carte graphique.
La base de cette équerre est fixée sur le châssis à l’aide de deux vis à main. Elle repose sur un large sillon, autorisant un réglage précis en fonction de la longueur de la carte graphique.
Et si cette plage de réglage ne suffit pas, Lian Li prévoit plusieurs points de fixation prépercés sur la base du châssis, permettant de repositionner plus largement le support pour s’adapter à toutes les configurations.

De plus en plus, les constructeurs font l’impasse sur les renforts entre chaque équerre d’extension.
Ce choix facilite nettement l’accès aux différentes sorties vidéo de la carte graphique, notamment lors de l’installation ou du remplacement de câbles.

La clairance maximale est de 400 mm, soit environ 120 mm de plus que notre RTX 3060 Ti.
Cela laisse une large marge de manœuvre et assure une compatibilité avec la grande majorité des cartes graphiques, y compris les modèles les plus imposants.

Lian Li a également conçu une large encoche sur le montant arrière du châssis, permettant un accès facilité aux vis grâce à un tournevis.

Une fois que nous avons ajusté la position de l’équerre de manière à ce que le taquet vienne se placer sous l’extrémité du carénage du système de refroidissement, il suffit de serrer les deux vis à main inférieures pour verrouiller cette position.
Ensuite, on agit sur la troisième vis à main, située sur le taquet mobile, afin d’ajuster précisément sa hauteur. L’objectif est que le patin en caoutchouc entre en contact avec le carénage, assurant ainsi un soutien ferme et discret, sans exercer de contrainte excessive sur la carte graphique.

Si l’on a oublié de connecter certains câbles sur les prises inférieures de la carte mère, aucun souci : le support de ventilation inférieur se retire facilement, ce qui permet d’accéder aisément à cette zone et de procéder aux branchements sans contrainte.
Il en va de même pour le support de ventilation supérieur, dont le retrait facilite grandement certaines manipulations, comme le vissage de la carte graphique sur son support vertical spécifique. On peut alors insérer le tournevis à la verticale dans le compartiment principal pour fixer correctement les vis, sans être gêné par la structure du boîtier.

Petite astuce esthétique : pour maintenir le câble ATX bien droit et à l’horizontale, sans qu’il ne s’affaisse en biais vers le bas, Lian Li intègre un dispositif malin à l’arrière du plateau de la carte mère.

Juste derrière l’ouverture dédiée au passage du câble ATX, on trouve une lame métallique réglable en hauteur. Elle sert à plaquer et guider le câble afin de lui donner une trajectoire rectiligne.

Nous apprécions la présence des neuf larges bandes Velcro, judicieusement réparties dans la seconde chambre. Elles facilitent considérablement la gestion des câbles, qu’il s’agisse des alimentations principales, des câbles PWM ou de ceux liés au panneau de connectique.
À noter pour les utilisateurs peu enclins à faire passer l’extrémité de la bande dans la boucle opposée — une manipulation parfois fastidieuse — il est tout à fait possible de simplement scratcher les deux extrémités l’une sur l’autre. Le maintien reste efficace sans pour autant compromettre la propreté de l’installation.

Grâce à leur largeur généreuse et à leur répartition homogène — notamment le long du bord du plateau, sous la paroi supérieure et derrière les cages HDD —, ces bandes offrent une solution de rangement rapide, réutilisable et sans outil, qui favorise un montage propre et soigné.

Un vrai plus pour optimiser l’esthétique et la circulation de l’air dans cette zone technique.

Le rangement des câbles terminé, nous pouvons désormais remettre en place la ou les cages HDD.
Même si aucune unité de stockage n’y est installée, le système de plateau articulé et ajustable permet, comme le préconise Lian Li, de réutiliser cet espace comme compartiment de gestion des câbles.
Il suffit de glisser les faisceaux à l’intérieur de la cage, puis de rapprocher la plaque grillagée vers la base à l’aide des deux vis à main situées à l’arrière.
Ce mécanisme permet de maintenir fermement les câbles tout en assurant une finition propre, sans tension excessive sur les connecteurs.

Notre alimentation affichant une profondeur de 175 mm, elle dépasse la limite de 170 mm imposée pour l’utilisation simultanée du support SSD vertical apposé sur la platine centrale.
Par conséquent, nous devons nous passer de ce support, ce qui implique également de renoncer au logo Lian Li discrètement apposé sur cette pièce.
Une légère concession sur l’esthétique, mais nécessaire afin d’accueillir une alimentation ATX de ce gabarit.

La conception de la grille mesh dédiée à l’alimentation a été soigneusement étudiée afin de permettre l’intégration d’un bloc au format ATX sans que Lian Li n’ait à augmenter la largeur du boîtier.
Un choix d’ingénierie particulièrement pertinent, car cette largeur reste un paramètre clé pour un boîtier à double chambre qui cherche à optimiser son encombrement au sol tout en conservant une compatibilité matérielle étendue.
Ainsi, le O11-D Mini V2 demeure compact tout en s’ouvrant à des configurations plus ambitieuses — une évolution mesurée mais bienvenue.

Nous finalisons les différents branchements dans le compartiment principal.
Le O11-D Mini V2 se montre également adapté aux passionnés d’aircooling, avec une hauteur maximale de 160 mm disponible pour l’installation d’un ventirad destiné au refroidissement du processeur.
Certes, cette valeur reste légèrement en retrait pour accueillir les ventirads les plus imposants du marché – tels que certains modèles dépassant les 165 mm – mais elle demeure suffisante pour une grande majorité de solutions hautes performances, y compris des modèles double tour plus compacts ou des modèles monoblocs performants.
Une contrainte à garder à l’esprit, mais qui ne remet pas en cause la polyvalence globale du boîtier.

Nous remettons en place les différents panneaux, en terminant par le panneau latéral en verre trempé.
L’ensemble se referme avec une grande précision, assurant une jonction parfaitement alignée avec les autres éléments du châssis, tout en mettant en valeur l’esthétique sobre et soignée du O11-D Mini V2.

Une esthétique sobre, renforcée par l’absence de tout rétroéclairage, tant au niveau du châssis que des cinq ventilateurs inclus dans la version Flow.
Cette approche minimaliste met davantage en valeur la structure du boîtier, tout en répondant aux attentes des utilisateurs à la recherche d’un setup discret.
À noter que Lian Li propose également une version dépourvue de ventilation, laissant ainsi à l’utilisateur le soin de choisir des ventilateurs adaptés à ses préférences esthétiques ou à son écosystème existant — comme la gamme UniFan SL Infinity ou SL LCD, dont l’intégration aurait inévitablement alourdi le prix final du boîtier.
Cette modularité fait du O11-D Mini V2 une base idéale pour les configurations personnalisées, qu’elles soient orientées performance ou esthétisme.

