L’intérieur :
L’aspect fumé du verre présente une teinte grise, qui contraste subtilement avec le châssis entièrement noir du modèle que nous testons.
À l’inverse, la version blanche du O11-D Mini V2 adopte un verre nettement plus clair, offrant une transparence accrue. L’intérieur suit la même logique, avec une finition entièrement blanche, jusqu’aux moindres détails comme les ventilateurs et les grommets en caoutchouc, assurant une parfaite homogénéité visuelle.

L’armature métallique de 18 mm de large, positionnée sur le bord supérieur du panneau en verre, intègre les points de fixation nécessaires à son maintien.
Le système de montage repose sur deux plots cylindriques de centrage, assurant un alignement précis lors de la pose, complétés par un plot magnétique situé à l’extrémité distale.
Ce choix permet une fixation simple et rapide, sans exercer de contrainte sur le verre trempé, contrairement aux systèmes basés sur des plots sphériques qui nécessitent une pression à l’enclenchement et au retrait.

Une légère dépression est pratiquée sur le montant du châssis afin d’accueillir l’épaisseur du plot magnétique, permettant ainsi au panneau de se fermer parfaitement à fleur du carénage supérieur.
On remarque toutefois l’absence d’un dispositif en bande de mousse destiné à amortir le contact entre le verre et l’acier, un détail qui aurait pu renforcer la protection et réduire d’éventuelles vibrations.

L’armature métallique inférieure du panneau en verre est équipée de deux appendices repliés à 180°.

Ils sont conçus pour s’insérer précisément dans les fines encoches situées sur le bord inférieur du châssis.
Ce dispositif assure une pose stable et sécurisée du panneau en verre trempé, sans risque de glissement ou de contrainte excessive lors de la manipulation.

La fixation du panneau opposé, en acier, repose sur un système combinant des plots sphériques pour le verrouillage par pression et des plots de centrage assurant un alignement précis.
Ces éléments sont fixés sur une baguette en acier interne, laquelle renforce la rigidité du panneau et garantit une fermeture stable, sans déformation.

Les plots sphériques s’enclenchent dans des pinces réparties le long du bord supérieur du châssis, garantissant une fixation sécurisée tout en permettant une dépose sans outil, rapide et sans effort.
En cas d’usure ou de perte d’efficacité de l’une de ces pinces, Lian Li prévoit dans le bundle deux pièces de rechange, assurant ainsi la pérennité du système de fixation.

En raison de sa conception à double chambre, le O11-D Mini V2 ne comporte pas de cache-alimentation en partie basse.
Le compartiment principal est ainsi entièrement dédié à l’installation de la carte mère, des composants associés et des systèmes de refroidissement, sans éléments visuellement intrusifs.
Le déplacement de l’alimentation et des unités de stockage vers les coulisses libère l’espace central, renforçant la sensation d’ouverture et facilitant à la fois l’organisation interne et la circulation de l’air.

Le boîtier est compatible avec des cartes mères allant jusqu’au format ATX.
L’entretoise centrale est dotée d’une petite extension de centrage, conçue pour maintenir la carte mère en position pendant son installation, ce qui facilite grandement l’alignement des vis et évite toute manipulation délicate lors de la pose.

Parmi les améliorations notables du O11-D Mini V2 par rapport à la génération précédente figure l’adoption d’un plateau compatible avec les cartes mères à connecteurs inversés, telles que les modèles de la gamme BTF d’Asus ou Project Zero de MSI.
Pour accompagner cette évolution, le bord supérieur du plateau intègre deux rangées de trois ouvertures, judicieusement positionnées pour permettre le passage des câbles, notamment les câbles d’alimentation CPU, en fonction du format et de la disposition des connecteurs de la carte mère utilisée.

Sur le bord antérieur du plateau, une large ouverture est prévue pour le passage des câbles, notamment le câble ATX 24 broches.

Sa position et ses dimensions permettent un routage propre et direct vers les connecteurs de la carte mère, quelle que soit leur position sur cette dernière.
Pour les cartes mères de type classique, Lian Li ajoute un grommet en caoutchouc sur la portion de l’ouverture qui se prolonge dans le retour du plateau, en direction des coulisses du boîtier.
Ce détail contribue à améliorer la finition tout en protégeant les câbles du frottement contre les bords métalliques.

On remarque que cette large ouverture n’est pas directement découpée dans le plateau de la carte mère, mais pratiquée sur une pièce en acier rapportée, fixée par-dessus celui-ci.
Cette pièce est maintenue en place par une première vis située à son extrémité supérieure, laquelle se loge dans un sillon d’environ 20 mm de long, permettant un léger ajustement vertical.

Deux autres petites vis viennent compléter la fixation à l’extrémité inférieure, assurant la stabilité de l’ensemble tout en conservant une certaine modularité.

En effet, cette pièce permet d’ajuster la hauteur de l’ouverture en fonction de la position de la carte mère.
Comme évoqué dans la rubrique précédente, le O11-D Mini V2 offre la possibilité d’abaisser la carte mère afin de dégager davantage d’espace dans la partie supérieure du châssis — une option réservée aux cartes au format micro-ATX ou mini-ITX, le format ATX occupant déjà toute la hauteur disponible du plateau.
Cet ajustement de la position de la carte mère s’accompagne logiquement d’un ajustement en hauteur de l’ouverture dédiée au passage du câble ATX, pour maintenir un routage optimal et propre, quelle que soit la configuration choisie.

De plus, on note la présence de plusieurs points de fixation répartis sur le plateau, permettant de repositionner les entretoises en fonction de la hauteur à laquelle la carte mère est installée.

Sous cette pièce en acier, un espace libre est laissé afin de permettre le passage d’autres câbles, tels que les câbles SATA ou, si nécessaire, certains câbles PCIe.
Cela offre une certaine flexibilité pour le routage, même si Lian Li prévoit un cheminement spécifique pour les câbles PCIe, plus optimisé et mieux adapté à la structure en double chambre du boîtier.

Le plateau de la carte mère est solidement fixé à la base du châssis, tout en intégrant plusieurs ouvertures inférieures destinées au passage des câbles issus du module de connectique du O11-D Mini V2 ou de la ventilation présente à proximité.
Cependant, compte tenu de la position très basse de l’entretoise, le bord inférieur de la carte mère vient pratiquement au contact direct de la base du châssis. Cela limite l’usage de ces ouvertures aux seuls câbles fins, comme ceux du panneau de connectique.
C’est précisément pour cette raison que Lian Li a prévu une large ouverture, visible à la base du châssis et équipée d’un grommet en caoutchouc.
Celle-ci permet le passage des câbles plus volumineux, notamment les câbles PCIe provenant de l’alimentation.

À l’avant du plateau, on retrouve l’emplacement dédié à la ventilation latérale du O11-D Mini V2.
Dans notre version Flow, Lian Li y préinstalle deux ventilateurs de 120 mm à pales inversées, orientés de manière à aspirer l’air extérieur et l’insuffler directement dans le compartiment principal.
Cette configuration optimise l’apport en air frais pour les composants centraux, tout en maintenant une circulation d’air cohérente avec le design à double chambre du boîtier.

De part et d’autre des deux ventilateurs latéraux, on retrouve un cache en acier d’environ 45 mm de hauteur.
Ces plaques, simplement clipsées, se retirent facilement sans outil.
Comme nous le verrons dans la rubrique “Modularité”, Lian Li permet d’ajuster la position en hauteur des deux ventilateurs latéraux, à la manière de ceux installés en façade sur le Lancool 217.
Les caches peuvent alors être déplacés afin d’obturer proprement l’espace laissé libre par ce repositionnement, assurant ainsi une finition soignée quelle que soit la configuration retenue.

La base du boîtier est occupée par le support dédié à la ventilation inférieure.
Dans notre version Flow, Lian Li y installe trois ventilateurs de 120 mm à pales inversées, configurés pour aspirer l’air extérieur depuis le dessous du châssis.
Cet apport d’air frais est directement orienté vers le système de refroidissement de la carte graphique, contribuant efficacement à l’optimisation du flux d’air dans le compartiment principal.
Comme nous l’avons vu précédemment, ce support est incliné de 10° par rapport à la base du châssis. Cette inclinaison permet d’orienter le flux d’air de manière plus efficace vers la carte graphique, quelle que soit sa position (horizontale ou verticale).
Dans notre version, les ventilateurs ne sont pas rétroéclairés, mais si l’on opte pour la version classique du O11-D Mini V2 (sans ventilateur) et que l’on installe des ventilateurs signés Lian Li — comme les UniFan SL LCD — cette légère inclinaison devient un atout esthétique. Elle permet de mieux exposer les écrans LCD intégrés, mettant ainsi en valeur les animations ou données système affichées.
Lian Li privilégie désormais une ventilation en 120 mm sur cette nouvelle version du O11-D Mini, alors que la génération précédente offrait la possibilité d’installer jusqu’à deux ventilateurs en 140 mm, aussi bien sur le support latéral qu’inférieur.

La présence de deux vis sur le bord du châssis atteste du caractère amovible du support de ventilation inférieur.
Cela permet de le retirer facilement pour simplifier l’installation des ventilateurs, mais aussi pour faciliter le nettoyage ou ajuster l’agencement selon les besoins de la configuration.

Bien que le O11-D Mini V2 conserve un format relativement compact, Lian Li ne fait aucun compromis sur l’équipement.
On retrouve notamment un support anti-affaissement dédié à soulager le poids de la carte graphique.
Ce dispositif se fixe à la base du châssis à l’aide de deux vis à main. Comme évoqué précédemment, plusieurs points de fixation alignés permettent d’ajuster sa position en profondeur, afin de s’adapter à la longueur de la carte graphique installée.
La pièce en contact avec le carénage de la carte est équipée d’un patin en caoutchouc pour éviter les rayures, et sa hauteur est bien entendu ajustable, permettant de s’adapter à l’épaisseur du GPU et de garantir un soutien optimal.

En remontant sur la paroi arrière, on trouve l’emplacement des équerres PCI, fixées par des vis classique.

L’emplacement d’une éventuelle sixième équerre d’extension est comblé, notamment par la pièce en plastique utilisée dans le cadre de l’ajustement en hauteur des cartes mères au format Micro-ATX.
Lorsqu’on installe une carte mère au format ATX, cette pièce reste en place dans sa position par défaut, comblant proprement l’ouverture et contribuant à la cohérence visuelle de l’arrière du boîtier.

Plus haut, l’emplacement de ventilation arrière est laissé libre.

Dans la partie haute du boîtier, le support de ventilation est directement positionné contre la grille du panneau supérieur, ce qui permet de maximiser l’efficacité du flux d’air et d’assurer une extraction optimale de la chaleur à travers cette zone.

Une fois la porte en acier retirée, la seconde chambre du O11-D Mini V2 se dévoile, révélant un agencement optimisé pour l’installation de l’alimentation et des unités de stockage.
Entièrement séparée du compartiment principal, cette zone facilite une gestion des câbles propre et organisée, tout en contribuant à une circulation de l’air plus efficace autour des composants sensibles, tels que la carte mère et la carte graphique.

Une platine en acier se positionne au centre du châssis, s’étendant sur toute la hauteur du boîtier.
Si aucune signature n’est visible depuis l’extérieur, Lian Li appose ici son logo de manière discrète et élégante, apportant une touche de finition sobre à l’intérieur de la seconde chambre.

Fixée sur les bords du châssis, cette plaque amovible fait office de support pour deux SSD au format 2,5″.
Les points de fixation présentent une forme spécifique permettant d’insérer les rondelles en caoutchouc fournies, qui seront installées directement sur les SSD.

Tous les câbles issus du panneau de connectique sont entièrement gainés de noir, y compris à l’extrémité des connecteurs, comme celui de l’USB 3.0, qui conserve généralement une teinte bleue distinctive.
Lian Li soigne ainsi l’intégration visuelle, en privilégiant l’uniformité des couleurs.
Pour le branchement du Front Panel, la marque opte pour un connecteur unique regroupant tous les signaux, bien que seule la prise Power Switch soit finalement présente, simplifiant le câblage tout en conservant une compatibilité directe avec la carte mère.

La marque installe plusieurs bandes Velcro à l’arrière du plateau de la carte mère afin de faciliter la gestion des câbles.
On retrouve notamment trois unités positionnées le long du bord antérieur du plateau, permettant de regrouper et maintenir proprement les câbles principaux.

Deux autres bandes Velcro sont également présentes sous la paroi supérieure du châssis.
Elles permettent de canaliser les câbles en provenance des ventilateurs ou les câbles CPU, tout en maintenant un agencement propre et dégagé dans la seconde chambre.

Concernant le câble ATX 24 broches, Lian Li intègre une lame en acier ajustable en hauteur, fixée à l’arrière du plateau.
Ce guide permet de maintenir le câble, tout en assurant une arrivée bien horizontale et alignée sur le connecteur de la carte mère.
Ce dispositif contribue à un câblage propre, à la fois fonctionnel et esthétique, en évitant les tensions sur le connecteur et les courbures disgracieuses.

Dans la partie basse de la seconde chambre, on retrouve deux cages HDD entièrement indépendantes.
Elles sont fixées à la paroi arrière du châssis à l’aide d’un système de vis combinées à des rondelles en caoutchouc, permettant de réduire les vibrations transmises par les disques durs mécaniques tout en assurant une fixation stable et silencieuse.

Chaque cage est composée d’une plaque grillagée articulée, que l’on peut ouvrir pour faciliter l’installation de l’unité de stockage.
Ce système simplifie grandement la mise en place des disques, notamment les modèles 3,5″, tout en assurant un bon maintien une fois la plaque refermée.
La conception ajourée favorise également la dissipation thermique autour des disques.

La base de chaque cage dispose de nombreux points de fixation, permettant d’accueillir différentes tailles d’unités de stockage, qu’il s’agisse de disques durs 3,5″ ou de SSD 2,5″.
Les emplacements dédiés aux disques 3,5″ sont prééquipés de rondelles en caoutchouc, afin de limiter les vibrations et les nuisances sonores liées à leur fonctionnement mécanique.

On remarque que la plaque grillagée, articulée à la base de la cage, peut également être ajustée en hauteur à l’intérieur de celle-ci.
Sur le bord arrière, deux vis à main permettent de verrouiller la position choisie.

Tandis que l’extrémité avant repose sur une série de petits crans assurant un maintien progressif sur toute la profondeur.

Ce système ne vise pas réellement à s’adapter à l’épaisseur des unités de stockage. Lian Li y voit surtout une opportunité d’exploiter la cage comme un espace alternatif dédié à la gestion des câbles, en l’absence de disques durs.
Une approche astucieuse qui permet de convertir cet emplacement en zone de rangement et de maintien pour un câblage discret et bien ordonné.

Derrière les deux cages HDD, on retrouve quatre autres bandes Velcro.

Au-dessus des cages HDD se trouve l’emplacement dédié à l’alimentation.
Le O11-D Mini V2 se distingue de la version précédente en offrant désormais la compatibilité avec les blocs au format ATX, alors que l’ancienne génération se limitait aux formats SFX/SFX-L.
Pour rendre cela possible sans augmenter significativement la largeur du boîtier (passant de 269,5 mm à seulement 273,3 mm), Lian Li a conçu un support spécifique pour l’alimentation.
Ce support vient se fixer sur la paroi arrière.

Le support d’alimentation est conçu pour se positionner en léger retrait par rapport à la paroi du châssis.
En effet, sa largeur excède celle que la seconde chambre peut accueillir à elle seule.
On observe ainsi que la structure en acier du support dépasse légèrement le montant arrière du châssis, une disposition pensée pour correspondre exactement à l’épaisseur d’une alimentation ATX.
Cette approche ingénieuse permet à Lian Li d’intégrer un bloc ATX sans compromettre la compacité du boîtier.

Mais pour permettre cette intégration, Lian Li a également dû adapter la structure de la porte latérale opposée.
C’est précisément là qu’intervient la différence d’aspect entre les deux grilles présentes sur ce panneau.
Si la marque avait conservé le même design que la grille associée au support de ventilation latérale — avec son filtre et son encadrement en retrait — cela aurait empiété sur l’espace intérieur, notamment à cause de l’épaisseur du filtre.
Lian Li fait donc le choix d’une grille mesh directement intégrée à la structure en acier du panneau.
Cette grille est légèrement décalée vers l’extérieur du boîtier, de manière à englober le débord du support d’alimentation ATX tout en maintenant une ligne fluide et sans rupture visuelle.
Un compromis astucieux entre ventilation, compatibilité et cohérence esthétique.

Le support d’alimentation reste amovible, ce qui facilite grandement l’installation du bloc.

