L’extérieur :
Petit frère du O11 Dynamic, le O11-Dynamic Mini V2 conserve un format plus compact tout en restant compatible avec les cartes mères au format ATX.
Comme évoqué en introduction, Lian Li revoit également la compatibilité du côté de l’alimentation, en permettant désormais l’installation d’un bloc au format ATX, là où la génération précédente se limitait aux formats SFX et SFX-L.
Issu de la série des boîtiers de type “aquarium”, ce modèle reprend les deux larges panneaux en verre trempé qui offrent une vue panoramique sur le compartiment principal.
Le châssis repose sur une conception à double chambre, avec le bloc d’alimentation déporté à l’arrière, côté coulisses.
Cette architecture permet d’installer une ventilation sur la base du boîtier, positionnée idéalement pour refroidir efficacement la carte graphique.
Autre évolution notable : la suppression du montant métallique situé entre les deux panneaux en verre trempé, libérant ainsi totalement le champ visuel sur l’intérieur du boîtier.

Le boîtier affiche des dimensions de 273,3 mm en largeur pour 423,6 mm en profondeur.
Sa hauteur atteint 391,95 mm, pieds inclus.
Ces derniers ont d’ailleurs été repensés : comme on peut le constater sous certains angles, ils se font particulièrement discrets, au point d’être presque invisibles.
À noter qu’en plus de cette version noire, une déclinaison blanche est également disponible.

Le style “aquarium” de cet O11-D Mini V2 implique la présence d’un panneau en verre trempé en façade, couvrant l’intégralité de la largeur du boîtier.
Ce choix accentue l’ouverture visuelle sur le compartiment principal et renforce l’esthétique soignée du châssis.

Le bord inférieur du panneau en verre est façonné pour épouser la pente du nouveau support de ventilation situé à la base du boîtier.

Celui-ci bénéficie d’une inclinaison de 10°, pensée pour optimiser le flux d’air en direction de la carte graphique.

Au-delà de cette pente, Lian Li en profite pour intégrer le panneau de connectique du boîtier, discrètement logé dans l’espace laissé libre à la base de la façade.
Celui-ci se compose, de gauche à droite, de :
- Un port audio combo (casque + micro),
- Deux ports USB 3.2 Gen 1 (SuperSpeed USB),
- Un port USB 3.2 Gen 2 Type-C (SuperSpeed USB 10 Gbps),
- Le bouton Power.
Petit détail esthétique appréciable : les deux ports USB 3.2 Gen 1 abandonnent la teinte bleue habituelle au profit d’un coloris assorti à celui du boîtier, renforçant la cohérence visuelle.
Autre particularité : nous verrons que ce panneau de connectique peut être déplacé dans la partie supérieure du châssis. Une astuce bien pensée qui permet d’adapter l’accessibilité des ports en fonction de l’orientation du boîtier sur le bureau.
Cette flexibilité explique d’ailleurs l’intégration visuelle un peu en retrait du reste du design, donnant l’impression d’un module rapporté plutôt qu’entièrement intégré.
L’ensemble est souligné par une pièce en aluminium de 4 mm d’épaisseur, sur laquelle repose directement le châssis, faisant également office de pied avant du boîtier.
On constate que ce dernier repose quasiment à même le sol, sans réel dégagement, hormis celui très limité offert par les patins en caoutchouc intégré.

Une bande noire est appliquée sur la périphérie de la face interne du panneau en verre, dans le but de masquer les bords du châssis ainsi que la vue sur les coulisses situées à l’arrière du support de ventilation latérale.
Cette finition soignée contribue à épurer l’aspect visuel en façade et à recentrer l’attention sur les composants installés dans le compartiment principal.

On remarque également que la vitre s’étend verticalement jusqu’à venir affleurer la fine structure en acier qui compose la partie supérieure du boîtier.
Cette continuité assure une transition fluide entre les matériaux et renforce l’esthétique monolithique du O11-D Mini V2.

Évolution esthétique marquante par rapport à la première génération, Lian Li a logiquement supprimé le montant du châssis situé à la jonction des deux panneaux en verre trempé. Cette absence permet d’offrir une vue panoramique parfaitement dégagée sur l’intérieur de la configuration.
La marque a également soigné les finitions en façonnant un biseau interne sur les bords en contact des deux vitres. Ce biseau ne couvre pas l’intégralité de l’épaisseur du verre, ce qui permet de créer un subtil contre-biseau à l’angle externe, adoucissant visuellement la transition et évitant toute rupture trop marquée entre les deux panneaux.

La porte principale est entièrement constituée de verre trempé, offrant une vue totalement dégagée sur l’ensemble du compartiment principal.
Cet effet de transparence est renforcé par l’architecture à double chambre du boîtier, qui permet de dissimuler l’alimentation et le câblage à l’arrière, ce qui dispense de la présence d’un cache-alimentation.

Le plan incliné sur lequel repose la ventilation inférieure influe directement sur l’apparence du boîtier, en modifiant la perception visuelle de ses pieds.
Sur cette V2 du O11-D Mini, l’espace entre le châssis et le bureau est extrêmement réduit, aussi bien du côté de la façade que de celui de la porte principale.
Un contraste notable avec la première version, qui s’appuyait sur des pieds plus traditionnels, engendrant un dégagement visuel plus marqué sous le boîtier.

Tout comme sur la façade, le verre trempé vient affleurer la fine structure en acier qui compose la partie supérieure du boîtier.
On retrouve également la bande noire opaque qui dissimule l’armature interne du verre, celle-ci intégrant les points de fixation de la porte principale.

La fermeture de la porte est assurée par un système de fixation invisible depuis l’extérieur du panneau en verre trempé, préservant ainsi l’esthétique épurée du boîtier.
Ce mécanisme est secondé par un taquet situé sur la partie supérieure de la paroi arrière associée une vis à main accompagnée d’une rondelle en plastique, assurant une fixation à la fois fiable, simple à manipuler et sans risque pour le verre.

Le panneau latéral opposé est entièrement fabriqué en acier.

Sur la partie avant de ce panneau, on retrouve une large grille de ventilation mesurant 110 mm de large pour 320 mm de hauteur.
Dotée d’un filtre à poussière, elle correspond à l’emplacement de la ventilation latérale du boîtier, permettant ainsi une entrée d’air efficace tout en préservant l’intérieur des impuretés.

Une seconde grille, de type mesh cette fois-ci, est positionnée au niveau de l’emplacement dédié au bloc d’alimentation.
Bien que ce côté du boîtier soit généralement hors champ une fois installé sur un bureau, il est surprenant de voir Lian Li opter pour un traitement visuel différent de celui appliqué à la grille latérale.
Ce contraste entre une grille filtrée et une autre, plus ouverte, peut dérouter, d’autant que l’ensemble aurait sans doute gagné en cohérence avec une finition homogène.
Cependant, rien n’est laissé au hasard.
Cette grille, légèrement en relief par rapport au panneau en acier, permet en réalité d’optimiser l’intégration d’une alimentation ATX dans la seconde chambre.
Une approche astucieuse qui maximise l’utilisation du volume disponible, sans compromettre la compacité globale du boîtier.

Étant donné que le châssis intègre un système de ventilation à sa base, Lian Li ne pouvait coller le boîtier au bureau sans compromettre l’arrivée d’air.
Pour y remédier, des pieds discrets sont placés sous la porte controlatérale, générant un espace de 24 mm sur toute la profondeur du boîtier.
C’est par cette ouverture que l’air frais s’engouffre, aspiré efficacement par les ventilateurs installés sur la base du châssis.

Aucune vis à main ne vient sécuriser la fermeture de cette porte.
Lian Li opte ici pour une approche plus épurée : une simple encoche discrète permet d’y glisser les doigts afin de faciliter l’ouverture du panneau.

À l’arrière du boîtier, la disposition des éléments reflète la conception à double chambre du O11-D Mini V2.
Lian Li y apporte un ajustement notable en remontant l’emplacement du bloc d’alimentation, désormais positionné au-dessus de la cage HDD.
On distingue également l’armature métallique sur laquelle repose le châssis, ainsi que le plan incliné généré par le support de ventilation inférieur.
Contrairement à la façade, cet espace n’est pas comblé et reste donc ouvert, sans traitement esthétique particulier, ce qui reste compréhensible compte tenu de sa faible visibilité une fois le boîtier installé.
Petit aparté : malgré les multiples protections mises en place dans l’emballage, le pied arrière — bien qu’en aluminium — est arrivé avec une légère torsion sur notre exemplaire, probablement causée durant le transport.

L’espace entre la base du châssis et l’armature en aluminium est globalement laissé libre, mais pas totalement.
En effet, sous le plan incliné – correspondant à la zone de ventilation inférieure – se trouve une petite structure en plastique : il s’agit de l’extrémité du tiroir filtre, discrètement intégré, qui permet un accès facile pour le nettoyage sans avoir à retourner le boîtier.

Juste au-dessus, on retrouve cinq équerres d’extension, chacune dotée de multiples orifices rectangulaires destinés à favoriser la circulation de l’air autour des cartes d’extension.
On note également l’absence de renforts entre les équerres, une tendance désormais courante sur les boîtiers récents afin de simplifier l’installation des cartes.

Ces équerres ne sont pas directement fixées à la paroi arrière du châssis, mais montées sur un cadre en acier indépendant, lui-même vissé au châssis principal.
Cette conception modulaire permet de retirer facilement le support d’origine et de le remplacer par celui fourni dans le bundle, si l’on souhaite installer la carte graphique à la verticale.
Une opération que nous détaillerons plus en détail dans une section ultérieure.

À gauche des équerres d’extension, on distingue plusieurs vis montées sur silentblocs, accompagnées de vis à main.
Ces éléments servent à fixer les deux cages HDD, positionnées dans la seconde chambre du boîtier.
Chacune de ces cages est indépendante et entièrement amovible, permettant d’adapter l’agencement interne en fonction des besoins en stockage ou du passage de câbles.

Le support de ventilation arrière accueille un ventilateur de 120 mm.
Il est équipé de points de fixation oblongs, permettant un ajustement en hauteur sur une plage de 40 mm, afin d’optimiser le positionnement du ventilateur en fonction de la configuration interne.

Au niveau de l’emplacement de l’I/O Shield, on remarque la présence d’une petite pièce en plastique fixée sur la partie inférieure de l’ouverture.

Ce cache en plastique se fixe par simple clipsage, en s’appuyant sur les petits orifices rectangulaires présents sur les bords inférieurs de l’ouverture dédiée à l’I/O Shield.

Sans cet accessoire, l’ouverture arrière dépasse la taille standard d’un I/O Shield de carte mère.
Par défaut, le cache est installé dans la partie basse, une configuration adaptée aux cartes mères au format ATX.
L’idée de Lian Li est d’offrir la possibilité d’ajuster la hauteur de la carte mère lorsqu’il s’agit d’un format plus compact, comme le Micro-ATX ou le Mini-ITX.
Dans ce cas, il est possible d’abaisser la carte mère d’environ 20 mm, ce qui libère davantage d’espace au-dessus d’elle et facilite ainsi l’installation de ventilateurs en 140 mm sur la partie supérieure du châssis.
Bien entendu, cette opération nécessite également de repositionner les entretoises sur le plateau de la carte mère en fonction du repositionnement.

L’emplacement de l’alimentation se situe juste au-dessus des cages HDD, à hauteur de la large découpe du plateau de la carte mère permettant un accès direct à l’arrière du socket.
Contrairement à une fixation classique, les points de montage ne se trouvent pas directement sur la paroi arrière du châssis, mais sur un support spécifique en retrait.
L’extrémité inférieure de ce support vient s’insérer dans des encoches prévues à cet effet, tandis que la partie supérieure est maintenue par deux vis.

On distingue l’un des points de fixation du bloc d’alimentation assez facilement, mais il faut observer l’ouverture avec un angle plus prononcé pour apercevoir le point opposé.
En effet, l’ouverture pratiquée dans la paroi arrière du boîtier est légèrement plus étroite que les dimensions standard d’un bloc ATX.
L’astuce de Lian Li pour intégrer une alimentation ATX dans le O11-D Mini V2, sans augmenter significativement la largeur du boîtier (273,3 mm contre 269,5 mm sur la première version), réside dans l’utilisation d’un support spécifique installé en retrait de la paroi arrière.
Ce support est conçu pour dépasser légèrement le montant arrière du châssis, ce qui permet d’y loger une alimentation ATX classique sans modifier en profondeur les proportions du boîtier.
Nous reviendrons plus en détail sur ce support et son intégration dans la seconde chambre dans la rubrique suivante.

Dans la partie supérieure de cette paroi arrière, on retrouve une vis à main dédiée à la sécurisation du panneau en verre trempé latéral.
Elle est accompagnée de trois autres vis à main, positionnées pour maintenir fermement en place le panneau supérieur du boîtier divisé en deux parties, garantissant ainsi une fixation solide tout en restant facilement accessible pour le démontage.

La base du O11-D Mini V2 révèle plusieurs éléments.

Ce qui attire particulièrement l’attention ici, c’est cette large ouverture équipée d’un passe-câble en caoutchouc (grommet), située à la base du châssis.
Son utilité devient évidente lorsqu’on installe une carte mère au format ATX : son bord inférieur vient presque affleurer le fond du boîtier, laissant peu d’espace pour le passage des câbles.
Si les petits câbles issus du panneau de connectique peuvent encore être glissés discrètement, il en va autrement pour des câbles plus volumineux, comme ceux d’alimentation PCIe en provenance de la seconde chambre.
Lian Li répond à cette contrainte en pratiquant cette large ouverture positionnée à cheval entre les deux chambres du boîtier, facilitant ainsi le passage de câbles épais tout en assurant un acheminement propre et fonctionnel.

À l’avant de cette ouverture, on remarque une série de points de fixation alignés.
Ce dispositif permet d’ajuster la position du support de carte graphique situé dans le compartiment principal, afin de s’adapter à la longueur du GPU installé.
Une approche modulaire qui assure une compatibilité étendue tout en garantissant un bon maintien de la carte, quelle que soit sa taille.

Le panneau de connectique prend la forme d’un petit boîtier en plastique, fixé sous la base du châssis à l’aide de vis accessibles depuis l’intérieur du O11-D Mini V2.
Ce module est entièrement amovible, ce qui permet de le repositionner sur la partie supérieure du châssis selon les préférences d’installation ou la disposition du boîtier sur le bureau.

Le tiroir filtre dédié à la ventilation inférieure se positionne juste au-dessus de la base du châssis.
On note que la largeur des ouvertures pratiquées est légèrement inférieure au diamètre standard des ventilateurs de 120 mm, ce qui pourrait, à première vue, limiter le flux d’air.
Cependant, Lian Li compense intelligemment cette restriction en optant pour de larges découpes ouvertes, plutôt que pour une grille de type nid d’abeille présente sur d’autres boîtiers.
Ce choix vise à limiter les pertes de pression tout en maintenant un bon niveau de filtration.

Les armatures en aluminium présentes à l’avant et à l’arrière du châssis font office de pieds pour le O11-D Mini V2.
Chacune d’elles est équipée de patins en caoutchouc à leur extrémité, assurant une meilleure stabilité du boîtier, tout en limitant les vibrations et les risques de glissement sur les surfaces lisses comme un bureau.

Le carénage supérieur se compose de deux parties distinctes.

La partie la plus étroite du carénage est réalisée en aluminium brossé, apportant une touche de finition premium.
Sa largeur correspond exactement à celle de la seconde chambre, marquant visuellement la séparation entre les deux compartiments du boîtier.

À l’avant de cette structure, Lian Li a prévu une ouverture qui, par défaut, est comblée par un cache en aluminium reprenant le même aspect brossé que le carénage.
Il s’agit en réalité du second emplacement prévu pour accueillir le module de connectique du O11-D Mini V2.

La seconde partie du carénage est conçue en acier et se distingue par une large surface grillagée (165 mm sur 385 mm).
Cette grille reprend le même motif que celle présente à l’avant de la porte controlatérale.

Nous dévissons les deux vis à main situées sur le bord arrière du panneau en acier, puis faisons glisser légèrement ce dernier vers l’arrière pour libérer les plots cylindriques qui l’ancrent au châssis.
Ces plots, qui prennent la forme de têtes de vis, sont fixés sur un repli de la structure en acier, contribuant ainsi à renforcer la rigidité de l’ensemble.
On remarque également la présence d’un filtre à poussière positionné sur la face interne de la grille.

Les plots cylindriques disposent d’une gorge qui vient s’insérer dans les orifices prévus sur les bords du châssis, garantissant ainsi une fixation stable et sécurisée du panneau supérieur.
Cette conception assure un maintien fiable tout en permettant un démontage simple et rapide lorsque nécessaire.
Au passage, on apprécie la finition à double biseau appliquée sur les bords des panneaux en verre trempé, qui contribue à une jonction parfaitement alignée et visuellement harmonieuse entre les surfaces vitrées.

Sous la grille du panneau supérieur se cache un support de ventilation capable d’accueillir jusqu’à trois ventilateurs de 120 mm, ou deux ventilateurs de 140 mm.
Les points de fixation sont volontairement décalés vers la porte principale, une disposition astucieuse permettant de maximiser la compatibilité avec les dissipateurs de la carte mère ou les modules de mémoire, en évitant toute interférence lors de l’installation.

Toutefois, on ne retrouve pas de rails de fixation sur toute la profondeur du châssis pour les ventilateurs en 120 mm.
Lian Li fait ce choix afin de préserver une large ouverture dans cette zone pour les ventilateurs en 140 mm sans obstruer une partie du flux d’air.

La présence d’une vis dédiée à ce support de ventilation témoigne de son caractère amovible.
Il est donc possible de le retirer entièrement pour faciliter l’installation des ventilateurs ou d’un radiateur, ce qui s’avère particulièrement pratique dans les configurations où l’espace est restreint autour de la carte mère.

Le retrait du carénage en aluminium suit le même principe que celui du carénage en acier : il suffit de le faire glisser vers l’arrière après avoir libéré la vis à main.
On remarque que la plaque en aluminium est en réalité fixée sur une structure interne en plastique, servant de support rigide tout en réduisant le poids.
Ce carénage dissimule également l’ouverture pratiquée dans la paroi du châssis, prévue pour accueillir le module de connectiques lorsque celui-ci est repositionné en partie haute.

