L’extérieur :
Le VOID X est un boitier au format moyen tour.
Seul l’avant du châssis est habillé d’un carénage, le haut fait partie intégrante de ce châssis.
Cette façade identifie du premier coup d’oeil notre VOID X avec cet “X” qui apparait sous les traits des différentes structures composant le carénage.
Le style demeure relativement sobre, du moins au premier abord. En effet, nous verrons que Kolink aime jouer, d’une manière originale, avec les LED aRGB qui prennent place dans cette façade ainsi qu’un niveau du ventilateur placé à l’arrière du compartiment principal.

La structure de la façade demeure en plastique et avec l’acier du châssis ainsi que le verre trempé, le boitier affiche un poids de 6.5 kg.
La profondeur est de 415 mm sur une largeur de 210 mm et une hauteur de 453 mm.

C’est généralement sur la façade que les différentes marques mettent en avant le design de leur boitier et Kolink ne déroge pas à cette règle.
Le VOID X appartient à la série VOID des boitiers Kolink.
La façade arbore des lignes plus en adéquation avec le nom complet de notre VOID X, et si nous ne voyons pas la lettre “X” se dessiner sur cette façade…

Une façade qui se compose de deux structures.
Nous avons le carénage en plastique noir sur lequel Kolink insère deux triangles en acrylique dotés d’une teinte foncée.

Le sommet des deux triangles pointe vers le centre de la façade.

Le carénage en plastique présente une bordure en marches d’escalier qui plonge dans cette structure sans fond.
Un insert translucide vient souligner le style de cette façade afin de bien mettre en avant la lettre “X”.

Cet insert translucide pointe vers les coins du carénage et va se rehausser de multiples couleurs grâce aux LED aRGB qui prennent place derrière la façade.

Avec son VOID X, Kolink mise tout sur le visuel.
On remarque alors que les deux triangles présentent un aspect réfléchissant.

Et dès que l’on parle de miroir… Xray n’est jamais loin pour s’admirer.

Pour peu que l’on prête un peu plus d’attention à ces miroirs, nous distinguons la répétition du bord d’une structure interne.
Nous devrions donc avoir affaire à un miroir sans tain et l’association de ce dernier avec des LED aRGB annonce la présence d’un effet lumineux que l’on appelle “effet miroir infini”.
La technologie adressable des LED RGB nous permet d’obtenir des effets dynamiques comme nous allons le voir dans la rubrique qui est consacrée au rétroéclairage du VOID X, d’autant que Kolink ne laisse pas apparaitre ces fameuses LED comme c’est généralement le cas.

La porte latérale n’est autre qu’un panneau en verre trempé de 4 mm d’épaisseur occupant toute la surface.
La vitre mesure 383 mm de profondeur sur 440 mm de hauteur.

La façade étant pleine, les ouïes d’aération sont alors déportées sur les montants du carénage en plastique.
Une bande d’une vingtaine de millimètres se compose d’une multitude de petites ouvertures rectangulaires permettant à l’air de s’engouffrer afin d’envahir le compartiment principal.

On note l’absence d’un quelconque système de fixation apparent sur le verre trempé.
Kolink s’est simplifié la tâche en fixant le panneau la vitre sur une armature en acier qui comme une porte latérale classique se fixe à l’arrière du châssis.
Ainsi, nous n’avons aucune vis à main à même le verre et le système d’ouverture de la porte latérale demeure on ne peut plus classique.
Il est à noter que les vis de maintien de la porte ne restent pas solidaires de l’armature métallique.

Afin de bien guider la remise en place de la porte, la base du châssis présente une extension qui vient prendre en charge le bord inférieur de la vitre.
Les pieds en plastique de type Hifi relèvent le boitier de 13 mm.

Dans la partie haute, le verre ne laisse paraitre que deux petits millimètres d’une paroi en acier repliée sur elle-même, correspondant au panneau supérieur du châssis.
La périphérie du verre arbore une bande noire opaque d’une vingtaine de millimètres afin de dissimuler l’armature en acier sur laquelle est scotché la vitre ainsi que les bords du châssis.

La porte controlatérale est entièrement composée d’acier. Sa surface totalement pleine s’étend sur toute la hauteur et la profondeur du boitier jusqu’à ce que son bord antérieur soit en contact avec le carénage plastique de la façade.

Nous retrouvons les ouïes d’aération disposées sur le montant opposé de la façade, occupant toute la hauteur de ce dernier.

Tout comme le panneau en verre trempé, la porte en acier ne laisse paraitre que deux petits millimètres du Top du châssis.

La base s’étend afin de prendre en charge le bord inférieur de la porte et nous retrouvons les pieds, style Hifi, qui apportent une touche gris argent à l’ensemble du VOID X.

On retrouve à l’arrière une répartition standard des emplacements.

L’alimentation se positionne donc en partie basse.
On note que le châssis du VOID X bénéficie du même type de peinture que celle présente sur la porte controlatérale.
Par contre, le filtre recouvrant la grille de cet emplacement ne se présente pas sous la forme d’un tiroir accessible depuis l’arrière du boitier.

Au-dessus, nous avons 7 équerres PCI ajourées.

On note que trois d’entre elles affichent un aspect Mesh alors que les quatre autres disposent de petites ouvertures rectangulaires.
Mais ce que l’on remarque surtout c’est que les trois premières sont fixées par des vis tandis que les autres équerres sont serties au châssis par deux points de soudures.
Une manière pour Kolink de réaliser quelques petites économies…
Il est vrai qu’une majorité des configurations actuelles ne disposent que d’une carte graphique en tant que carte fille et donc les équerres les plus basses sont rarement retirées.

Par contre, la marque n’hésite pas à intégrer un système de montage de la carte graphique à la verticale.
Nous le répétons, Kolink mise tout sur le visuel et rien de tel que de positionner la carte graphique dans ce plan pour apprécier comme il se doit sa face ventilée à travers le verre trempé, surtout si elle s’accompagne de quelques LED RGB.
A savoir si un tel emplacement demeure efficace, c’est ce que nous verrons lors du montage de notre configuration.

Toujours est-il que le type de fixation est astucieux.
La partie haute du système dispose d’une vis à main que n’est pas là pour actionner un quelconque volet afin de combler le vide au-dessus des deux équerres.

Sur le VOID X, le système de fixation se présente sous la forme d’un support amovible et nous allons pouvoir installer ce support directement sur la carte graphique avant de l’insérer dans le boitier par l’arrière du châssis.
On regrette que Kolink n’ait pas aussi repris ce système pour le bloc d’alimentation.

En haut, nous avons l’emplacement de l’I/O Shield avec à ses côtés une grille en nid d’abeilles pouvant accueillir un ventilateur en 120 mm.
La forme oblongue des points de fixation permet d’ajuster la position en hauteur du ventilateur, voire du radiateur, sur une quinzaine de millimètres.

La base du châssis.
Un châssis qui comporte d’ailleurs un bon nombre de similitudes avec celui du Balance.

Le filtre dédié à l’emplacement de l’alimentation n’est donc point assujetti à une armature en plastique et ne peut donc être retiré depuis l’arrière du boitier.
Il nous faut alors soulever le boitier pour pouvoir retirer le filtre de ses encoches afin d’effectuer sa maintenance.

Il dissimule la grille en nid d’abeilles spécifique au bloc d’alimentation.

Dans la partie avant de la base du VOID X, nous rencontrons toute une série d’encoches dans lesquelles viennent s’ancrer les points de fixation de la cage HDD se trouvant juste au-dessus.
Les vis sont montées sur des silentblocs. Ces silentblocs se glissent en force dans la partie la plus étroite des points d’ancrage, cela permet de ne pas avoir à soulever le boitier si nous voulons décaler la cage HDD.
Nous constatons que les encoches se repartissent sur 4 rangées. Les deux rangées extrêmes sont utilisées par la cage HDD alors que les deux rangées internes vont nous servir à fixer un disque dur 3.5″ directement sur la base du boitier.
On note que certains enfoncements à proximité des encoches disposent d’un orifice. La présence de cet orifice s’explique par le fait que sur le Balance, Kolink sécurise la fixation de la cage HDD par une vis à main, système qui ne s’avère finalement pas si utile.

Le bord inférieur de la façade dispose d’une large ouverture.
Sa fonction principale est de faciliter la désolidarisation de ladite façade par rapport au châssis.
On peut aussi penser que cela permet à l’air de s’engouffrer à ce niveau afin de pénétrer à l’intérieur du compartiment principal, mais une structure blanche semble faire obstacle.

Chaque pied est indépendant les uns des autres et ils sont fixés au châssis par une vis.
Ils disposent d’un patin en mousse caoutchoutée qui limite la transmission des vibrations au sol tout en permettant de bien caler le boitier sur ledit sol.

Le Top du VOID X.

Il est en grande partie occupé par un filtre.

Sa structure est souple et dispose d’une bande magnétique placée sur toute sa périphérie qui assure sa fixation sur le châssis en acier.

Le filtre couvre une large grille en nid d’abeilles proposant deux emplacements pour ventilateur en 120 mm ou en 140 mm.

La position des points de fixation est décalée vers la porte principale afin de minimiser les conflits avec les composants de la carte mère.
On note que ces orifices ne présentent pas de forme oblongue afin d’ajuster la position du ventilateur ou du radiateur.

A l’avant de cette grille, nous avons le panneau des connectiques.
Il présente de gauche à droite :
- Bouton Power
- LED Power (bleue) et LED activité disque (rouge)
- Bouton Reset
- Bouton LED
- 2 ports USB 3.0
- 2 ports USB 2.0
- Prises audio

Kolink ne refait pas la même erreur que sur son boitier Balance et intègre bien deux ports USB 3.0 sur son VOID X.
On note la position antagoniste de ces deux connectiques !
Certes, le boitier ne dispose pas de port USB 3.1 Gen 2, mais à la place, nous avons le bouton LED qui permet d’interagir directement avec le contrôleur aRGB interne et de passer ainsi en revue les différents effets d’éclairage qu’il propose.


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