Montage :
On commence par le disque dur 3.5″.
Avant de l’installer, nous devons insérer les épaisses rondelles qui accompagnent les vis spécifiques au niveau des points de fixation dédiés au format 3.5″.

La fixation du disque dur se fait par en dessous avec les vis UNC-6.32 dotées d’une partie lisse correspondant à l’épaisseur des rondelles en caoutchouc.
Ainsi, ces dernières jouent le rôle de silentbloc et isolent le disque dur de la structure en acier du tiroir.

En l’absence d’un dispositif basé sur des silentblocs pour le format 2.5″, nous conseillons de n’installer qu’un SSD.
La fixation s’effectue aussi par en dessous avec 4 vis M3.

Nous insérons ensuite les tiroirs dans leur logement sous l’emplacement du bloc d’alimentation.
La fixation est assurée par une vis UNC-6.32 accompagnée de sa rondelle rouge.
Nous avouons que nous ne serions pas contre la présence de vis à main que ces simples vis. Toutefois, le montage des unités de stockage requiert nécessairement l’utilisation d’un tournevis cruciforme.

Un outil que l’on utilise aussi pour l’installation des SSD au dos du plateau de la carte mère.
En effet, avant de les installer il nous faut équiper le SSD des rondelles en caoutchouc qui leur sont dédiées.

Ces épaisses rondelles présentent un diamètre plus large d’un côté que de l’autre.
Le plus grand diamètre se positionne tout contre la paroi du SSD.
Nous installons les rondelles à l’aide des vis spécifiques qui les accompagnent.

Une fois le SSD équipé de ses silentblocs, nous pouvons l’insérer au niveau des points de fixation situés sous la large ouverture donnant accès à l’arrière du Socket de la carte mère.
On s’arrange pour orienter le SSD afin d’avoir sa connectique tournée vers le bas du boitier.

L’installation de l’alimentation requiert la fixation de son support sur la paroi arrière du bloc.
Nous n’avons qu’un sens pour installer ce support.

Il se fixe alors de manière à ce que la face ventilée de l’alimentation soit orientée vers l’avant du boitier une fois positionné sous le cache-alimentation.
Le ventilateur puise l’air à travers les ouïes d’aération disposées sur le montant antérieur des deux cadres du châssis.
L’air réchauffé par les composants électroniques de l’alimentation est alors expulsé vers le haut du boitier et s’évacuera par les ouïes d’aération supérieure avec l’aide éventuelle d’un ventilateur que l’on positionne juste au-dessus du bloc.
Du coup, pour peu que nous installions un AIO doté d’un radiateur 360 dans le haut du boitier, la partie du radiateur qui surplombe l’emplacement de l’alimentation n’aura pas d’autre choix que de récupérer cet air chaud…

En retirant les tiroirs HDD, on peut aisément accéder au branchement des câbles sur le bloc.

Le cache-alimentation ne couvre pas toute la hauteur du boitier, cet aspect nous permet de brancher le cordon interne au dos du bloc et d’accéder à l’interrupteur.
Cela implique que la prise coudée demeure visible à travers le panneau en verre trempé.

Mais ce que nous voyons surtout c’est l’étiquette présente sur la partie supérieure de notre alimentation à travers les ouvertures du cache-alimentation, du moins dans notre cas.

L’installation de la carte mère s’effectue avec 9 vis UNC-6.32.
Nous vous laissons le soin d’insérer ou non les rondelles rouges.

Les deux ouvertures présentes sur le bord supérieur du plateau de la carte mère sont idéalement proportionnées afin de glisser le ou les câbles CPU.

L’installation d’un radiateur de Watercooling de type AIO dans la partie haute du boitier ne pose pas de problème, et ce quelle que soit la taille du radiateur (120, 240, 360 ou 280).
Ce dernier a une épaisseur de 27 mm et nous disposons d’une soixantaine de millimètres avant de venir à hauteur du PCB de la carte mère.

Nous rappelons que l’installation de ventilateurs ou même du radiateur d’un AIO dans cette partie du boitier est facilitée par la conception sous forme de tiroir du support.
On tire le tiroir vers soi après avoir retiré les deux vis du côté des coulisses.
On fixe le radiateur et ventilateur(s).
On repousse le tiroir et nous remettons les vis en place.

Notre H75 demeure à bonne distance du bord supérieure de la carte mère et donc des barrettes mémoires ou des différents dissipateurs.
On peut envisager d’installer un radiateur de 35 mm d’épaisseur faisant partie d’un circuit de Watercooling personnalisé. Cependant, ce n’est pas cet élément qui va compliquer l’installation d’un tel circuit au sein de l’UMX6, mais plutôt l’intégration de la pompe accompagnée de son réservoir.

Afin d’installer la carte graphique, nous retirons les équerres qui correspondent à son emplacement.
On note l’absence de renfort entre chaque équerre. Cet aspect permet de ne pas empiéter sur les sorties vidéos des cartes graphiques.

Afin de positionner l’équerre de la carte graphique au niveau de ses points de fixation, on fait glisser le cache sans pour autant le déposer.
Ce cache dispose d’orifices pour insérer le tournevis et ainsi remettre en place les vis.

L’UMX6 permet d’installer une carte mesurant jusqu’à 330 mm de long.

Après, nous butons contre la paroi du cache-alimentation.
Notre GTX 1080Ti, avec ses 298 mm, ne pose pas de problème, mais elle ne laisse plus beaucoup de place afin de procéder à l’installation d’un combo pompe/réservoir appartenant à un circuit de Watercooling personnalisé.
Les dimensions de l’UMX6 limitent une installation de ce type de Watercooling, toutefois cela reste dans le domaine du possible. Il nous faudra plutôt tabler sur un réservoir de petite taille tout en étant accompagné d’une pompe de type DDC.

On profite de la présence des trois petites ouvertures positionnées sur le bord inférieur du plateau de la carte mère pour glisser les câbles issus du panneau des connectiques du boitier.
Par ailleurs, on constate que la base est à bonne distance de la carte mère.

Nous effectuons le branchement des différents câbles issus de l’alimentation.

Les différents points d’ancrage sont bien positionnés pour assurer le rangement des câbles du côté des coulisses.
Dans ce boitier, nous faisons cheminer le câble CPU dans la partie haute des coulisses.

Nous glissons certains câbles dans la goulotte générée par le repli à 180 ° du bord inférieur du plateau de la carte mère.

La découpe quelque peu atypique de la large ouverture ne vient pas brider l’accès à l’arrière du Socket du moins pour notre carte mère.

On essaie de ranger au mieux les câbles en évitant de superposer les câbles PCIe avec le gros câble ATX, afin de ne pas gêner la fermeture de la porte controlatérale.
Pour rappel, cette porte est entièrement constituée de verre trempé et l’on ne peut pas dire que son aspect fumé soit assez prononcé pour plonger les coulisses dans la pénombre…
Et pour peu que l’on utilise des câbles dotés d’un gainage blanc…
Bref, Jonsbo, il est temps de renforcer l’aspect fumé de cette partie du boitier quitte à rendre le verre quasiment opaque. Les coulisses restent des coulisses…

Sur un plan Aircooling, nous disposons d’un confortable espace de 169 mm pour le ventirad avant qu’il ne rentre en contact avec la porte principale.

Nous remettons en place cette dernière.

Tout comme le panneau controlatéral, l’aspect fumé est tout aussi léger.
Cela permet du coup de bien visualiser les composants de notre configuration et d’apprécier l’éventuel rétroéclairage dont disposent certains de ces composants.
Lorsque l’on déplace l’UMX6, nous évitons de passer la main sous le carénage en aluminium pour ne pas risquer de le plier sous le poids du boitier une fois la configuration en place. Nous glissons les mains sous la base du châssis.

