Montage :
La cage HDD du Y60 dispose de deux tiroirs.
Dans chacun de ces tiroirs, nous pouvons installer un disque dur 3.5″ en utilisant 4 vis UNC-6.32 incluses dans le bundle.
Les tiroirs disposent de points de fixation propres à l’installation de SSD.
Nous pouvons ainsi installer un SSD sur le fond de la structure en utilisant 4 vis M3.
On peut même installer un second SSD par dessus le premier.
La fixation s’effectue sur le côté avec seulement 2 vis M3.
Il ne reste plus qu’à insérer les tiroirs dans leur logement.
Nous n’avons aucune difficulté à installer le bloc d’alimentation dans l’antichambre du Y60.
On utilise les 4 vis UNC-6.32 spécifiques et l’on veille à orienter la face ventilée du bloc vers la porte controlatérale.
L’installation de la carte mère s’effectue avec 9 vis M3. L’entretoise centrale dispose d’un déport de centrage.
Si ce n’est pas déjà fait, il nous faut d’abord désolidariser la partie supérieure du Riser de son attache sur l’une des équerres horizontales.
Par contre, il n’est pas nécessaire de retirer l’extrémité distale fixée sur la base du compartiment principal.
Le fait de retirer l’ensemble des panneaux en verre trempé donne un accès total au compartiment principal.
On peut aller jusqu’à retirer le support de ventilation supérieur pour complètement dégager l’accès par le haut du châssis.
L’ouverture positionnée sur le bord supérieur du plateau de la carte mère permet de glisser facilement les différents câbles et notamment les câbles CPU.
Le PCB de notre carte mère qui est au format ATX vient se positionner juste au niveau des principaux passages de câbles.
Si nous installons une carte mère au format E-ATX, le PCB se superpose automatiquement à ces passages.
Toutefois, HYTE a positionné ces derniers en retrait sur le biseau du plateau de la carte mère ce qui permet de glisser les câbles derrière le PCB pour ensuite les faire revenir sur les différentes prises de la carte mère.
Que ce soit pour une installation de ventilateurs en 140 mm…
… Ou de ventilateurs en 120 mm, la place disponible est limitée par la présence des dissipateurs de la carte mère, soit un peu plus de 35 mm.
Toutefois, nous rappelons que HYTE permet d’installer un éventuel radiateur de Watercooling au-dessus du support de ventilation.
On constate que ce support ne vient pas contre l’avant du châssis, et ce afin de laisser passer les tuyaux.
Par ailleurs, la paroi supérieure du châssis dispose d’une encoche correspondant au profil du radiateur.
Le support étant pris en sandwich entre les ventilateurs et le radiateur de notre AIO, il nous faut d’abord retirer lesdits ventilateurs avant de positionner le radiateur au-dessus du support.
Support qui, rappelons-le, est amovible (fort heureusement).
Notre AIO est équipé d’un radiateur en 240.
On peut envisager de le glisser dans l’une des ouvertures correspondant à l’emplacement des ventilateurs dans le but d’ajuster sa position plus en arrière du boitier.
Toutefois, les points de fixation du support ne seront pas tous superposables aux points de fixation du radiateur.
Une fois le radiateur positionné sur le support, on installe les ventilateurs sous le support et l’on insère les différentes vis pour assurer la fixation de l’ensemble.
La distance étant supérieure à 35 mm, on peut envisager d’installer des ventilateurs de 30 mm d’épaisseur sans qu’ils viennent au contact de la carte mère.
Dans le cas d’une installation d’un radiateur en 360 dans la partie haute du boitier, nous conseillons de brancher au préalable les câbles CPU.
Le support de ventilation supérieure est conçu de telle manière à (bien sûr) laisser passer les tuyaux vers le compartiment principal.
La clairance maximale au-dessus du support est de 30 mm.
Toutefois, on ne peut installer qu’un radiateur embarquant une ventilation en 120 mm (taille maximale de 360).
En effet, le biseau du boitier et la structure du support ne permettent pas d’installer un radiateur équipé de ventilateurs en 140 mm.
Avant d’installer la carte graphique, on fait passer les différents câbles venant se brancher sur les prises positionnées sur le bord inférieur de la carte mère.
Les ouvertures du plateau de la carte mère demeurent assez larges et la grande encoche réalisée sur la base du compartiment principal facilite la tâche.
On regrette juste que HYTE garde les fils colorés du câble audio.
La carte mère étant en place, on peut alors brancher le Riser sur son port PCIe.
On veille bien sûr à retirer le manchon en plastique qui protège la connectique.
Le carénage en plastique est fixé sur l’une des petites équerres horizontales par deux vis.
Comme toutes ces équerres disposent de ces points de fixation, cela nous permet ainsi d’ajuster la hauteur de la prise PCIe du Riser en fonction de l’emplacement du port PCIe de la carte mère.
Nous pouvons glisser le ou les câbles PCIe par l’ouverture présente sur la base grillagée du compartiment principal.
Toutefois, nous rappelons que nous avons aussi les deux ventilateurs sous cette grille.
Il existe cependant une marge d’une quinzaine de millimètres pour faire passer les câbles PCIe.
Quoi qu’il en soit, nous devons retirer l’un de ces ventilateurs…
… Afin de glisser le câble PCIe venant de l’antichambre vers l’ouverture.
On repositionne le ventilateur et l’on s’assure que le câble ne gêne pas le mouvement des pales.
Ce cheminement du câble PCIe demande d’effectuer quelques opérations, aussi nous pouvons opter pour une autre solution qui consiste à glisser le câble par le passage latéral inférieur.
Mais, le fait de glisser le câble PCIe sous la base du compartiment principal optimise la dissimulation dudit câble qui remonte ainsi tout contre la backplate.
C’est toujours mieux que de voir le câble traverser l’espace entre la carte et l’ouverture du plateau de la carte mère.
En fonction de l’épaisseur de la carte graphique, on retire le nombre adéquat d’équerres verticales.
Puis nous installons la carte graphique dans le boitier en nous assurant qu’elle soit bien connectée sur le Riser.
Nous relevons une distance de 35 mm séparant la face ventilée de notre carte graphique du panneau en verre trempé.
Bien sûr, cette distance tend à diminuer en fonction de l’épaisseur du système de refroidissement de la carte graphique.
Pour information, notre RTX 3060ti mesure 41 mm d’épaisseur. HYTE recommande une épaisseur inférieure à 60 mm afin d’assurer le bon refroidissement de la carte graphique.
Le Y60 propose moins de place que le Y40 en raison de la présence de l’alimentation dans l’antichambre, mais on devrait pouvoir compter sur les deux ventilateurs, installés dans la base du boitier, qui vont engendrer un flux d’air donnant directement sur la carte graphique.
La longueur maximale de la carte est de 375 mm.
Toutefois, son installation exclusive dans le plan vertical laisse un large espace devant le support de ventilation latérale.
Dans notre montage, nous n’utilisons pas cet emplacement de ventilation.
Celui-ci peut accueillir deux ventilateurs en 120 mm ou en 140 mm, ainsi qu’un radiateur de Watercooling en 240 ou 280.
Nous finalisons le branchement des différents câbles issus de l’alimentation et des ports USB du panneau des connectiques du Y60.
Les nombreux points d’ancrage sont bien appréciables pour assurer le rangement des câbles du côté des coulisses.
On installe les différents panneaux en verre trempé en commençant par le panneau central.
Puis nous installons le panneau de la façade.
Et nous terminons par la porte principale.
Le Y60 dispose d’un espace de 160 mm pour l’installation d’un ventirad.
Nous refermons la porte controlatérale.
L’absence du cache-alimentation optimise la visibilité sur le compartiment principal par rapport au Y40.
En effet, nous n’avons plus ce gros bloc qui comble la partie inférieure des parois en verre trempé.
De plus, le Y60 propose une façade qui se prolonge jusqu’à la porte controlatérale contrairement à d’autres boitiers à double compartiment comme le H9 de chez NZXT ou le O11 Vision de chez Lian Li.
La vue sur nos composants est “clairement” dégagée que ce soit sur le côté, sur l’angle à 45° ou sur le devant (c’est mieux avec le câble PCIe qui court le long de la backplate, non?).
Aucun élément du châssis ne vient arrêter notre regard sur cet espace, un “bow-window” des temps modernes.
