L’extérieur :
HYTE étend la vue panoramique sur le compartiment principal en rajoutant un panneau en verre trempé entre les deux autres baies vitrées du Y40.
Une vue supplémentaire qui se positionne à 45° tout en demeurant exempte d’un quelconque montant métallique qui viendrait perturber, arrêter le regard que l’on porte sur l’intérieur du boitier.
Comme à son habitude, HYTE ne propose aucune loupiote et respecte ainsi le choix de chacun pour ce qui est d’apporter un quelconque éclairage afin de sublimer notre configuration.
Cette paroi centrale engendre un biseau qui permet au Y60 de se différencier de son petit frère. L’aménagement interne a aussi été repensé avec la disparition du cache-alimentation pour une conception à double compartiment.
Toutefois, on retrouve dans les grandes lignes le style du Y40 avec notamment les larges structures se positionnant dans la partie basse et la partie haute du boitier.
Le Y60 mesure 285 mm de large sur 465 mm de profondeur pour une hauteur totale de 462 mm.
Pour rappel, le Y40 mesure 240 mm de large sur 439 mm de profondeur pour une hauteur totale de 472 mm.
La façade est totalement occupée par un panneau en verre trempé de 4 mm d’épaisseur.
Cette paroi mesure 215 mm de large sur 340 mm de hauteur.
Comme évoqué plus haut, nous n’avons aucun élément du châssis derrière cette vitre, que ce soit un emplacement de ventilation, ni même le montant externe dudit châssis. Ainsi HYTE privilégie la vue panoramique sur le compartiment principal.
C’est assez bluffant et inhabituel, surtout avec le panneau supplémentaire, de 95 mm de large, qui se positionne à 45° afin d’adoucir la transition sur la porte latérale. De plus, l’absence de cache-alimentation permet de ne plus avoir cette masse noire visible à travers la partie basse des baies vitrées.
HYTE a aussi travaillé sur les coulisses qui demeurent à distance de cette façade, ne laissant que le support de ventilation latérale venir se positionner tout contre la porte controlatérale.
Nous retrouvons donc le style du Y40 avec la présence d’un bandeau métallique qui se révèle être plus large, passant de 25 mm à 45 mm.
Cette structure se dispose aussi bien sous les panneaux en verre trempé qu’au-dessus de ces derniers.
Bien sûr, les deux bandeaux suivent le biseau engendré par la vitre centrale.
Point de pièces du châssis au niveau des montants des vitres, celles-ci sont presque au contact l’une de l’autre. Un léger espace est généré par la présence de la structure métallique prenant en charge l’extrémité supérieure de la paroi centrale.
Toujours dans le but d’optimiser la vue panoramique et ne rien laisser perturber notre regard, HYTE ne met pas en place de bandes noires sur ces montants, bandes que l’on retrouve sur le reste de la périphérie du verre afin de dissimuler les armatures métalliques.
Sous le bandeau inférieur, on devine la plaque métallique qui correspond à la base du châssis.
Base sur laquelle sont fixés les pieds du Y60 qui relèvent ce dernier d’une quinzaine de millimètres.
Positionné en partie basse de la façade sur le Y40, HYTE profite de la présence du biseau sur le Y60 pour y intégrer le panneau des connectiques.
Nous avons de gauche à droite :
- Prise audio
- Port USB 3.2 Gen 1
- Bouton Power avec sa LED (blanche)
- Port USB 3.2 Gen 1
- Port USB 3.2 Gen 2 type C
De plus en plus de boitiers proposent une prise audio unique réunissant la prise casque et la prise microphone dans un seul port. HYTE pense à ceux qui possèdent un casque-micro, doté d’un câble distinguant les deux prises, en fournissant l’adaptateur qui va bien.
La position basse du panneau des connectiques favorise bien sûr l’installation du Y60 sur le bureau.
Une armature en acier, fixée sur la face interne de la paroi vitrée, se prolonge de l’extrémité supérieure de la façade vers son montant externe tout en protégeant la bordure du verre.
Le troisième panneau en verre trempé n’est autre que la porte latérale du boitier.
Il mesure 355 mm de largeur sur 340 mm de hauteur.
Le bord inférieur des différentes vitres se glisse derrière le carénage en acier de la base, une excellente manière de sécuriser la mise en place de ces panneaux notamment lors de la repose de ces derniers.
Le bord supérieur vient à fleur du carénage supérieur du Y60.
HYTE a pris soin d’arrondir les arêtes des différentes structures métalliques.
On apprécie la finition et la qualité d’assemblage.
Point de système de fixation visible sur la face externe des différentes parois, HYTE utilise des points de fixation interne que nous décrivons dans la rubrique suivante.
Toutefois, la marque a revu le système d’ouverture des portes latérales par rapport au Y40.
Le semblant de poignée présent sur le montant arrière de la vitre du Y40 laisse place à un taquet plus facile à agripper. De plus, la fermeture de la porte est maintenant sécurisée par une vis à main.
La porte controlatérale est en acier.
Toutefois, elle n’est pas pleine.
Elle présente une large grille prenant la forme d’un “L”.
La zone verticale donne essentiellement sur l’emplacement de ventilation latérale du châssis.
La zone horizontale se superpose à l’emplacement du bloc d’alimentation qui dans le Y60 prend place dans les coulisses ou plutôt dans l’antichambre.
On constate la disparition des bandeaux métalliques de ce côté du Y60que ce soit dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure.
Le système de fixation est identique à la porte latérale vitrée.
En raison d’une conception du boitier à double compartiment, nous avons à l’arrière du châssis une répartition spécifique des différents emplacements.
En partie basse, on remarque la présence de trois points d’ancrage.
Nous avons du côté des larges coulisses l’emplacement pour l’alimentation qui est alors positionnée à la verticale.
On remarque par ailleurs que HYTE identifie les différents emplacements comme ici avec la mention “power”.
A ses côtés, nous avons un bon nombre d’équerres.
C’est l’autre spécificité des boitiers HYTE en plus des baies vitrées.
La marque favorise…
En fait, la marque ne permet d’installer la carte graphique qu’à la verticale.
C’est d’ailleurs clairement indiqué sur la paroi arrière du châssis.
Ainsi nous avons 7 équerres disposées à l’horizontale dont la taille ne correspond pas à celle de l’équerre d’une carte graphique mais plus à celle d’une carte d’extension ou d’une carte contrôleur.
Ayant réduit la longueur de ces équerres, HYTE peut alors reculer la première équerre verticale par rapport à la porte vitrée du boitier.
Bien sûr, l’espace laissé libre entre la vitre et la carte graphique dépend de l’épaisseur du système de refroidissement de cette dernière.
Même si la largeur du Y60 est de 285 mm contre 240 mm pour le Y40, il faut prendre en compte le déport de l’alimentation du côté des coulisses. De ce fait, on peut noter que nous n’avons que 3 équerres verticales contre 4 équerres sur le Y40.
On peut d’ailleurs lire sur les spécifications du boitier que l’épaisseur maximale de la carte graphique ne doit pas être dépassée 75 mm tout en recommandant une valeur inférieure à 60 mm pour favoriser le refroidissement de ladite carte graphique.
La valeur maximale est de 94 mm sur le Y40.
Les petites équerres disposent de deux points de fixation permettant ainsi d’ajuster la hauteur de la connectique du Riser que l’on branche sur le port PCIe de la carte mère.
Au-dessus, nous avons l’emplacement de l’I/O Shield qui s’accompagne de l’emplacement pour un ventilateur en 120 mm.
On constate que la grille ne dispose pas de points de fixation spécifiques au ventilateur, ce dernier utilise les espaces entre les barreaux.
On peut ajuster la hauteur dudit ventilateur sur une douzaine de millimètres.
Tout contre l’I/O Shield, nous avons deux autres points d’ancrage.
HYTE nous permet ainsi d’optimiser le rangement des câbles en sortie du boitier, tout en les regroupant vers la porte controlatérale afin de les dissimuler au maximum une fois le Y60 posé sur le bureau.
Au-dessus de l’emplacement de l’alimentation, nous avons deux tiroirs pour les unités de stockage, “storage” en anglais dans le texte.
Maintenus par deux vis à main sur la paroi du châssis, les tiroirs se révèlent être extractibles par l’arrière du boitier.
Toutefois, il n’y a pas de dispositif de branchement de type “Hot Swap”.
Chaque tiroir est en acier, ils peuvent accueillir un disque dur 3.5″ ou 2 SSD.
On remarque que la marque a réalisé une découpe de son logo à même la structure.
Tout en haut de la paroi arrière, nous avons une encoche qui facilite le retrait de la plaque supérieure du Y60.
La base du Y60 reprend le style de la base du Y40 du moins le design des pieds avec cette inclinaison à 45° de l’une des extrémités.
Par contre, il en est tout autre au niveau de la grille.
Pour rappel, nous avons deux filtres accessibles sur les côtés du Y40.
L’un de ces filtres se superpose à l’emplacement de l’alimentation tandis que le second recouvre l’emplacement pour un ventilateur.
Sur le Y60, l’alimentation étant déportée dans les coulisses, HYTE confectionne une base aérée baptisée : “Cold Floor Cooling”.
Une grille en plastique recouvre l’emplacement de la ventilation inférieur du Y60.
Elle dispose de deux taquets permettant l’ouverture de la trappe.
Cela implique de basculer le boitier pour accéder à ladite trappe.
HYTE installe deux ventilateurs en 120 mm, Flow FA12, qui vont insuffler de l’air dans le compartiment principal.
Ils sont fixés à même la paroi inférieure du châssis dont les replis de la structure engendrent ce compartiment spécifique à cette ventilation.
On remarque la présence de points de fixation permettant d’installer des ventilateurs en 140 mm.
La trappe est bien sûr filtrée.
Tout autour de la trappe, la plaque en acier constituant la base du Y60 est fixée sur la paroi inférieure du châssis par des rivets.
Tout comme sur le carénage supérieur du boitier, HYTE réalise un léger biseau afin d’arrondir les différentes arêtes.
Les structures des pieds du Y60 demeurent en plastique.
Elles disposent de patins en caoutchouc qui assurent le contact avec le sol et limitent la transmission des vibrations tout en scotchant le boitier sur ledit sol.
La partie supérieure du boitier révèle une large grille qui occupe toute la superficie du carénage en acier.
On retrouve cette forme en “L” vue sur la porte controlatérale, si ce n’est que cette fois-ci, l’angle du “L” est raboté afin de suivre le biseau engendré par le panneau en verre trempé central.
En glissant nos doigts dans l’encoche présente sur la paroi arrière du boitier, on peut alors exercer une pression sur le carénage supérieur afin de le libérer de son emprise sur le châssis.
Le carénage est constitué d’une plaque en acier sur laquelle HYTE installe sur sa face interne une armature en plastique.
Cette armature dispose du système de fixation se présentant sous la forme de plots de centrage cylindriques associés à des plots sphériques.
Ces derniers viennent s’insérer en force dans leur logement en plastique (orifice à gauche sur la photo).
On remarque la présence d’un joint en mousse sur toute la périphérie de la paroi supérieure du châssis comme si HYTE réalisait un joint d’étanchéité.
La grille du carénage supérieure est filtrée.
Ce filtre s’intercale entre la plaque en acier et l’armature en plastique.
Le retrait du capot du Y60 permet d’accéder à l’emplacement de ventilation supérieur du boitier qui se présente sous la forme d’un support en acier amovible comme en témoigne la présence des différentes vis.
Ce support peut accueillir jusqu’à trois ventilateurs en 120 mm ou deux ventilateurs en 140 mm.
La forme oblongue des points de fixation permet d’ajuster la position d’un éventuel radiateur de Watercooling (taille maximale 360 ou 280).
A ce propos, HYTE préconise une épaisseur de 30 mm pour le radiateur de Watercooling, car nous le positionnons au-dessus du support.
En effet, la structure de ce dernier est conçue comme un panier recevant ainsi le radiateur sans avoir à l’installer dans le compartiment principal.
(schéma issu du manuel d’utilisation).
Deux larges ouvertures donnent sur les coulisses ou comme se plait à l’appeler HYTE, sur l’antichambre du Y60.
Comme elles se superposent à la grille du carénage supérieur du boitier, cela permet d’avoir une aération passive de l’antichambre dans laquelle prennent place l’alimentation ainsi que le stockage.
