Montage :
Point de cage HDD traditionnelle dans l’Arx 700 White ARGB. Ici, les unités de stockage sont réparties sur différents emplacements disséminés dans le châssis, une approche qui met clairement l’accent sur le format 2,5″, plus compact et plus souple à intégrer.
Avant toute installation, il est nécessaire d’équiper chaque unité de stockage de rondelles en caoutchouc, fournies dans le bundle.
Dans le cas d’un SSD, on utilise ensuite quatre vis à épaulement de type M3 pour assurer la fixation sur le support.
Il est important de positionner correctement chaque rondelle : le diamètre le plus large doit impérativement être plaqué contre la paroi du SSD.

Il est tout aussi important de ne pas trop serrer les vis lors de la fixation.
Même si la partie lisse de la vis à épaulement est censée correspondre à l’épaisseur de la rondelle en caoutchouc, un serrage excessif finit inévitablement par écraser la rondelle, et plus particulièrement sa gorge interne.

En effet, dans ce cas extrême, un écrasement excessif des rondelles peut compromettre l’installation correcte de l’unité de stockage.
Les différents emplacements du boîtier sont dotés d’orifices de forme spécifique, précisément conçus pour accueillir ces rondelles en caoutchouc. Si celles-ci sont déformées, elles ne s’insèrent plus correctement, ce qui peut entraîner une fixation instable.

Comme pour le SSD, le disque dur 3,5″ — le seul que le boîtier peut accueillir — doit lui aussi être équipé de rondelles en caoutchouc, fournies dans le bundle.
La fixation s’effectue à l’aide de quatre vis à épaulement au pas UNC 6-32. Ce montage permet de limiter les vibrations générées par le disque mécanique tout en assurant une fixation stable dans les orifices prévus à cet effet.

Du côté des coulisses, on trouve deux emplacements pour SSD positionnés juste sous la grande baie donnant accès à l’arrière du socket CPU.
Pour faciliter le routage des câbles d’alimentation et de données, il est conseillé d’orienter le SSD avec la connectique dirigée vers la base du châssis. Cette disposition permet un acheminement plus direct des câbles vers l’alimentation et les connecteurs SATA de la carte mère, tout en maintenant une organisation propre à l’arrière du boîtier.

Le plateau du cache-alimentation dispose également de deux emplacements supplémentaires pour SSD.
Là encore, il est recommandé d’orienter le SSD avec sa connectique dirigée vers les larges ouvertures situées à proximité. Cette orientation permet un passage direct et discret des câbles vers l’arrière du boîtier, simplifiant le branchement tout en préservant une esthétique soignée dans le compartiment principal.
Dans tous les cas de figure rencontrés sur ce boîtier, il est préférable d’utiliser des prises SATA droites plutôt que coudées. Ces dernières peuvent se révéler mal adaptées à l’espacement ou à l’orientation des connecteurs, surtout sur les emplacements plats comme ceux du cache-alimentation ou de la paroi arrière.

Un autre emplacement pour SSD se situe dans le compartiment inférieur, juste à l’avant de l’emplacement dédié au bloc d’alimentation. Il utilise le même système de fixation avec rondelles en caoutchouc que les autres points de montage.

Cet emplacement est compatible avec les unités de 2,5″ mais propose également des points de fixation dont l’entraxe correspond à celui d’un disque dur 3,5″, offrant ainsi plus de flexibilité selon les besoins en stockage.

On remarque également que cet emplacement dispose d’un orifice taraudé, présent aussi bien pour les points de fixation d’un SSD que pour ceux d’un disque dur 3,5″.
C’est précisément là qu’intervient la vis à main fournie dans le bundle. Si elle peut être utilisée dans les deux cas, elle se révèle surtout utile pour la fixation d’un disque dur 3,5″, en permettant de le caler fermement contre le châssis et d’assurer une stabilité supplémentaire.

Nous arrivons ainsi à quatre emplacements dédiés aux SSD, auxquels s’ajoute un emplacement partagé, capable d’accueillir au choix un SSD ou un disque dur 3,5″.
Mais Endorfy ne s’arrête pas là et propose deux emplacements supplémentaires, à la fois atypiques et astucieux.
En observant attentivement la paroi arrière du châssis, du côté des coulisses, on remarque la présence de quatre petits orifices alignés sur le montant vertical.
L’astuce consiste à fixer deux SSD, en utilisant des vis M3 pour solidariser l’extrémité de chaque SSD directement sur ce montant arrière. Cette solution permet d’exploiter un espace souvent inutilisé, sans gêner la circulation des câbles.

L’Arx 700 White ARGB propose un support spécifique pour le bloc d’alimentation. Ce dernier est maintenu par quatre vis à main préinstallées, solidaires de la structure en acier du support.

On équipe notre bloc d’alimentation de cette plaque spécifique à l’aide de quatre vis UNC 6-32, mais attention : Endorfy ne fournit pas ce type de vis dans le bundle du boîtier. Il faudra donc les récupérer dans les accessoires livrés avec l’alimentation.
À noter qu’il n’est pas nécessaire de prêter attention à l’orientation du support lors du montage, celui-ci pouvant être positionné indifféremment dans un sens ou dans l’autre, sans incidence sur l’insertion ou le bon maintien de l’alimentation.

On glisse ensuite le bloc par l’arrière de l’Arx 700 White ARGB.

Autre astuce bien pensée de la part d’Endorfy : le support d’alimentation intègre deux petits appendices de centrage, conçus pour venir se loger dans leurs orifices spécifiques situés sur la paroi arrière du châssis.
Cette conception permet de positionner précisément et rapidement le support, sans avoir à chercher à l’aveugle les quatre orifices taraudés destinés aux vis à main.

Une fois le bloc d’alimentation en place dans le compartiment inférieur, on dispose encore d’un espace suffisant pour raccorder les différents câbles.
Et si l’on utilise une alimentation plus longue, ou que l’on juge cet espace un peu trop restreint, l’avantage de cette méthode d’insertion par l’arrière (plutôt que par le côté coulisses) est de pouvoir faire légèrement reculer le bloc sans avoir à le retirer complètement de son logement.
Cela facilite ainsi le raccordement des câbles restants.

La carte mère se fixe à l’aide de neuf vis M3, en s’appuyant sur les entretoises préinstallées.
Parmi elles, l’entretoise centrale présente un léger déport qui facilite le centrage de la carte au moment de sa pose. Cette petite astuce de conception permet de stabiliser la carte mère avant même de commencer à la visser, rendant l’installation plus simple et plus sécurisée.

Le passage de câbles positionné dans le coin supérieur du plateau de la carte mère permet de faire passer sans difficulté le ou les câbles CPU vers leur connecteur dédié.
Toutefois, il est vivement recommandé de procéder à ce branchement avant l’installation d’un AIO 360 mm dans la partie haute du boîtier, sous peine de se retrouver avec un accès plus restreint une fois le radiateur et ses ventilateurs en place.

Les passages de câbles situés à l’avant du plateau de la carte mère restent suffisamment espacés pour permettre une bonne accessibilité, même avec une carte mère au format E-ATX, format pris en charge par l’Arx 700 White ARGB.
En revanche, il convient de rappeler que le boîtier n’est pas compatible avec les cartes mères à connecteurs inversés, ce qui peut restreindre certaines configurations spécifiques.

Le bord inférieur de la carte mère vient pratiquement au contact du cache-alimentation, ce qui explique l’absence d’ouvertures dédiées dans cette zone du plateau de la carte mère.
Pour le passage des câbles – notamment ceux issus du panneau de connectique du boîtier – on utilise donc les larges ouvertures prévues directement sur le plateau du cache-alimentation.

L’espace disponible pour l’installation d’un radiateur de watercooling dans la partie supérieure du boîtier dépend essentiellement de la hauteur des barrettes mémoire, que l’on opte pour une ventilation en 120 mm ou en 140 mm.
On dispose d’environ 80 mm de clairance verticale avant que le radiateur ou les ventilateurs ne viennent au contact des modules mémoire. Cette valeur doit donc être prise en compte lors du choix du kit AIO ou du radiateur custom à installer dans cette zone.

Notre Silent Loop 2 en 240 mm s’installe sans difficulté dans la partie supérieure du châssis.
Un AIO en 360 mm trouve également sa place sans contrainte majeure, mais cela relance un point déjà évoqué : nous regrettons qu’Endorfy n’ait pas optimisé les dimensions de l’Arx 700 White ARGB, en particulier en hauteur et en profondeur, afin de le rendre compatible avec un AIO en 420 mm, que ce soit en haut ou en façade.
En l’état, il faudra se limiter à des configurations en 280 mm, reposant sur une ventilation en 140 mm, malgré les généreuses proportions du boîtier.

L’installation de la carte graphique ne peut se faire qu’en position horizontale, directement branchée sur le port PCIe de la carte mère.
L’Arx 700 White ARGB ne propose en effet aucun support pour un montage vertical, même en option, ce qui limite les possibilités d’intégration pour ceux qui auraient souhaité mettre en valeur leur carte via une orientation différente.
Pour accéder aux vis des équerres d’extension, il convient d’ouvrir le cache métallique arrière, monté sur charnière et maintenu par un plot magnétique. Ce cache dissimule les vis classiques assurant le maintien de ces équerres.

L’Arx 700 White ARGB offre une clairance maximale de 410 mm.

Pour le raccordement du câble PCIe alimentant la carte graphique, le châssis de l’Arx 700 White ARGB propose deux chemins possibles :
- Le premier passe par les ouvertures situées près du plateau de la carte mère, une option directe et adaptée à la majorité des configurations.
- Le second passe par une ouverture équipée d’un grommet, placée sur le bord du cache-alimentation.
Cependant, ce dernier passage est positionné assez en avant dans le boîtier, ce qui peut poser problème selon la forme ou la longueur de la carte graphique. Le trajet du câble PCIe peut alors devenir oblique, voire contraint, ce qui n’est pas toujours idéal en termes d’esthétique ou de gestion des tensions sur le connecteur.
Par ailleurs, aucun support anti-affaissement n’est prévu par Endorfy, que ce soit intégré ou fourni en accessoire. L’utilisateur devra donc veiller lui-même à maintenir correctement sa carte graphique, notamment si cette dernière est longue ou lourde.

Nous apprécions la multiplication des points d’ancrage disséminés à l’arrière du plateau de la carte mère, qui contribuent à une gestion des câbles optimisée. Bien qu’on se retrouve rapidement à utiliser davantage de colliers que ceux fournis dans le bundle, Endorfy compense en intégrant plusieurs bandes Velcro réutilisables, judicieusement positionnées à proximité des principaux passages de câbles.
Ces éléments facilitent un routage propre et structuré, même dans le cadre de configurations complexes ou dotées de nombreuses extensions.

En fonction de la profondeur de l’alimentation installée, et à condition de ne pas utiliser l’emplacement de stockage situé à l’avant du bloc, il conviendra de regrouper les câbles au plus près de l’alimentation. Cette précaution est particulièrement importante si l’on envisage d’installer un ventilateur de 120 mm sur l’emplacement prévu sous le plateau du cache-alimentation.
Un câblage bien compact évitera ainsi toute interférence avec le flux d’air généré par ce ventilateur additionnel, tout en conservant un montage propre et fonctionnel.

Nous finalisons les différents branchements dans le compartiment principal.

Sur le plan du refroidissement par air, l’Arx 700 White ARGB offre un dégagement maximal de 179 mm pour le ventirad avant qu’il n’entre en contact avec le panneau en verre trempé.
Cette valeur demeure confortable et permet d’envisager sans difficulté l’installation de modèles parmi les plus imposants du marché, y compris ceux équipés de double tours et de ventilateurs en 140 mm.

Nous procédons à la remise en place de la porte vitrée.
L’opération commence par l’alignement du bord inférieur du panneau en verre trempé avec le rebord inférieur du châssis, en laissant volontairement un léger écart entre le bord avant du panneau et la façade.
Une fois le panneau bien positionné et plaqué contre le châssis, il suffit de le faire coulisser délicatement vers l’avant jusqu’à ce que les deux crochets situés sur l’armature du panneau viennent s’insérer dans leurs logements respectifs sur le montant avant du châssis.
On effectue la même opération pour la porte opposée.

Nous finalisons la fermeture du boîtier en vissant les deux vis à main situées à l’arrière de chaque panneau.
Il ne reste plus qu’à presser le bouton Power, lançant ainsi la configuration.
Les quatre ventilateurs Stratus 140 PWM ARGB s’illuminent alors de multiples couleurs, confirmant à la fois leur bon fonctionnement et celui du rétroéclairage géré par le contrôleur ARGB intégré.

