L’intérieur :
On commence par desserrer les deux vis à main de chacune des portes latérales, puis on fait légèrement coulisser ces dernières vers l’arrière du boîtier pour les libérer de leur logement.
Une attention particulière est bien sûr à porter au panneau en verre trempé, afin qu’il ne vienne pas heurter le sol ou le bureau lors de sa dépose.
Le verre présente un aspect limpide, sans teinte fumée, et dévoile un compartiment interne intégralement blanc, en parfaite continuité avec l’esthétique extérieure du châssis.

Le panneau en verre trempé est encadré par une armature en acier, apportant à la fois rigidité et sécurité lors de la manipulation.
Sur sa partie avant, cette armature intègre deux crochets qui viennent s’ancrer dans le montant avant du châssis, assurant un maintien stable de la porte une fois en place.

Ces crochets viennent s’insérer dans des orifices spécifiques situés sur le montant avant du châssis.

Seul le bord supérieur du panneau est dépourvu de réglette en acier. Il est ici remplacé par une bande en mousse, conçue pour absorber le contact avec le bord supérieur du châssis lors de la remise en place du panneau, évitant ainsi tout choc ou vibration parasite.

L’armature inférieure du panneau forme un retour à 90°, venant recouvrir le tranchant du verre trempé. Cette conception permet à la fois de protéger la bordure du panneau et de faciliter sa remise en place, puisque cette partie s’aligne naturellement contre le léger débord du bord inférieur du châssis.

Le châssis adopte une répartition classique en hauteur, avec la présence d’un cache-alimentation occupant la partie basse du boîtier. Ce choix permet de dissimuler l’alimentation ainsi que les câbles associés, tout en contribuant à une meilleure séparation thermique entre les différentes zones.

Le plateau de la carte mère dispose de plusieurs ouvertures bien positionnées pour faciliter le passage des câbles depuis l’arrière du boîtier. Toutes ces découpes sont équipées de grommets en caoutchouc blanc, en accord avec l’esthétique générale du châssis. À ce propos, Endorfy ne manque pas d’ajouter une touche de personnalisation dans le bundle en fournissant un lot de six grommets noirs. Cela permet à l’utilisateur de jouer sur les contrastes ou de s’adapter à la couleur des câbles d’alimentation et du boîtier, selon ses préférences visuelles.
Les entretoises sont préinstallées pour accueillir une carte mère au format ATX directement, sans intervention supplémentaire. À noter que l’Arx 700 White ARGB peut aussi accueillir une carte mère au format E‑ATX.
L’entretoise centrale présente un léger déport : un petit relief métallique qui joue le rôle de point de maintien temporaire. Lorsqu’on positionne la carte mère, elle reste stable et alignée, même sans être encore fixée, ce qui laisse les mains libres pour visser les autres points d’ancrage sans risque de glissement ou de mauvais positionnement.

Le bord supérieur du plateau de la carte mère dispose de deux ouvertures destinées au passage des câbles, notamment pour l’alimentation CPU ou les ventilateurs positionnés en haut du boîtier.
À noter que l’Arx 700 White ARGB n’est pas compatible avec les cartes mères à connecteurs inversés, un format encore marginal mais de plus en plus présent sur certaines plateformes spécifiques.

À l’avant du plateau, on retrouve une série de trois ouvertures de mêmes dimensions, judicieusement alignées verticalement.

À proximité du passage inférieur, on remarque la présence d’une série de neuf orifices oblongs, mesurant environ 30 mm de longueur.
Leur fonction n’est pas explicitée par Endorfy, mais on peut raisonnablement supposer qu’ils sont destinés à la fixation d’une pompe de watercooling.

Par ailleurs, on constate que les trois passages de câbles verticaux sont positionnés sur une zone du plateau légèrement déportée vers l’intérieur du compartiment principal. Cette avancée structurelle a pour but de dégager davantage d’espace à l’arrière, du côté des coulisses, afin de faciliter la gestion des câbles et d’offrir plus de liberté pour le passage des faisceaux les plus épais.

Le cache-alimentation, entièrement réalisé en acier, n’occupe pas la totalité de la profondeur du boîtier.

Il laisse volontairement un espace ouvert à l’avant de 70 mm, destiné à accueillir un radiateur de watercooling ou des ventilateurs additionnels, tout en assurant une bonne circulation de l’air entre les deux compartiments.

Sur le plateau du cache-alimentation, on trouve tout d’abord un emplacement pour un ventilateur de 120 mm, à installer par en-dessous. Cet emplacement peut contribuer à renforcer le flux d’air en direction de la carte graphique.
Juste à côté, Endorfy a prévu un passage de câble équipé d’un grommet, conçu pour éventuellement faire passer les câbles PCIe alimentant la carte graphique depuis le compartiment inférieur.

Plus en arrière sur le plateau du cache-alimentation, on retrouve deux emplacements dédiés au montage de SSD au format 2,5″. Ils sont accompagnés de deux larges ouvertures qui permettent également de faire passer le câblage destiné aux connecteurs situés sur la partie inférieure de la carte mère, tels que les ports USB, front panel ou audio.
Toutefois, la proximité immédiate du bloc d’alimentation, situé juste en dessous, soulève une interrogation quant à la pertinence de ces ouvertures aussi profondes.
Les orifices de fixation de ces emplacements adoptent une forme spécifique, conçue pour accueillir le système de montage via rondelles en caoutchouc, que nous détaillerons dans la rubrique “Montage”.

Sur le flanc du cache-alimentation, Endorfy apporte une touche de personnalisation discrète en réalisant un emboutissage de son logo directement dans la tôle.

En remontant le long de la paroi arrière, on retrouve les sept équerres d’extension disposées horizontalement. Chacune est perforée de multiples orifices, permettant de favoriser la circulation de l’air autour des cartes d’extension. Cette approche ajourée se prolonge sur la paroi même du châssis, elle aussi largement ventilée afin d’optimiser le flux d’air passif en sortie.
Pour limiter l’impact visuel sur la configuration, Endorfy opte pour une fixation des équerres par vis classiques, plus discrètes que les vis à main habituellement utilisées.
À noter que l’Arx 700 White ARGB ne propose aucun système de montage vertical pour la carte graphique, même en option, ce qui limitera les possibilités pour ceux souhaitant adopter une présentation verticale.

L’emplacement de ventilation arrière est équipé d’un ventilateur de 140 mm, préinstallé en position extraction. Il s’agit d’un Stratus 140 PWM ARGB blanc, identique à ceux présents en façade, assurant ainsi une continuité visuelle et un flux d’air homogène dans l’ensemble du boîtier.
Pour faciliter le routage du câble, une petite pince métallique présente sur la paroi du châssis permet de guider proprement le fil vers l’ouverture la plus proche, évitant ainsi qu’il ne pende librement dans le compartiment principal.

Dans la partie haute du boîtier, le support de ventilation est directement positionné contre la grille du panneau supérieur, ce qui permet de maximiser l’efficacité du flux d’air et d’assurer une extraction optimale de la chaleur à travers cette zone.

En redescendant vers l’avant du châssis, on retrouve les trois ventilateurs de 140 mm installés en aspiration.

On remarque la présence de petites ouvertures situées à l’arrière du support de ventilation supérieur, mais dans les faits, les câbles des ventilateurs frontaux cheminent plutôt via d’autres ouvertures placées sur la paroi avant du châssis, débouchant directement dans les coulisses, ce qui simplifie leur gestion.
L’installation d’un radiateur de 420 mm (généralement long de 450 mm) n’est pas envisageable dans de bonnes conditions : la hauteur du châssis est trop juste, et une telle configuration nécessiterait de retirer l’un des ventilateurs supérieurs pour le montage, ce qui rend la solution peu viable.

Tout comme le panneau en verre trempé, la porte latérale opposée, qui donne accès aux coulisses de l’Arx 700 White ARGB, repose elle aussi sur un système de crochets positionnés sur son bord avant. Cette disposition assure un maintien stable lors de la fermeture tout en simplifiant la manipulation du panneau en acier.

Bien que nous soyons sur la version blanche de l’Arx 700 ARGB, Endorfy opte pour des câbles noirs sur l’ensemble des faisceaux issus du panneau de connectique supérieur. Ce contraste visuel avec le châssis uniformément blanc pourra décevoir les utilisateurs soucieux d’une cohérence esthétique poussée, d’autant que les câbles des ventilateurs, eux, sont bien en blanc.
Sur le plan fonctionnel, on reste également sur une approche plutôt basique. La prise USB 3.0 interne conserve sa traditionnelle couleur bleue, sans habillage ou marquage discret, et les câbles du front panel (Power Switch, Power LED, etc.) sont livrés séparément, sans connecteur unifié.
Si la prise Reset Switch est bien détournée vers le contrôleur ARGB intégré du boîtier pour piloter les effets lumineux, on aurait apprécié qu’Endorfy aille plus loin en proposant une fiche front panel unifiée, facilitant grandement le branchement sur la carte mère — un détail très apprécié lors du montage.

Positionné dans le coin supérieur avant des coulisses, on retrouve un hub ARGB qui intègre également un contrôleur d’éclairage. Les quatre ventilateurs Stratus 140 PWM ARGB livrés avec le boîtier y sont déjà connectés pour leur gestion ARGB, le hub disposant de cinq ports au total, laissant donc un connecteur libre pour un périphérique ARGB additionnel.
La prise Reset Switch du panneau frontal vient se brancher sur le connecteur 2 broches situé à l’extrémité supérieure du hub, identifié par le marquage “MS”, permettant ainsi d’utiliser le bouton Reset pour changer les effets lumineux sans recourir à un logiciel tiers ou à une carte mère compatible.

Derrière le PCB du hub ARGB, on trouve un second PCB, qui s’avère être un hub PWM. Cela se confirme par la présence de prises 4 broches (4-pins) déjà branchées sur ses cinq ports disponibles. Ce hub permet donc de centraliser la gestion des ventilateurs via un seul câble PWM relié à la carte mère, simplifiant considérablement le câblage tout en assurant une synchronisation thermique efficace.

Les deux PCB — l’un pour le RGB, l’autre pour le PWM — ne sont pas interconnectés électriquement, mais simplement fixés ensemble sur un support plastique assurant leur maintien sur le châssis.
Le hub PWM dispose d’un câble sortant en 4 broches (4‑pins) à connecter sur l’une des prises FAN de la carte mère. Ce câble comprend bien les quatre fils, indiquant que l’alimentation des ventilateurs provient directement de la carte mère, sans alimentation SATA intermédiaire.
Quant au hub ARGB, il dispose d’une prise standard 5V/D/–/G, à connecter sur un header ARGB de la carte mère, si l’on souhaite synchroniser l’éclairage des ventilateurs avec le logiciel RGB du fabricant (Aura Sync, Mystic Light, etc.). Pour activer ce mode, il suffit de maintenir le bouton Reset enfoncé pendant trois secondes, le système basculant alors en mode synchronisé.
À noter que seul le hub ARGB est alimenté par un connecteur SATA, branché directement à l’alimentation du PC. Le hub PWM, quant à lui, ne dispose d’aucune alimentation dédiée et tire son énergie uniquement via le header FAN de la carte mère.

Endorfy n’a pas lésiné sur les points d’ancrage au niveau des coulisses.
À proximité des principaux passages de câbles, on retrouve cinq bandes Velcro, chacune estampillée du nom de la marque, permettant de regrouper proprement les faisceaux tout en facilitant les interventions ultérieures sans avoir à recourir à des colliers jetables.

Une sixième bande Velcro est positionnée entre les deux passages supérieurs.

Un bon nombre de points d’ancrage sont disséminés un peu partout sur la face arrière du plateau de la carte mère, y compris à proximité immédiate des hubs ARGB et PWM. Cela permet de canaliser proprement les câbles reliés à ces modules et de maintenir une organisation claire dans cette zone souvent sollicitée.

Un bon nombre de points d’ancrage sont également présents dans la zone avant du plateau.

Trois autres points d’ancrage sont également positionnés au-dessus de l’emplacement dédié à l’alimentation.

Ainsi que le long du montant arrière du châssis, permettant de guider efficacement les câbles CPU en provenance du bloc d’alimentation jusqu’à la partie supérieure de la carte mère, tout en assurant un cheminement propre et dégagé.

Sous la grande baie découpée à l’arrière du socket, on trouve un emplacement dédié à deux SSD. Les orifices de fixation adoptent le même format que ceux présents sur le plateau du cache-alimentation, permettant l’utilisation du système de montage avec rondelles en caoutchouc.

Endorfy propose également deux emplacements supplémentaires, au positionnement plus atypique. On distingue quatre petits orifices sur le montant arrière du châssis, à hauteur de la découpe socket.
Nous verrons dans la rubrique “Montage” qu’il est effectivement possible d’y fixer deux SSD supplémentaires, exploitant ainsi tout le volume disponible dans cette zone du boîtier.

La marque ne s’arrête pas là et propose un emplacement supplémentaire dans le compartiment inférieur, à proximité de l’alimentation.
Celui-ci peut accueillir au choix un disque dur 3,5″ ou un SSD 2,5″, offrant ainsi une capacité de stockage étendue tout en exploitant intelligemment l’espace disponible.
Ici encore, la fixation repose sur le système de rondelles en caoutchouc, permettant d’amortir les vibrations et de préserver la mécanique des unités de stockage.

Le bloc d’alimentation est sereinement accueilli dans son compartiment dédié, reposant sur deux bandes en mousse. Ces bandes assurent un appui stable, tout en limitant les vibrations et les éventuels bruits parasites en fonctionnement.

L’espace minimal disponible dans les coulisses pour le passage des câbles est d’un peu plus de 20 mm, une mesure qui prend en compte la conception de la porte latérale en acier.
Pour rappel, cette zone s’élargit sensiblement à l’avant, au niveau des trois principaux passages de câbles verticaux, grâce au déport du plateau de la carte mère vers l’intérieur du compartiment principal, ce qui facilite nettement la gestion des faisceaux les plus épais.

