[TEST] Boitier Cooler Master MasterCase H500M

L’extérieur :

Le MasterCase H500M reprend le style global du MasterCase H500P. Cependant, le design n’est pas parfaitement identique et notre H500M se distingue par quelques détails notamment dans la forme des larges ouïes d’aération latérales et même du panneau des connectiques du boitier.
Les panneaux en polycarbonate que l’on a sur le modèle H500P, laissent place à des panneaux en verre trempé avec une fixation nettement plus fiable que les simples adhésifs à double face.
De plus, là où le H500P se décline en deux versions : façade en Mesh ou façade polycarbonate, Cooler Master rassemble ces deux types de façade dans un seul et même modèle.

Cette présence de verre trempé ainsi que les parties dotées d’un revêtement plastique noir brillant renforcent le style plus raffiné du MasterCase H500M.
En parlant de verre trempé, Cooler Master n’hésite pas à remplacer la porte controlatérale avec ce matériau, une absence remarquée sur le MasterCase SL600M.
Point d’aluminium, cependant dans notre H500M, la structure du carénage est en plastique tandis que le châssis demeure en acier, et ce même au niveau du cache-alimentation. Ceci engendre un poids à vide de 14.3 kg !
Le boitier mesure 248 mm de large sur 544 mm de profondeur pour une hauteur totale de 546 mm.

Au déballage, le MasterCase H500M est doté d’une façade en Mesh qui va optimiser la prise d’air des deux gros ventilateurs placés à l’avant du boitier.

Cette grille Mesh est entourée par une structure en plastique noir brillant qui se distingue de la couleur gris métal du reste du carénage.

Le logo Cooler Master prend position dans le tiers inférieur.
Il revêt un aspect métallisé.

La façade est dotée de larges bordures qui partent de biais pour rejoindre le bord antérieur des portes latérales.
Entre les branches en plastique qui définissent le style propre au MasterCase H500M, nous avons d’autres grilles Mesh qui se rajoutent à la grille principale.
Cela permet aussi d’assurer le flux d’air entrant lorsque nous remplaçons la principale grille Mesh par sa version en verre trempé.
Au passage, on note la présence d’un filtre derrière chaque grille.

Dans la partie haute de la façade, au niveau de ses larges biseaux, deux inserts en plastique noir brillant assurent la transition avec le panneau des connectiques.
Cooler Master ne choisit pas la facilité au niveau du design avec cette multitude de pièces prenant diverses formes géométriques !
L’assemblage demeure correct même si en étant un tant soit peu tatillon, nous remarquons quelques petits, très petits défauts (du moins sur notre exemplaire).
Cette débauche de formes et d’aspects où le noir brillant côtoie le gris sablé accentue le côté chic du MasterCase H500M par rapport à son cousin le MasterCase H500P.

Cela se voit dès le premier coup d’oeil avec le panneau des connectiques qui revêt une surface noire totalement brillante !
Heureusement, nous avons la chiffonnette que l’on ne manquera pas d’utiliser… Car cet aspect a la fâcheuse tendance à recueillir nos empreintes de doigts.
La rangée du haut comporte pas moins de 4 ports USB 3.0 et un port USB 3.1 Gen 2 de type C qui se place au centre.
Nous apprécions le fait que Cooler Master ait troqué la couleur bleue des ports USB 3.0 par un noir nettement plus seyant.
Dans la rangée du bas, nous avons la connectique audio avec la prise casque séparée de la prise micro. Vient ensuite le bouton Power, entouré de sa LED blanche, qui reprend la forme du logo de la marque.
Nous finissons par la LED blanche d’activité disque qui se place juste sous le bouton Reset.
Un bouton qui permet de redémarrer le PC à la “sauvage”, mais la marque détourne sa fonction principale en branchant le câble Reset sur une prise du contrôleur aRGB.
Cela permet de passer en revue les différents effets de rétroéclairage si l’on ne désire pas passer par le logiciel MasterPlus+.

Le MasterCase H500M a donc pour spécificité de proposer deux façades : Mesh ou verre trempé.
Le verre trempé permet de mieux visualiser les deux gros ventilateurs placés à l’avant du boitier.
Là, bien sûr, lorsqu’ils sont inactifs, l’intérêt demeure faible, mais ces deux ventilateurs sont équipés de LED aRGB et donc de type adressable ce qui multiplie les effets lumineux.
Des effets que l’on peut contrôler par le bouton Reset comme on vient de le voir, mais aussi par le logiciel maison MasterPlus+ ou par le logiciel de la carte mère compatible avec ce système d’éclairage aRGB.

Le changement de façade n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser… Le but étant de proposer une fixation très fiable de ces façades.
Cela implique donc de déposer complètement la structure de la façade et de retirer les 8 vis qui maintiennent le panneau en place sur l’armature.
En même temps, il nous parait peu probable que l’on veuille changer la façade tous les jours de la semaine…

Certes, ce panneau en verre trempé bride quelque peu le flux d’air entrant, cependant, les ouïes d’aération latérales présentent des dimensions plus que généreuses et leur position inclinée, revenant de face, demeure plus efficace que certains boitiers avec des ouïes d’aération placées perpendiculairement à la ventilation.
Cooler Master ne semble rien avoir laissé au hasard !

La porte latérale principale est dotée d’un panneau en verre trempé occupant toute la superficie.

Nous reprenons le système d’ouverture du H500P avec une bascule du panneau de haut en bas.

Un seul loquet permet de libérer la porte de son entrave sur le montant supérieur du châssis.
Il faut cependant glisser un tournevis plat ou une quelconque pièce de monnaie pour tourner la partie externe du loquet.
Un quart de tour dans le sens horaire permet de libérer la porte. Il ne faut pas forcer le loquet dans l’autre sens, la marque ayant bloqué le système d’ouverture.

On note la présence d’un rail en acier qui vient prendre en charge le bord supérieur du verre trempé.
Cette pièce métallique est collée au verre et intègre le loquet de fermeture.
On apprécie la parfaite teinte de la peinture qui correspond à la teinte de la structure en plastique du carénage.

Un autre rail en acier prend en charge le bord inférieur du verre trempé.
Lui aussi est collé à la face interne du verre. Il intègre deux encoches qui viennent s’amarrer sur bord inférieur du châssis.
Ainsi, lorsque nous agissons sur le loquet, la porte bascule, mais reste en place sur le bord inférieur du châssis. Certes, il est préférable d’accompagner le mouvement de bascule au cas où… Il ne reste plus qu’à soulever le panneau pour complètement le retirer du boitier.
Cela facilite d’autant la repose du panneau sur le châssis où l’on procède dans le sens inverse.

Une bande noire est appliquée sur tout le pourtour de la face interne du verre afin de dissimuler les bords du châssis et le système de fixation de la porte.
Cette photo nous permet de bien apprécier l’attention apportée sur l’assemblage des différentes pièces du carénage.
Un système d’encoches internes permet d’assurer la liaison entre l’armature du Top et celui de la façade tout en prenant en compte le panneau des connectiques qui demeure indépendant.

Un autre angle de vue qui devrait rassurer les plus sceptiques sur l’efficacité des ouïes d’aération latérales. Les ventilateurs placés à l’avant du boitier ne vont pas manquer d’air, et ce même en mettant en place le panneau en verre trempé au niveau de la façade.

La porte controlatérale est un copier/coller de la porte principale.
On retrouve donc un panneau en verre trempé de 4 mm d’épaisseur.
Il reprend un aspect fumé identique sans accentuer son opacité. Ce qui fait que nous voyons bien les coulisses du boitier.
Cependant, comme nous l’avons mentionné plus haut, Cooler Master ne laisse rien au hasard et nous distinguons la présence de plusieurs caches qui viennent dissimuler la totalité des câbles.

Seuls restent visibles les éventuels SSD que l’on installera sur leur emplacement respectif.

L’arrière du boitier présente son petit lot d’améliorations par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir sur la majorité des boitiers au format tour.

Dans la partie basse, on retrouve l’emplacement de l’alimentation.

Un emplacement accompagné par son tiroir filtre accessible par l’arrière.
Notons la forme spécifique des motifs présents au sein de l’armature, reprenant le design du logo de la marque.

On remarque la présence de 4 vis à main autour de cet emplacement.
4 vis qui prennent en charge une plaque amovible. Cette dernière permet d’installer le bloc d’alimentation en le glissant par l’arrière du boitier.
Cela facilite d’autant plus l’installation des différents câbles sur ledit bloc sans avoir à complètement le retirer de son logement.

La paroi arrière du châssis garde encore les vestiges des points de fixation des portes latérales plus classique.
On note aussi que le verre trempé demeure à distance des montants du châssis.

Au-dessus, nous avons 7 équerres PCI ajourées ainsi que deux autres équerres en position verticale sur le côté.

Nous allons donc pouvoir placer notre carte graphique dans un plan vertical afin d’avoir un visuel sur sa face ventilée à travers le verre trempé de la porte principale.
Autant la fixation des cartes sur les 7 équerres horizontales se fait en interne, autant, à ce niveau, on passe sur une fixation externe.
Alors que d’autres constructeurs se triturent les méninges pour dissimuler l’espace existant au-dessus de ces deux équerres, Cooler Master prend la tangente et laisse l’espace libre.

En haut, on retrouve l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm ou en 140 mm.
Les points de fixation du ventilateur adoptent une forme oblongue afin de permettre un ajustement en hauteur sur une trentaine de millimètres.

A proximité du Top, nous avons une petite ouverture rectangulaire qui donne dans les coulisses du boitier. Un autre vestige ?
On peut s’accommoder de sa présence pour éventuellement faire passer un quelconque autre contrôleur RGB à l’extérieur du boitier en glissant les câbles par cet orifice.

Une vis à main se charge d’assurer la fixation du Top.

Un Top dont la partie arrière du carénage vient surplomber l’arrière du châssis et arbore une plaque en plastique reprenant l’aspect noir brillant du panneau des connectiques.

La base du MasterCase H500M.
Deux longerons en plastique intègrent les pieds au boitier.
Ils sont fixés au châssis par 4 vis pour chacune des pièces.

Deux vis se cachent sous les larges patins en caoutchouc venant optimiser le contact avec le sol (ou le bureau).

Sous le bord inférieur de la façade, Cooler Master dessine une large encoche dans la structure du carénage afin de faciliter la désolidarisation du carénage par rapport au châssis.

La structure du bord inférieur de la façade descend plus bas que le châssis du fait qu’elle se prolonge jusqu’au niveau des pieds.
Cela engendre un espace laissé libre par lequel l’air peut entrer. La marque met alors en place une grille afin de filtrer (grossièrement) l’air entrant.

Le filtre spécifique à l’emplacement du bloc d’alimentation glisse le long de rails disposés de part et d’autre de son armature.
Il dissimule une grille en nid d’abeilles.

La partie haute du MasterCase H500M nous dévoile la présence d’un quatrième panneau en verre trempé fixé sur la structure du châssis par 8 vis internes.
Cette fois-ci, nous sommes sûrs que ce panneau ne risque pas de se décoller avec le temps comme cela peut être le cas avec le panneau en polycarbonate du H500P.

On peut apercevoir sur la bande noire qui court le long de la périphérie du verre, les empreintes rondes correspondant aux points de fixation de cette vitre.
Cooler Master soigne les détails en reportant une plaque en plastique noir brillant qui vient prolonger ce verre trempé vers l’arrière du boitier.
Actuellement, on ne voit que la grille de la partie haute du châssis, mais l’idée est bien sûr de disposer des ventilateurs sur ces emplacements et tant qu’à faire des ventilateurs équipés d’un rétroéclairage aRGB.
Les ouïes d’aérations latérales sont certes moins grandes qu’au niveau de la façade, mais elles demeurent assez larges pour assurer le flux d’air.