[TEST] Boitier Bitfenix Saber

L’extérieur :

Le Saber affiche le style, quelque peu classique, d’un boitier moyen tour équipé d’une porte latérale en verre trempé et sans le moindre carénage dans sa partie haute.
Le design demeure épuré si ce n’est la façade qui s’associe à une petite touche de lumière colorée prenant un aspect qui signe le nom du boitier.
La présence de l’aluminium brossé sur cette façade a le mérite d’apporter un certain cachet au rendu final.

Le boitier est principalement composé d’acier, on y rajoute la structure en plastique de la façade revêtue de plaques en aluminium ainsi que le verre trempé en lieu et place de la porte latérale.
Le poids à vide du Saber est de 7.28 kg.
Il mesure 220 mm de large sur 465 mm de profondeur pour une hauteur totale de 454 mm.

La façade est pleine.
Un aspect largement reconduit sur une majorité de boitiers, et ce, afin que les marques disposent d’une “page blanche” pour laisser libre cours à l’imagination de leurs designers.

Le logo Bitfenix se positionne dans la partie basse de la façade.
Deux liserés translucides passent de part et d’autre de ce logo et courent sur toute la hauteur de cette façade.

Ils présentent une certaine épaisseur notamment au niveau du logo Saber.
Leur aspect translucide permet de laisser le rétroéclairage aRGB qui vient sublimer la signature du boitier Saber avec une représentation stylisée d’un sabre.

La façade n’est pas réellement plane et forme une sorte de toit à double pente dont le sabre joue le rôle du faitage.
Sur chacune de ces pentes, la structure en plastique est revêtue d’une plaque en aluminium.
On remarque que le bord inférieur de cette façade descend bien bas ne laissant qu’un espace de quelques millimètres.

La présence de l’aluminium apporte toujours un petit plus au rendu final du boitier, même s’il ne s’agit que d’un simple placage doté d’une faible épaisseur.
L’aspect brossé de l’aluminium renforce le cachet du Saber.

Vu que la façade est pleine, les ouïes d’aérations sont donc reportées sur les bords de la structure, au-delà des plaques en aluminium.
Ces ouïes se présentent sous la forme d’une série de fentes disposés sur 4 rangées.

Bitfenix soigne le design de cette façade et prolonge une partie des sillons sur le bord supérieur de la façade.
Cependant, il ne s’agit plus qu’un effet de style, les fentes étant obturées.

L’aspect de toit à double pente de cette façade permet d’élargir le bord supérieur de la structure.
Les deux liserés délaissent leur aspect translucide et revêtent un aspect noir délimitant une zone triangulaire.

Cette zone dispose d’un clapet en plastique translucide.
Sans pour autant être amovible, il dispose d’une charnière et il est nécessaire de le relever afin d’accéder…

… Au large bouton Power de forme triangulaire ainsi qu’au petit bouton Reset qui se positionne au sommet de ce triangle inversé.
Nous verrons par la suite, les différentes connectiques du boitier disposées sur le bord de la structure en contact avec le châssis.

Comme quoi, il faut toujours lire le manuel d’utilisation jusqu’à la dernière page.
Sans ça, la petite astuce que nous a réservée Bitfenix serait passée aux oubliettes…
Les ouïes d’aération sont disposées sur les montants de la structure en plastique de la façade. En général, il faut désolidariser cette façade du châssis pour nettoyer les filtres couvrant ces ouïes.
Bitfenix nous offre la possibilité de retirer les montants de cette façade, et donc la structure embarquant les ouïes d’aération, sans ôter la façade en elle-même.
La manipulation n’est pas aussi aisée qu’elle y parait. Le but est de faire glisser le montant vers le haut du boitier tout en libérant l’encoche de l’extrémité inférieure de son emprise sur la structure de la façade.

On appuie sur l’extrémité supérieure avec son pouce tout en exerçant une poussée vers le haut. C’est en principe à ce niveau que l’on a la meilleure prise, mais parfois rien n’y fait…
L’alternative consiste à glisser un objet plat (réglet ou tournevis plat) dans la fente d’une des ouïes pour nous aider à libérer cette encoche tout en appliquant une pression vers le haut.
L’astuce demeure tout de même bien sympathique pour n’avoir qu’à nettoyer le filtre de ces ouïes d’aérations.

La porte latérale principale n’est autre qu’un panneau en verre trempé de 4 mm d’épaisseur.
Elle mesure 420 mm de largeur sur 418 mm de hauteur.

Le panneau est fixé au châssis par quatre vis à main reparties aux quatre coins du verre trempé.

La périphérie de la vitre est habillée d’une bande noire afin de dissimuler les bords en acier du châssis.
On remarque que le bord inférieur du verre repose sur la structure des pieds qui viennent du coup déborder du châssis.
Cette autre astuce sécurise la dépose et surtout la repose du panneau en verre trempé.

La porte controlatérale est entièrement en acier.

Son système de fixation est plus classique et passe par deux vis à main disposées sur le bord postérieur. Celles-ci restent solidaires de la structure ce qui évite de les égarer.

On retrouve à l’arrière du boitier, une répartition standard des emplacements, avec, cependant, une petite touche de modernité.

L’alimentation se positionne donc en partie basse.
Le châssis du Saber bénéficie du même type de peinture que celle présente sur la porte controlatérale.
On regrette que Bitfenix ne nous fasse pas bénéficier du support spécifique au bloc d’alimentation. Cela permet d’installer le bloc d’alimentation en le glissant par l’arrière du boitier et facilite d’autant plus l’installation des différents câbles sur ledit bloc sans avoir à complètement retirer ce dernier de son logement.

L’emplacement est accompagné de son tiroir filtre accessible par l’arrière du boitier.

Au-dessus, nous avons 7 équerres PCI ajourées de type Mesh ainsi que deux autres équerres… Deux emplacements, en position verticale sur le côté.
Ces deux équerres sont plutôt des petites plaques en acier que l’on doit arracher.
Croyez-vous que les châssis proviennent du même moule, d’une marque à l’autre… On ne peut pas pour autant affirmer qu’ils soient totalement identiques, mais il est clair que l’on peut trouver certaines similitudes comme ici qui ressemble en tout point avec la partie arrière du Corsair 275R Airflow.

Nous allons donc pouvoir placer notre carte graphique dans un plan vertical afin d’avoir un visuel sur sa face ventilée à travers le verre trempé de la porte principale.
Autant la fixation des cartes sur les 7 équerres horizontales se fait en interne, autant, à ce niveau, on passe sur une fixation externe.
Un petit volet coulissant permet de glisser l’équerre de la carte graphique tout en dissimulant cet espace ouvert.
A noter qu’il faut d’abord retirer les vis des deux équerres avant de pouvoir remonter le volet.

En haut, on retrouve l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm.
Les points de fixation du ventilateur adoptent une forme oblongue afin de permettre un ajustement en hauteur sur une quinzaine de millimètres.

La base du Saber.

Le filtre demeure spécifique à l’emplacement de l’alimentation.

Dans la partie antérieure de cette base, on note la présence de 4 vis… Non, en fait, ce sont plutôt 4 rivets qui correspondent à la fixation de la cage HDD prenant place dans le compartiment inférieur.
Ces 4 rivets s’accompagnent bizarrement de petits plots de centrage qui devaient faciliter la remise en place de la cage. Mais bon, comme il s’agit de rivets, il est clair que l’on ne puisse par retirer cette cage sans avoir à utiliser une perceuse…
Dans ce cas, on ne peut alors remettre en place la cage HDD, mais… Mais Bitfenix nous propose 4 points de fixation de forme oblongue pour éventuellement installer un disque dur directement sur la base du châssis.
L’idée est sympathique, mais pour autant on se demande pourquoi la marque n’utilise pas de simple vis pour fixer sa cage.

Afin de faciliter la désolidarisation de la façade par rapport au châssis, Bitfenix rallonge la structure de ladite façade afin qu’elle déborde de la base du châssis, ce qui engendre une large encoche et facilite sa prise en main.
Cette encoche demeure pleine et ne permet donc pas à l’air extérieur de s’infiltrer sous la façade.

Les pieds sont dotés d’une structure en plastique.
Ils relèvent le boitier de 22 mm.
De larges patins en caoutchouc assurent le contact avec le sol, limitant la transmission des vibrations tout en scotchant le boitier sur ledit sol.
On remarque la présence d’un orifice qui permet d’accéder à la vis de fixation de chaque pied. Il n’est alors point besoin de décoller le patin pour retirer les pieds.
Le choix des concepteurs peut parfois se révéler inattendu ! La cage est fixée par des rivets mais on peut retirer facilement les pieds…

Le Top est en grande partie occupé par un filtre.

Sa structure souple dispose d’une bande magnétique, collée sur toute sa périphérie, qui assure sa fixation sur le châssis en acier.

Le filtre couvre une large grille en nid d’abeilles disposant de deux emplacements pour ventilateur en 120 mm.
On note que cet emplacement se trouve largement décalé vers la porte principale afin de minimiser les conflits avec les composants de la carte mère.
La forme oblongue des points de fixation permet d’ajuster la position des ventilateurs ainsi que celle d’un éventuel radiateur de Watercooling (taille maximale 240).

Comme nous l’avons vu sur la page précédente, en fonction de la présence ou non de ventilateur(s) dans la partie haute du châssis, nous mettrons en place le panneau plein tout en plastique ou le panneau équipé de cette structure Mesh perméable à l’air.
Nous regrettons que la structure pleine ne reprend pas la même teinte que celle du boitier.

Le panneau des connectiques se positionne sur le rebord supérieur de la façade.
Les différents ports encadrent la plaque triangulaire qui dissimule le bouton Power ainsi que le bouton Reset.
Nous avons de gauche à droite :