Montage :
Les cartes mères actuelles pouvant accueillir deux, trois, voire quatre SSD, les constructeurs de boîtiers tendent désormais à repenser leur approche du stockage.
De plus en plus souvent, la cage HDD traditionnelle disparaît au profit de supports simplifiés, généralement constitués d’une plaque en acier fixée à l’arrière du plateau de la carte mère ou à proximité.
be quiet! adopte la même philosophie pour son Light Base 500 LX : avec son format relativement compact, la marque a dû trouver une alternative à la cage HDD, tout en évitant d’encombrer la zone arrière du plateau.
Le résultat est ce support de stockage déporté, installé à distance du châssis principal, qui accueille les unités de stockage et, dans le cas de la version LX, le contrôleur ARGB combinant gestion d’éclairage et hub PWM.

Sur sa face externe, orientée vers la porte latérale en acier, le support de stockage peut accueillir jusqu’à deux disques durs 3,5″.
Dans notre version LX, l’un de ces deux emplacements est occupé par le contrôleur ARGB, tandis qu’ils restent tous deux disponibles sur la version classique du boîtier.
Pour la fixation, be quiet! fournit les vis UNC-6.32 nécessaires, incluses dans le bundle d’accessoires.

Le support de stockage intègre également des points de fixation correspondant à l’entraxe standard d’un SSD 2,5″, permettant ainsi d’installer jusqu’à deux SSD sur sa face interne, orientée vers le plateau de la carte mère.

Si l’on prévoit d’installer à la fois un disque dur 3,5″ et un ou deux SSD, il est préférable de commencer par la fixation des SSD.
En effet, une fois les SSD installés, ils ne recouvrent pas les points de fixation destinés au disque dur 3,5″.

À l’inverse, si le disque dur est monté en premier, il obstrue l’accès aux points de fixation réservés aux SSD, empêchant leur installation ultérieure.

Cela ne pose aucun problème du côté du contrôleur ARGB, qui n’a pas besoin d’être retiré pour permettre l’installation d’un SSD sur la face opposée du support.
L’espace disponible reste suffisant pour effectuer le montage sans gêne ni contrainte, même avec le contrôleur déjà en place.
Nous rappelons que la fixation de ce contrôleur s’effectue à l’aide de vis de type M3, un détail utile si nous avons mélangé les différents types de vis lors de la préparation du montage.

On peut regretter que be quiet! n’ait pas prévu de rondelles en caoutchouc au niveau des points de fixation des disques durs 3,5″, comme c’était le cas sur le Light Base 600.
Ces amortisseurs auraient permis de réduire les vibrations et donc le bruit généré par les disques mécaniques.
Une fois les unités de stockage installées, il ne reste plus qu’à remettre en place le support dans l’un de ses deux emplacements possibles, selon la position choisie pour le bloc d’alimentation.

En effet, le Light Base 500 LX offre la possibilité d’intervertir la position du bloc d’alimentation et du support de stockage, laissant ainsi à l’utilisateur la liberté de choisir la configuration qui lui convient le mieux, selon ses préférences d’agencement ou ses besoins en gestion de câbles.

L’installation de la carte mère s’effectue à l’aide de huit vis UNC-6.32.
L’entretoise centrale borgne, équipée d’un léger déport de centrage, facilite l’alignement et la mise en place de la carte mère sur le plateau.
En revanche, nous avons constaté une certaine difficulté lors de l’utilisation des vis UNC-6.32 à tête plus étroite, fournies dans le bundle.
Comme mentionné dans la première rubrique, il est surprenant que be quiet! fournisse deux jeux de vis identiques en pas de vis, mais différents en tête, sans distinction claire de leur usage.
Dans les faits, ces vis à tête fine se sont révélées réticentes à s’insérer correctement dans les entretoises, ce qui peut rapidement devenir agaçant lors du montage.
Nous avons donc préféré utiliser l’autre jeu de vis, plus adapté, en réservant celles à tête étroite pour la fixation du disque dur 3,5″.

L’ouverture située sur le bord supérieur du plateau de la carte mère permet de faire passer aisément le ou les câbles CPU vers la zone d’alimentation.
Cependant, si l’on prévoit d’installer un radiateur de watercooling de 360 mm dans la partie supérieure du châssis, il est préférable de connecter ces câbles au préalable, afin d’éviter toute gêne d’accès une fois le radiateur et ses ventilateurs en place.

Les passages de câbles situés sur la bordure avant du plateau de la carte mère se prolongent sur retour de la structure reliant le plateau au support de ventilation latérale.
Cette continuité forme une ouverture généreuse, idéale pour faire passer le câble ATX 24 broches sans contrainte, garantissant un routage fluide, propre et bien intégré au design interne du Light Base 500 LX.

La carte mère ATX recouvrant les ouvertures situées sur le bord inférieur du plateau, nous utilisons donc les deux passages présents sur le plateau de la base pour faire passer les câbles destinés aux connecteurs inférieurs de la carte mère.
De la même manière, ces ouvertures serviront également au passage des câbles d’alimentation PCIe de la carte graphique, assurant un routage propre et direct depuis la seconde chambre.

Au-dessus de la carte mère, l’espace disponible pour l’installation d’un radiateur de watercooling dépend principalement de la hauteur des barrettes mémoire, que l’on opte pour des ventilateurs de 140 mm ou de 120 mm.
Toutefois, la marge de dégagement reste largement suffisante, avec plus de 75 mm disponibles avant d’atteindre le dissipateur des modules RAM, permettant ainsi une compatibilité étendue avec la plupart des kits de watercooling AIO du marché.

Notre Silent Loop 2 (240) s’installe facilement.

Le radiateur de notre AIO se trouve à une distance confortable de la carte mère et des barrettes mémoire, évitant toute interférence lors du montage.
Cette marge bien étudiée garantit une installation sans contrainte, tout en préservant une bonne circulation de l’air autour des composants situés dans la partie supérieure du Light Base 500 LX.

Comme nous l’avons évoqué dans la section précédente, il est effectivement possible d’orienter les équerres d’extension à la verticale en utilisant le support dédié fourni dans le bundle du Light Base 500 LX.

Cette option permet d’installer la carte graphique en position verticale, offrant une mise en valeur esthétique.

Toutefois, comme on peut le constater sur cette photo, le dispositif d’orientation verticale des équerres du Light Base 500 LX a beau éloigner efficacement la carte graphique de la porte latérale vitrée, il la rapproche en revanche excessivement de la carte mère.
Cette configuration réduit sensiblement l’espace disponible entre les deux, rendant le passage de la nappe du riser PCIe plus délicat et nécessitant une manipulation particulièrement minutieuse lors de l’installation.
De plus, cette proximité accrue engendre une restriction du flux d’air autour de la zone de la carte mère, laquelle se trouve alors exposée à la chaleur dégagée par la carte graphique, un point à considérer pour le maintien d’une température optimale.

Dans notre cas, notre carte graphique n’occupant que deux slots, il est possible de la décaler d’une équerre, la rapprochant légèrement de la porte vitrée tout en l’éloignant d’autant de la carte mère, ce qui permet de retrouver un meilleur équilibre spatial.
En revanche, lorsque l’on opte pour une carte graphique plus épaisse, le problème persiste : la proximité avec la carte mère reste trop importante, limitant à la fois le flux d’air et la manipulation du riser PCIe.
Un inconvénient que l’on ne retrouve pas sur le Frame 4500X de Corsair, dont le dispositif de montage vertical, à la fois plus simple à manipuler et reposant sur l’ensemble des équerres, offre une plus grande flexibilité d’ajustement et une meilleure gestion de l’espace interne.

Le riser PCIe n’est pas inclus dans le bundle du Light Base 500 LX.
Cependant, be quiet! propose son propre modèle en option, référencé BGA12, compatible avec la norme PCIe 4.0.
Ce riser est affiché au prix de 59,90 € et n’est proposé que dans une version noire.

Il est bien sûr possible de revenir à une installation plus classique de la carte graphique, directement connectée sur le port PCIe de la carte mère.
Dans cette configuration, le Light Base 500 LX offre une clairance maximale de 400 mm, soit identique à celle du Light Base 600, permettant d’accueillir sans difficulté les cartes graphiques les plus longues du marché.

La conception du châssis du Light Base 500 LX ne permet pas à be quiet! d’intégrer un dispositif anti-affaissement pour la carte graphique, par manque d’espace sur la structure en acier pour y fixer efficacement un tel support.
Il est toutefois possible d’utiliser un accessoire tiers, comme une colonnette de soutien, destinée à maintenir l’angle interne de la carte graphique.
Cette zone se situe à l’aplomb du plateau de la base, en dehors de la zone ventilée, garantissant ainsi un maintien stable sans interférer avec les ventilateurs ni compromettre le flux d’air.

Nous pensions initialement manquer de points d’ancrage pour organiser correctement les câbles dans la seconde chambre du boîtier, mais il s’avère que ceux déjà présents, complétés par les trois bandes Velcro disposées sur la plaque intermédiaire reliant le plateau de la carte mère au support de ventilation latérale, sont largement suffisants pour obtenir un routage propre et ordonné.
Le format relativement compact du Light Base 500 LX permet également de faire cheminer les câbles CPU le long de ces bandes Velcro, même lorsque le bloc d’alimentation est installé en position basse, une option que nous avons retenue.
Comme on peut le voir sur la photo, le support de stockage n’est remis en place qu’à la toute fin du câblage, ce qui facilite grandement l’organisation et évite toute gêne pendant la mise en ordre des faisceaux.
Nous aurions toutefois apprécié la présence d’une ouverture supplémentaire sur la paroi supérieure du châssis, permettant d’accéder plus facilement par le dessus aux coulisses — un détail pratique qui aurait encore amélioré la flexibilité du montage et la gestion des câbles.

En revanche, lorsque l’on positionne le bloc d’alimentation en partie basse, il est préférable de commencer par installer les câbles qui doivent cheminer sous le plateau de la base, comme les câbles du panneau de connectique ou les câbles PCIe.
En effet, une fois les autres câbles branchés sur le bloc, ceux-ci viennent rapidement obstruer la seule ouverture réellement accessible, rendant le passage plus délicat.
La seconde ouverture, située plus en arrière, est quant à elle partiellement bloquée par le bloc d’alimentation lui-même.
En revanche, en plaçant le bloc dans sa position haute, on supprime cette contrainte : l’accès aux ouvertures de passage devient plus dégagé, ce qui facilite nettement le câblage et le routage général des connexions.

Nous remettons ensuite en place le support de stockage, puis nous branchons les différents câbles des ventilateurs sur le contrôleur ARGB/PWM.
Il ne faut pas oublier de connecter les câbles du contrôleur lui-même :
– l’alimentation SATA,
– la prise 4-pins PWM destinée à la carte mère,
– la prise ARGB 5V pour la synchronisation lumineuse,
– ainsi que le câble du bouton d’éclairage issu du panneau de connectique.
À titre d’information, et pour mieux se rendre compte de l’encombrement interne, notre bloc d’alimentation mesure 175 mm de profondeur.

Le retrait du panneau en verre trempé de la façade facilite considérablement l’installation de notre configuration dans le compartiment principal.
Cette ouverture dégagée offre un accès large et direct à l’intérieur du boîtier, simplifiant la mise en place des composants, le raccordement des câbles et l’ajustement du système de refroidissement.

Compatible avec l’installation d’un circuit de watercooling de type AIO, que l’on peut monter exclusivement dans la partie supérieure du châssis, le Light Base 500 LX conviendra tout autant aux adeptes de l’aircooling.
Le boîtier peut en effet accueillir jusqu’à dix ventilateurs de 120 mm, offrant ainsi un potentiel de refroidissement conséquent.
Dans la partie inférieure du boîtier, il est recommandé d’utiliser les mêmes ventilateurs que ceux installés sur le support de ventilation latérale, à savoir des Light Wings LX à pales inversées.
Cette configuration garantit une cohérence esthétique et surtout un flux d’air homogène, optimisant la circulation de l’air frais depuis la base jusqu’aux composants principaux du Light Base 500 LX.
De plus, le compartiment principal bénéficie d’une clairance de 185 mm, suffisante pour installer un ventirad massif, y compris parmi les modèles les plus imposants dédiés au refroidissement hautes performances du processeur.

Nous procédons ensuite à la remise en place des différents panneaux du boîtier.
Nous commençons par le panneau en verre trempé de la façade, dont les armatures métalliques viennent se visser sur le montant interne du châssis ainsi que sur la paroi supérieure.
Une fois cette étape terminée, nous remettons en place le panneau supérieur, puis la porte controlatérale, avant de conclure par la porte latérale en verre trempé.
Pour cette dernière opération — comme pour la porte opposée —, il suffit de positionner le bord inférieur du panneau dans la rainure située sur le bord du plateau de la base, puis d’exercer une légère pression sur la partie supérieure, au niveau des plots sphériques, jusqu’à ce qu’ils s’enclenchent dans leurs logements.
Un “clac” se fait alors entendre — un bruit qui peut surprendre lors de la première manipulation —, signalant le contact de l’armature en acier supérieure du panneau en verre avec la bordure métallique du châssis.
Ce son confirme que la fixation est correctement engagée et que la porte est bien maintenue en place.

La vue sur les composants est désormais parfaitement dégagée, aussi bien sur le côté qu’à l’avant, mettant pleinement en valeur l’agencement intérieur du système.
Il ne restera plus qu’à appuyer sur le bouton Power et à profiter du rétroéclairage subtil et homogène offert par les quatre ventilateurs Light Wings LX, qui illuminent élégamment le Light Base 500 LX.

