La carte mère : Maximus VII Ranger
Du rouge sur les dissipateurs, les ports PCIe, les slots mémoires, les ports SATA et port interne USB 3.0… et du noir pour le reste touchant même le PCB avec un aspect mat.
On retrouve les couleurs ROG chères au monde du Gaming.
La Maximus VII Ranger est une carte mère au format ATX embarquant un Socket 1150 et un chipset Z97 Intel qui lui permet de prendre en charge la nouvelle génération de processeur Haswell Refresh, Devil’s Canyon et par la suite le Broadwell.

Le dos de la carte mère garde cet aspect noir mat.

Seul le nom Asus et le nom du modèle viennent marquer de leur patte blanche le PCB noir.
Bon… on garde les modules du panneau arrière en acier inoxydable mais toujours vierge de peinture….
Le layout des cartes actuelles est bien établi et fonctionnel, la Maximus VII Ranger ne déroge pas à cette règle! c’est l’ajout de nouvelles fonctions qui permet de se différencier par rapport à la concurrence.

On commence le tour de cette carte en détaillant les différentes connectiques situées sur les bords du PCB.
On laisse la prise audio du panneau avant pour tomber sur le bouton SoundStage : il permet de passer sur l’un des modes prédéfinis de la partie audio avec le logiciel SonicStudio. On a le mode FPS (01), Course (02), Combat (03) et Sport (04). Ceci étant valable uniquement avec un casque branché sur la sortie audio du panneau avant.
Le mode en place est retranscrit sur le DebugLed avec la mise en place du chiffre correspondant au mode.
Plus à droite, nous avons le bouton Clear Cmos qui est d’ailleurs bien près du SoundStage… le risque de riper sur le mauvais bouton est grand!
Ensuite nous avons un port USB 2.0 (USB13) qui est associé à la prise ROG_EXT permettant de brancher un module OC Panel ou Front Base.

Entre des condensateurs 10k teintés de noir, nous avons deux prises USB 2.0 internes qui gèrent 4 ports USB 2.0.
Une première prise 4-pins pour ventilateur vient taper la causette avec ces derniers.

Suit une nouveauté : le bouton KeyBot! associé à sa Led juste au-dessus.
Une fois le logiciel KeyBot installé et le clavier branché sur le port USB 2.0 arrière dédié à cette fonction, ce bouton permet d’activer ledit logiciel qui a pour but de transformer un clavier (même des plus classiques) en un clavier programmable!
Une puce située derrière la carte mère vient collecter les différentes assignations que l’on aura mises en place sur les touches F1 à F10 par le biais de l’utilitaire.
Les touches F11 (CPU Level Up), F12 (XMP) et Del (DirectBios) permettront de démarrer le PC selon le mode choisi.
Plus de détails sur le KeyBot dans la partie “logiciels”.

On a ensuite le module TPM avec juste au dessus une prise 2-pins qui nous permet de brancher une sonde thermique.
Encore au dessus, nous avons juste sous le dissipateur, un module d’alimentation qui intervient dans la technologie “TrueVolt USB“. Elle permet de délivrer une alimentation 5 V stable et évite les pertes d’énergie.
On termine le bas de la carte mère avec la connectique dédiée aux prises du boitier.

On remonte le long de la carte pour s’arrêter sur 6 ports SATA III de couleur rouge et inclinés à 90°.
Les 6 ports sont gérés par le chipset Z97.

Asus a implanté une Led d’activité disque juste à coté des ports SATA. Histoire de ne pas induire une erreur, celle-ci clignote d’une couleur orange.

Plus haut on a la prise interne USB 3.0 de couleur rouge et une deuxième prise 4-pins pour ventilateur.

On continue avec la prise ATX 24 broches, à ses cotés on trouve 4 Leds : CPU-Led, DRAM-Led, VGA-Led et BOOT_Device-Led.
Ces Leds contrôlent les processus durant la phase de boot, si une erreur survient une des Leds reste allumée pour indiquer le processus en cause.

Ce contrôle est secondé par un DebugLed qui entre plus en détail dans le status du système par l’affichage d’un code à deux caractères.
En dessous, nous avons le Bouton “Start”, un petit bouton “Reset” et le bouton “MemOK!”.
Ce dernier permet de forcer le système à accepter un kit mémoire qui s’est avéré non compatible (Led DRAM allumée). Il faut appuyer sur le bouton jusqu’à ce que la Led commence à clignoter. Une série de test est alors exécutée par le système afin d’essayer de rendre compatible le kit qui pose problème. La fonction peut aboutir comme rester sans résultat positif.

On passe sur le haut de la carte mère avec ces deux prises 4-pins dédiées à la ventilation du CPU ou pour la mise en place de la connectique d’un AIO.

Le Socket sera alimenté par une prise CPU 8 broches.

On quitte les bords pour retrouver la cinquième et dernière prise 4-pins pour ventilateur.
On a ainsi une bonne répartition des prises ventilateurs au sein de la carte mère. De plus elles gèrent les ventilateurs en PWM et pourront être contrôlées par le biais du bios ou de l’utilitaire Dual Intelligent Processors 5.

Le panneau arrière comporte de gauche à droite :
- Port PS2 (combo clavier/souris)
- 2 ports USB 2.0 (celui du haut est dédié au KeyBot)
- Sortie Optique S/PDIF
- Port HDMI
- Port VGA
- Port DVI-D
- Bouton Bios FlashBack (et non Clear Cmos….)
- 4 ports USB 3.0 (le port prés du bouton précédent est dédié au Bios FlashBack)
- Port ethernet gigabit
- Module audio (plaqué or)
Du coté réseau, le port RJ45 est géré par une puce Intel I-218V secondé par un environnement logiciel nommé GameFirst III.

Au niveau des ports PCIe, nous avons 3 ports PCIe 2.0 x1 de couleur noire.
2 ports PCIe 3.0 x16 de couleur rouge qui permettent de gérer le multiGPU (SLI ou XFire) en 8x/8x. Dans le cas d’une seule carte graphique, il faut la positionner sur le port “PCIe x16/x8_1″ donc celui du haut car c’est le seul à être câblé en 16x.
1 port PCIe 2.0 en x4 de couleur noire. Ce dernier partage ses lignes avec les ports PCIe x1 et le Module M2.
Il fonctionne en x4 si les ports PCIe x1_2 et _3 sont libres ainsi que le module M2.
Il fonctionne en x2 si les ports PCIe x1_2 et _3 sont pris mais pas le module M2.
Si le module M2 est branché cela désactive les ports PCIe x1_2 et _3, le port PCIe 2.0 x4 fonctionnera en x2.
Ouf!!!

Un grand dissipateur plat aux couleurs ROG couvre le chipset Z97.

Le logo ROG s’inscrit en relief sur une plaque métallique, différence avec le modèle Hero où il s’agit d’une plaque plexi rétroéclairée.

Les étages d’alimentation du Socket sont recouverts de deux dissipateurs plus épais. Ils sont indépendant l’un de l’autre, nous n’avons pas de caloducs les réunissant contrairement au modèle Hero.

Au niveau de ces dissipateurs, c’est le petit nom du modèle “Ranger” qui vient agrémenter de rouge ledit dissipateur.

Histoire de ne pas laisser deux gros blocs uniformes, Asus les a quelque peu entaillés sur les bords! ce qui n’est pas sans rappeler les trois griffes que l’on trouve sur les boites des cartes graphiques de la marque Asus.
Ou une attaque d’un reptile volant….

A l’arrière de la carte mère, on trouve un renfort pour chacun des deux dissipateurs des phases d’alimentation. Cela renforce l’ensemble tout en optimisant le refroidissement par le rajout de pads thermiques à ce niveau.

Nouveau design au niveau des phases d’alimentation de la gamme DIGI+ III, les composants Alloy Chokes sont dotés d’une surface quadrillée, voire gaufrée.

Ce sont donc 8 phases d’alimentation qui se chargent d’alimenter le Socket avec des composants techniquement améliorés tels que les condensateurs 10k qui offrent une longévité accrue et une meilleure tenue aux températures.
Mais par rapport à la carte mère Hero, Asus opte pour une gamme inférieure au niveau des Alloy Chokes permettant de resserrer le niveau tarifaire mais sans ce que cela dommageable au niveau de l’OC.

On reste dans le design avec le Socket qui prend lui aussi, un teinte noire à l’instar des condensateurs.
L’espace autour du Socket est assez large ce qui facilite la mise en place de ventirad volumineux.

La partie audio est confié à la puce Supreme FX avec des sorties plaquées or au niveau du panneau arrière.
Elle est secondée par une couche logicielle portant le nom de Sonic Studio.

La puce est recouverte d’une protection contre les interférences électromagnétiques, le logo “Supreme FX” vient s’éclairer de rouge lorsque la carte mère est branchée.
Juste en dessous, à coté des condensateurs, on aperçoit une petite puce qui ajuste l’amplification au niveau du casque en fonction de son impédance : technologie SenseAmp.

La partie audio comporte ses propres condensateurs ELNA pour offrir le meilleur son.

Et on finit par isoler le tout du reste du PCB de la carte mère comme en témoigne cette ligne de démarcation qui se verra éclairer de rouge grâce aux Leds présentes au dos de la carte mère.
Un blindage EMI qui permet de limiter les interférences électromagnétiques.

4 slots mémoires fonctionnant en dual channel sont secondés par deux phases d’alimentation qui leurs sont dédiés.
Ils acceptent des modules mémoires jusqu’à 8 G0 chacun ce qui donne un total de ………..je pose un, je retiens deux, j’intègre la variable de chepuki et j’obtiens 32!…
Plage de fréquence officiellement supportée allant de 1333 MHz à 3200 MHz.
Support de la version 1.3 de l’XMP (Xtrem Memory Profiles).
Dans le cas de l’utilisation de deux barrettes mémoires, elles prendront place sur les slots rouges.

Nouveauté avec le Z97, c’est l’apparition d’un slot M2 qui peut recevoir les SSD dans ce même format.
Le slot M2 est directement connecté au chipset Z97 avec deux lignes PCIe qu’il partage avec les ports PCIe 2.0 (x1 et x4).
L’intérêt de ce slot est l’augmentation du débit de transfert par rapport aux ports SATA III qui passe de 6 Gb/s à 10 Gb/s.

La Maximus VII Ranger est une bien belle carte mère, si on aime le rouge et noir…
Le layout est très bien pensé avec un design élégant renforcé par un PCB noir mat et par l’absence d’un maximum d’inscription sur ledit PCB.
Les touches rouges sont bien reparties sur l’ensemble de la carte mère sans avoir à surcharger cette dernière.
Visuellement, on a très peu de différence avec le modèle Hero, si ce n’est l’absence de deux ports SATA et une impression rouge du PCB autour des dissipateurs.


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