Conclusion :
C’est sur un segment peu répandu que se place l’Eiswand. Il emporte juste ce qu’il faut pour refroidir facilement toute configuration mono CPU et mono GPU, tout en ayant un peu de marge thermique. Ne laissant pas le choix sur la pompe, le radiateur, les ventilateurs, c’est donc une solution presque clés en mains. Presque, car il faut tout de même monter le waterblock et les tuyaux, ce qui laisse un risque de fuite si l’utilisateur s’y prends mal.
Mais avoir cette partie à monter permet de s’adapter à plusieurs utilisations, selon la forme du boitier et ses sorties de tube, ou encore pour agrandir le circuit. Car oui, la présence de raccords rapides n’est pas anodine et permet d’ajouter facilement un GPU grâce aux kits d’extension de la marque.
Le produit étant le premier de sa lignée, on y trouvera forcement à redire, et je commencerai par le manque d’une poignée, ou au moins d’une meilleure prise en main. Car une fois remplie, elle est encore plus lourde ! On aurait aussi aimé voir des clips pour tenir les tuyaux deux à deux. On saluera par contre la finition et le chois des matières. Le corps métallique noir est imposant, mais détaillé avec les grilles et les reliefs sur les côtés. Le résultat esthétique est très bon, et il trônera fièrement sur un coin de votre bureau par exemple.
Les deux alimentions sont un bon point, mais qui aurait pu être complété par un interrupteur pour l’alimentation externe. Avec la rallonge Molex, l’Eiswand démarre et s’éteint avec le PC, mais si on utilise l’alimentation externe, par manque de puissance ou pour déporter la tour, il faut débrancher pour éteindre.
Je me suis aussi demandé si une régulation, par PWM ou par rhéobus, n’aurait pas été intéressante, mais je n’ai su me décider. Le souffle étant monotone, il se fait assez vite oublier, mais il est tout de même présent lors de petite bureautique, où l’on aurait pu presque tourner en passif.
EDIT: La marque nous a expliqué que les différentes normes de PWM pouvant être utilisées par les cartes mères, ventilos et pompes ne sont pas forcément compatibles entre elles, et l’usage du PWM aurait pu amener des problèmes de vitesses, empêchant les ventilateurs ou pompes d’atteindre leurs vitesses minimales et maximales. Le choix du Molex 4 pins est donc un choix de raison, tout à fait justifié.
Son prix :
345,94 euros
Les points positifs +
- finition et look du corps
- évolutivité
- performances
Les points négatifs –
- manque une poignée
manque un interrupteur ou un système PWM
Je retire une étoile pour ces possibles améliorations. Je lui laisse les autres étoiles car le look, les finitions, et les performances sont au rendez-vous.
L’équipe de modding.fr remercie Alphacool pour lui avoir permis de réaliser le test de l’Eiswand.