Le All in One :
Pas de page sur les ventilateurs pour cette fois, puisque le tout est inscrit à l’intérieur du boitier. Comme je le disais en introduction, tous les éléments d’un watercooling classique sont contenus dans un habillage. On appellera la face que vous voyez là la face interne de l’AiO. Sur la droite de l’image, on a donc le radiateur de 280mm, surplombé de deux ventilateurs de 140mm à l’arrière. Ensuite vient le bloc pompe et réservoir. De deux ports partent deux tuyaux 8/11mm noirs mats, jusqu’au waterblock Eisblock XPX, en passant par deux raccords rapides.
Pour ceux qui connaissent les autres produits de la gamme, on peut d’ores et déjà noter le changement de style dans les tuyaux et les raccords.
La partie radiateur mesure 385,50 mm de long pour 156,00 mm de large et 64,00 mm d’épaisseur. Comparé au radiateur NexXxoS qui mesure 297 x 144 x 30mm, soit 88,5 mm de plus pour les parois, la pompe et le réservoir. La pompe qui équipe l’Extreme 280 est une VPP755 v3, produite par l’entreprise, et qui mesure 60 x 60 x 53,5 mm. Un beau bébé pour un AiO, puisqu’elle pousse 350 litres par heure (contre une centaine pour une DC-LT low-noise utilisée dans d’autres AiO du fabricant), pour 4,25 mètres de colonne d’eau.
La pompe fonctionne par paliers, atteignable en PWM :
- 2100 rpm 120l/h
- 2700 rpm 140l/h
- 3330 rpm 280l/h
- 3950 rpm 320l/h
- 4350 rpm 340l/h
De ce côté-ci, nous avons donc l’entrée du liquide (IN), la sortie (OUT), et la sortie des câbles. Les câbles gainés sortent par un embout en plastique mou.
Les embouts utilisés ici sont de type G1/4″, comme a plupart des embouts de watercooling. Ces embouts plastiques sont des nouveautés, avec deux empreintes pour les desserrer.
Derrière la grille en nid d’abeille se cache le radiateur NexXxoS ST30 280. On est bel et bien sur la gamme classique. La grille rappelle celle des modèles Eisbrecher, et le motif est passe-partout.
De notre AiO sortent deux câbles, terminant sur trois prises. Le premier câble se divise en deux, pour finir sur une prise Molex en 12V et une prise 4 pins. Ce sont les connecteurs de la pompe, permettant son alimentation et le contrôle de sa vitesse.
Le second câble termine sur une prise 4 pins et est dédié à l’alimentation des deux ventilateurs de 140mm, en PWM. La séparation de la pompe et des ventilateurs est une bonne chose puisqu’elle permet leur contrôle indépendamment l’un de l’autre, ainsi que le démontage et l’utilisation de la pompe et des autres éléments dans un autre circuit. Les ventilateurs doivent être montés sur un splitter ou soudés ensemble en usine, mais je penche plutôt pour l’assemblage via un splitter.
Les tuyaux sont de diamètres 8/11mm, mais à l’instar des autres produits de la gamme Eisbaer, sont mats et lisses, là où les autres produits sont brillants avec un fourreau annelé anti-pincement. Et il faut le dire, c’est nettement plus joli, et dans l’air du temps, avec la finition que nous découvrons aujourd’hui. De la même manière, les nouveaux raccords rapides sont plus passe-partout et se fondent mieux dans l’ensemble que les précédents. Néanmoins, ces nouveaux raccords sont compatibles avec ceux de la gamme existante. Avec deux raccords rapides, la boucle est vraiment flexible, laissant la possibilité d’ajouter un waterblock GPU ou un radiateur avec le kit de tubes commercialisé par la marque, avec une certaine facilité.
Au bout de ces tubes, nous trouvons le Eisblock XPX, waterblock CPU phare de la marque, dans sa finition noire avec plaquette bleue. Vous pouvez retrouver notre article dédié ici.
Passons désormais à l’arrière de l’engin, sur lequel on repère en premier les deux ventilateurs de 140 mm, de dos. Ils ne sont pas protégés de ce côté-ci, puisque l’AiO se monte en extraction, cette face contre un des panneaux du boitier, ce qui devrait empêcher les doigts et les pattes de chat de rencontrer les pâles. Sur le côté gauche rien de bien intéressant, tandis que sur la doit se trouve un bouchon dédié au remplissage, qui ne ressort pas par rapport à la façade. Le montage se fera via quatre des douze trous prévus à cet effet, solution plutôt bien trouvée pour s’adapter aux différentes configurations des boîtiers. Quatre vis et non huit comme sur un radiateur classique, c’est suffisant grâce à la carcasse qui retient l’ensemble.
Alphacool s’est donc débrouillé pour que le bouchon soit facilement accessible, et démontable avec une pièce de monnaie ou un gros tournevis plat, tout en ne ressortant pas par rapport à la “boite” de cet AiO. De cette façon, il ne généra pas le montage. Il est légèrement éloigné des trois perçages filetés, aussi si l’AiO est monté en haut d’un boitier le remplissage devrait être aisé.
Les ventilateurs sont donc issus d’un partenariat avec la marque bequiet (pour mémoire, Alphacool fabrique les AiO vendus par bequiet, équipés de ses pompes DC-LT, entre autres), puisqu’il s’agit de Silent Wings 3, rebadgés avec le logo Alphacool en plus. Plus précisément, ce sont des versions PWM moulinant à 1300 rpm. Cela semble être une vitesse intermédiaire entre les 1000rpm et 1600rpm que bequiet propose sur les étagères des magasins. Un compromis a donc été fait pour assurer de bonnes performances tout en contrôlant le volume sonore émis.
La fixation des ventilateurs au radiateur n’est pas apparente, elle est masquée sous la paroi du boitier de l’AiO. Un anneau en mousse vient s’assurer de la séparation entre ventilateurs et boitier, pour éviter le transfert des vibrations et les nuisances sonores.
On retrouve le logo de la marque sur les deux côtés du boitier, à l’opposé des fenêtres du réservoir de façon à être lisible lorsque l’AiO est monté en haut d’un boitier, c’est à dire avec la partie tube sous le logo et l’extraction des ventilateurs au-dessus du logo. Le rendu du logo dans la masse est meilleur que s’il était peint.
Le petit réservoir est visible depuis les deux côtés comme les logos. Des LED bleues vont l’éclairer par l’intérieur du boitier.