L’alimentation :
Le bloc d’alimentation est parfaitement protégé par deux épaisses cales en mousse expansée noire.
Il se présente avec sa prise secteur rotative positionnée dans une zone intermédiaire, maintenue en place par de petites cales en mousse, et accompagnée d’une étiquette “Rotatable AC Inlet” signalant clairement cette spécificité.

La RS1200G est proposée en noir ou entièrement vêtue de blanc, jusque dans les moindres détails, incluant le ventilateur et les connecteurs.
Malgré l’intégration d’un ventilateur de 135 mm, le bloc conserve un format compact, avec une profondeur limitée à 150 mm, soit seulement 10 mm de plus que la SX1200P.
Une valeur qui n’a rien d’anodin, puisqu’elle correspond à la largeur du bloc — un véritable atout dans le cadre d’une alimentation pensée pour s’installer de deux manières différentes grâce à son concept rotatif.
Le poids du bloc s’établit à 1,66 kg, hors câbles et hub USB.

Nous entamons le tour du bloc avec la face ventilée orientée vers le bas, en commençant par sa paroi arrière — ou plus précisément celle située à l’opposé de la connectique, comme sur une alimentation classique.
Cette face accueille une large grille en nid d’abeille, ainsi que la prise secteur accompagnée de son interrupteur. L’ensemble est intégré à un bloc rotatif, positionné ici dans sa configuration par défaut, telle qu’à la sortie de la boîte, c’est-à-dire dans une zone intermédiaire.
On remarque également que l’un des angles de cette paroi est biseauté, un détail qui prendra toute son importance par la suite.

Après un quart de tour vers la gauche, on découvre la paroi latérale, qui reprend elle aussi une large grille en nid d’abeille, à l’image de la face précédemment décrite.
Toutefois, cette paroi se distingue par la présence de deux connecteurs dédiés au câble ATX de la RS1200G, intégrés directement à la grille.
On y remarque également le scellé de garantie portant la mention “Warranty Void If Sticker Broken”, rappelant que l’alimentation bénéficie d’une garantie étendue à 10 ans.

Le quart de tour suivant nous amène à la paroi des connecteurs, située à l’opposé de la première face grillagée.
Nous reviendrons un peu plus tard en détail sur les différents éléments présents sur cette face, car au-delà des connecteurs habituels, on constate la présence d’une large surface dédiée au hub USB, spécificité propre à cette RS1200G.

Nous terminons ce tour du propriétaire par cette dernière paroi latérale, qui se révèle pleine, tout en intégrant deux autres connecteurs dédiés au câble ATX.
La RS1200G dispose ainsi de deux emplacements distincts pour le branchement du câble ATX. La particularité de cette conception réside dans le fait que ce raccordement s’effectue sur l’une des parois latérales contiguës à la paroi des connecteurs, en cohérence avec le système rotatif du bloc.

La paroi supérieure accueille un large autocollant.
Outre le nom de l’alimentation, le logo de la marque et celui de la certification 80+ Gold, celui-ci intègre un tableau récapitulatif des caractéristiques électriques de la RS1200G.
On y apprend notamment que l’alimentation repose sur un rail unique en +12 V, capable de délivrer jusqu’à 100 A, soit l’intégralité des 1200 W annoncés.

Dans la partie basse de cet autocollant, deux schémas explicatifs sont présents.
Celui de gauche rappelle la nécessité de fixer correctement la plaque accessoire sur la paroi grillagée non orientée vers l’arrière du boîtier, à l’aide des quatre petites vis à tête fraisée fournies dans le bundle.
Le schéma de droite met quant à lui en garde contre l’introduction de tout objet dans les ouvertures lorsque le bloc de la prise secteur est placé dans sa position intermédiaire, une précaution directement liée au mécanisme rotatif de l’entrée AC.

La face ventilée de la RS1200G est dotée d’une large grille, directement intégrée au carénage en acier du bloc.

Au centre, le logo de la marque est apposé sur une petite plaque métallique, apportant une touche de finition discrète.

Point de motif en nid d’abeille ici : Lian Li opte pour un empilement de motifs carrés et rectangulaires, de dimensions généreuses, permettant au ventilateur positionné juste derrière de puiser efficacement l’air extérieur afin d’assurer le refroidissement des composants électroniques internes.

Ce ventilateur de 135 mm (Honghua HA13525H12F-Z) repose sur un roulement de type FDB (Fluid Dynamic Bearing) et affiche une vitesse de rotation maximale de 2400 tr/min sur notre modèle 1200 W (1600 tr/min pour la version 1000 W).
Lian Li adopte sur la RS1200G une courbe de ventilation qui maintient le ventilateur à l’arrêt en dessous de 20 % de charge, là où la SX1200P ne déclenche la rotation des pales qu’à partir de 40 %.
Cette différence s’explique par un choix de conception clair : le mode hybride ne peut pas être désactivé sur la RS1200G, contrairement à la SX1200P qui dispose d’un bouton dédié permettant d’imposer une ventilation en continu.
Lian Li ajuste donc le comportement du ventilateur afin de ne stopper totalement sa rotation que lorsque le PC est faiblement sollicité.
Au-delà de 20 % de charge, le ventilateur démarre à une vitesse modérée d’environ 800 tr/min, qu’il conserve jusqu’à 60 % de charge, limitant ainsi très efficacement les nuisances sonores. Ce n’est qu’après ce seuil que la vitesse augmente progressivement, d’abord de manière douce jusqu’à environ 80 % de charge, puis plus franchement pour atteindre 1500 tr/min à pleine charge.
Dans l’ensemble, le fonctionnement demeure particulièrement silencieux, comme en témoignent les notations attribuées par PPLP.info avec un SSS (note maximale), ainsi que par Cybenetics, qui classe la RS1200G en A sur le plan acoustique.

D’un point de vue efficience énergétique, la RS1200G est certifiée Gold par 80+ et PPLP.info, tandis que Cybenetics la positionne au niveau Platinum, soulignant un rendement particulièrement élevé.
L’alimentation Lian Li RS1200G repose sur une architecture moderne, combinant un correcteur de facteur de puissance actif (APFC), une topologie Half-Bridge associée à un LLC Resonant Converter, ainsi qu’un convertisseur DC-DC dédié aux rails secondaires.
L’ensemble s’appuie sur une conception à PCB double face, gage de compacité et de meilleure dissipation thermique.
Côté composants, la RS1200G est équipée de deux condensateurs principaux TDK by EPCOS (fabrication allemande), affichant des valeurs de 450 V / 790 µF et 450 V / 420 µF, tous deux certifiés pour une température de fonctionnement de 105 °C.
La fabrication de cette plateforme est confiée à Sirfa, en charge de la production et de l’assemblage pour le compte de Lian Li.
Vous trouverez ci-dessous la liste des composants électroniques équipant la RS1200G, recueillie sur le site de Cybenetics.

La RS1200G se distingue par une prise secteur intégrée dans un petit bloc mobile, positionné entre deux parois du carénage. Ce module pivote autour d’un axe, permettant de sélectionner sa position sur l’une ou l’autre des parois grillagées de l’alimentation, en fonction du mode d’installation choisi dans le boîtier.
Ce système conditionne directement l’orientation des connecteurs :
- soit vers l’avant du boîtier, selon une implantation classique ;
- soit vers le côté du boîtier, à la manière du Corsair SHIFT, avec un accès latéral depuis les coulisses.
Pour effectuer cette rotation, la manipulation est simple : il suffit de pousser le bloc de la prise secteur d’un côté ou de l’autre jusqu’à ce qu’il s’enclenche correctement contre la paroi choisie.

Nous allons maintenant détailler les différentes étapes nécessaires pour positionner la RS1200G selon l’orientation souhaitée, en commençant par une installation classique, avec la paroi des connecteurs orientée vers l’avant du boîtier.
La face ventilée est quant à elle positionnée vers la base du châssis.
Dans cette configuration, on pivote le bloc de la prise secteur vers la paroi grillagée située à l’opposé de la paroi des connecteurs.
La seconde paroi grillagée, qui ne participe alors plus à l’extraction de l’air, est recouverte par la plaque accessoire portant le nom de l’alimentation, laquelle est fixée à l’aide d’un tournevis et des quatre vis à tête fraisée fournies.
Cette plaque est conçue pour laisser apparents les deux connecteurs spécifiques au câble ATX, lequel vient ainsi se brancher sur ce côté du bloc.

Dans cette configuration, la face opposée, qui intègre les deux autres connecteurs dédiés au câble ATX, se retrouve orientée contre la paroi verticale du cache-alimentation.
Il est alors possible, si on le souhaite, d’occulter ces prises inutilisées à l’aide des capuchons fournis dans le bundle, afin d’obtenir une finition plus propre.

Dans cette installation classique de la RS1200G sous le cache-alimentation, le câble ATX vient se brancher du côté des coulisses. On comprend alors pourquoi Lian Li préconise une clairance minimale de 27 mm entre le bloc et la porte latérale du boîtier : cet espace est indispensable pour pouvoir raccorder correctement le câble ATX, y compris dans une configuration d’installation traditionnelle.
On note également que, comme sur la SX1200P, Lian Li a choisi de positionner le nom de l’alimentation sur cette paroi latérale. La paroi opposée étant de toute façon occultée par le cache-alimentation, ce choix s’avère pertinent, d’autant plus que les boîtiers proposant une fenêtre sur le cache-alimentation sont aujourd’hui devenus rares — la tendance étant clairement passée.

Nous passons maintenant à l’installation de la RS1200G à la manière du modèle SHIFT de Corsair, avec la paroi des connecteurs orientée vers la porte latérale du boîtier.
À partir de la configuration précédemment décrite, on commence par retirer la plaque portant le nom de l’alimentation, afin de libérer la paroi grillagée qui sera cette fois orientée vers l’arrière du boîtier.
On pivote ensuite le bloc de la prise secteur vers cette paroi, conformément à la nouvelle orientation retenue.

De ce fait, la seconde face grillagée se retrouve contre la paroi verticale du cache-alimentation. Cette grille n’ayant alors plus d’utilité pour l’extraction de l’air, il convient de fixer la seconde plaque optionnelle afin de l’occulter.
On veille toutefois à respecter le sens de mise en place, comme l’indique l’étiquette attirant l’attention sur l’angle biseauté.

Cette étiquette étant positionnée sur la face interne de la plaque, elle n’est plus visible une fois celle-ci fixée contre la grille à l’aide des quatre petites vis à tête fraisée.

La paroi des connecteurs se retrouve ainsi orientée vers le côté des coulisses, tandis que la paroi intégrant le second jeu de connecteurs dédiés au câble ATX est désormais orientée vers l’avant du boîtier.

Dans cette configuration, ce sont désormais les autres câbles qui se connectent depuis les coulisses, une opération bien plus aisée que des branchements effectués plus ou moins à l’aveugle sous le cache-alimentation.
Aucun souci non plus pour le raccordement du câble ATX : même s’il n’est pas branché avant l’introduction du bloc dans le boîtier, les deux connecteurs dédiés restent immédiatement accessibles, à proximité de la porte latérale.

La paroi opposée, intégrant les deux autres connecteurs du câble ATX, devient alors la face d’extraction de l’air chaud généré par les composants électroniques.

Étant accessibles depuis l’arrière du boîtier tout en restant non utilisés, il convient d’obturer ces deux connecteurs à l’aide des capuchons spécifiques fournis.

Nous avons ainsi vu les deux manières d’installer la RS1200G dans un boîtier équipé d’un cache-alimentation en partie basse du châssis.
Cette spécificité revêt toutefois moins d’importance dans un boîtier à double chambre, où l’accès à l’alimentation et à sa connectique est généralement plus dégagé.
Nous revenons maintenant sur la paroi des connecteurs, laquelle propose quatre prises dédiées aux câbles de périphériques SATA ou Molex.

À leurs côtés, on trouve sept prises communes destinées aux câbles PCIe et CPU.
Nous terminons le tour par la prise PCIe 5.1, sur laquelle vient se connecter le câble 12V-2×6.
On note au passage que les prises positionnées sur deux rangées disposent de clips d’ancrage antagonistes, une disposition pensée pour faciliter la dépose des câbles.

Lian Li a déporté la connectique du câble ATX sur les parois latérales, l’espace libéré sur la paroi principale étant entièrement dédié au hub USB.
Son installation est particulièrement simple. On commence par positionner le hub de manière à aligner l’orifice présent sur sa face interne avec le petit plot cylindrique visible sur la partie droite de cette paroi du bloc.
On veille au préalable à retirer le capuchon protégeant la connectique d’alimentation du hub.
Une fois le module en place contre la paroi, il suffit de le faire glisser vers la prise dédiée. Cette manipulation permet à la fois d’établir le bon branchement et d’insérer l’orifice dans la gorge du plot cylindrique, assurant ainsi une fixation sûre et stable du hub.
Il ne reste alors plus qu’à brancher l’un des deux câbles de liaison USB fournis, exclusivement sur la prise blanche, afin de relier le hub soit à un port USB interne de la carte mère, soit à l’un des ports USB du panneau arrière, selon le câble utilisé.

Nous avons également vu que le hub USB dispose, sur l’une de ses extrémités, d’une prise d’alimentation SATA, permettant de déporter le module vers un autre emplacement du châssis que le bloc d’alimentation, avec l’aide d’un système de fixation magnétique.
Il ne reste alors plus qu’à alimenter le hub à l’aide de l’un des câbles équipés d’une prise SATA.

