Conclusion :

Avec le Floe Riing 240, Thermaltake met sur le devant de la scène le concept RGB avec notamment la présence des LEDs de type adressable.
Elles sont disposées sur les deux ventilateurs ainsi que la partie supérieure de la pompe, mettant en avant le logo de la marque sur cette dernière. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Le logo est bien sûr entouré d’un anneau qui n’est autre que la retranscription du Riing, le fameux ventilateur de Thermaltake arborant un rétroéclairage sur la totalité de la bande interne du cadre.
Pas moins de 12 LEDs sont présentes sur chaque ventilateur et 6 autres prennent place sous le carénage de la pompe.
On note que la diffusion lumineuse n’est la plus douce qu’il soit, du moins au niveau des ventilateurs où on distingue bien l’emplacement des différentes LEDs comme en témoigne la photo ci-dessus.
La technologie adressable de ces LEDs RGB permet d’obtenir une plus grande variété dans les effets d’éclairage et particulièrement des effets dynamiques mettant en oeuvre l’indépendance de chacune des LEDs.
Afin de contrôler tout ce beau monde, nous avons un petit boitier qui peut accueillir jusqu’à 5 composants. Il reste donc 2 autres emplacements de libre une fois que l’on a branché les deux ventilateurs et la pompe.
Mais point besoin d’intervenir physiquement sur ce boitier! Il se connecte à la carte mère et nous bénéficions d’une gestion logicielle qui encadre le rétroéclairage de l’AIO tout comme le contrôle de la vitesse de rotation des ventilateurs.
Nous avons une pléthore de modes d’éclairage, par contre la gestion de la ventilation est moins poussée. Il manque la possibilité de créer notre propre courbe de ventilation.
Pour les geeks ultra connectés, Thermaltake propose même une application sur smartphone pour contrôler le rétroéclairage.
La finition est bien au rendez-vous avec la présence de gaine tressée habillant les tuyaux.
En mettant à part le rétroéclairage, le design est plutôt sobre voire banale avec une pompe de forme cylindrique et un radiateur quelque peu classique, même si au final celui-ci reste dans la pénombre contre la paroi du boitier.
On apprécie la simplification du système de fixation par rapport à celui du Water 3.0. La présence des entretoises y est pour beaucoup.
La longueur des câbles est conséquente, c’est bien pour caser au loin le module de commande mais il faudra certainement ranger l’excédent de câbles surtout dans un boitier PC de taille standard, quelques colliers Serflex feront l’affaire.
Coté performance, le Floe Riing 240 se révèle être efficace lorsque la ventilation tourne à plein régime. Il perd un peu de terrain lorsque l’on réduit la vitesse au minimum.
Par contre, on retient que cet AIO reste discret, non pas le silence à pleine vitesse car cela reste audible mais c’est tout à fait raisonnable ne serait-ce par rapport à la concurrence. Dés que l’on enclenche le mode “Silent”, là il entre dans le “monde du silence”! Dommage du coup que la pompe ne soit pas un chouilla plus discrète pour accompagner la ventilation dans ce mode.
Son prix :
140 euros
Nous avons relevé pas mal de différence au niveau du prix en fonction des boutiques allant de 130 euros à 165 euros.
Autant dire que la fourchette basse nous semble plus correcte pour ce type d’AIO. Au delà des 135 euros, il perd carrément de son intérêt.
On peut trouver des AIO moins cher qui font aussi bien leur boulot en terme de refroidissement, cependant il ne faut pas se mentir, le Floe Riing 240 est destiné avant tout à ceux qui souhaitent un AIO doté d’un rétroéclairage aux multiples facettes.
Les points positifs +
- Finition
- LEDs RGB adressables
- Gestion RGB logicielle
- Niveau sonore
- Performance en 12 V
Les points négatifs –
- Pompe légèrement audible
- Gestion de la ventilation pas assez poussée (pas de courbe personnalisable)

L’équipe de modding.fr remercie Thermaltake pour lui avoir permis de réaliser le test du Floe Riing 240.
Merci aussi à Intel, Noctua et Corsair qui nous ont aimablement fourni les composants de la config de test.
