Le All in One :
Le radiateur mesure 394 mm de long sur 120 mm de large (314.8 mm de long sur 140 mm de large pour la version 280).
Il est totalement constitué d’aluminium revêtu d’une peinture noire.

Les points de fixations sont taraudés d’un pas de vis de type UNC-6.32.
Ils tombent en face des ailettes du radiateur ce qui évite tout risque de perçage des tubes avec des vis de fixations trop longues. Les ailettes sauront s’écarter pour laisser passer l’excédent de vis.
Les points de fixations étant présents sur les deux faces, le radiateur peut embarquer 6 ventilateurs et passer en mode Push/Pull.

L’épaisseur du radiateur est portée à 27 mm ce qui est devenu un standard pour la majorité des AIO, toutes marques confondues.

Sur les flancs on aperçoit les rivets arborant leur aspect bombé.

MSI appose aussi le nom de la série à laquelle appartient notre AIO.
Il ne s’agit pas d’une simple impression, les lettres MEG sont embouties à même la structure métallique.

Le style est sobre tout en restant basique.
Certes, le radiateur est souvent installé dans la partie haute du boitier PC, un endroit qui ne laisse généralement entrevoir que les ventilateurs et plonge le radiateur dans la penombre.
Pourtant, nous pouvons aussi être amenés à positionner le radiateur à l’avant du châssis, et là…
Là, les rivets du bord du radiateur pourront être visibles à travers la porte en verre trempé.

Les tuyaux sont sertis à deux embouts droits émergeant à la base du radiateur.
Des bagues en caoutchouc noir assurent le sertissage tout en permettant de garantir la mise en place de…

… La gaine tressée qui recouvre les tuyaux du MEG CoreLiquid S360, une gaine noire de type Paracord.
Les tuyaux mesurent 400 mm et sont dotés d’un diamètre externe de 10.5 mm. Il est fort probable que le diamètre interne soit de 8 mm.

Ils accèdent à la pompe par l’intermédiaire de deux embouts coudés.
Nous retrouvons les mêmes bagues en caoutchouc.

Ces embouts sont rotatifs ce qui donne encore plus de liberté pour la mise en place du radiateur.

Toutefois, la position des tuyaux est limitée par l’aspect du carénage qui recouvre la pompe.

Un capot en plastique prend donc place au-dessus de la pompe que l’on aperçoit dans la partie basse du module.
La hauteur totale est de 85 mm.

La partie supérieure de ce capot intègre une plaque en acrylique.

Elle présente un aspect miroir.

Et ce n’est pas Xray qui viendra me contredire sur ce point.

Ce carénage est de forme carrée et mesure 95 mm de côté.

Les arêtes supérieures sont arrondies et MSI appose son nom sur l’une d’elles.

On note la présence d’une grille positionnée sur deux des bords du capot.

Par ailleurs, on constate que ce dernier demeure à distance de la pompe du MEG CoreLiquid S360.

Il est juste posé sur le module, ce qui nous permet de le retirer facilement, ne serait-ce que pour procéder au montage de la pompe sur la carte mère.

Il est constitué d’une structure en plastique sur laquelle viennent se greffer deux éléments en acier. Ces derniers restent en place par un système de plots magnétiques.
Une manière d’habiller élégamment le module du MEG CoreLiquid S360, d’autant que l’ensemble des pièces présente un aspect sablé.

Une fenêtre est réalisée dans la partie supérieure de la structure en plastique dont les dimensions correspondent à…

…L’écran qui prend place au-dessus de la pompe.
MSI intègre donc un écran sur son MEG CoreLiquid S360 qui vient afficher diverses informations que l’on paramètre avec le logiciel maison MSI Center.
Nous verrons plus en détail ce que nous permet de faire ce logiciel.
A noter que MSI protège son écran d’un film plastique que l’on doit bien sûr retirer.
L’écran est de type LCD doté de la technologie IPS, ce qui apporte de meilleurs angles de vues.
La diagonale est de 2.4″ et sa résolution est de 320 x 240.
La profondeur des couleurs est de 16 bits tandis que sa luminosité est de 500 nits.

Sous cet écran, nous avons le PCB doté d’une multitude de prises dont certaines demeurent libres.

Et sous ce PCB, MSI intercale un petit ventilateur de 60 mm.

Dissimulé sous le capot du module, le cadre du ventilateur dispose de 4 colonnettes qui viennent se fixer sur le carénage de la pompe.
Le ventilateur va venir souffler sur la pompe dont la partie supérieure présente un aspect spécifique afin de diriger le flux d’air vers l’extérieur.
Ainsi dirigé, l’air vient alors refroidir les composants placés autour du socket et l’on pense essentiellement aux étages d’alimentation dédiés au processeur.
On modifie la vitesse de rotation avec le logiciel MSI Center, une vitesse qui peut grimper jusqu’à 4000 tr/min et transformer ce ventilateur en une véritable turbine.

Du côté des tuyaux souples, nous avons un bon nombre de câbles connectés aux différentes prises du PCB.
Le cadre du petit ventilateur dispose de deux structures afin de canaliser ces câbles.

Un premier câble constitué de deux fils est identifié comme le câble “CPU FAN”.
Il mesure 400 mm et comme l’étiquette l’indique on le connecte sur la prise “CPU_FAN” de notre carte mère.
Cela permet essentiellement de transmettre le signal de vitesse de la pompe à la carte mère, ainsi, si la pompe est défaillante, la carte mère détectera le souci lorsque l’on allume le PC.

Tout contre lui, nous avons un second câble composé de 4 fils.
Il mesure aussi 400 mm dans sa totalité et présente 3 prises 4-pins afin de brancher la ventilation du MEG CoreLiquid S360.
La prise identifiée “FAN1″ est la seule prise à être entièrement câblée, le fil “signal” est absent sur les deux autres prises.

Au centre, nous avons une nappe composée de 8 fils.

Une nappe qui relie le PCB directement à la pompe.

Dans l’autre coin, nous avons deux autres câbles.

Le premier composé de 6 fils mesure 650 mm et aboutit à une prise Sata qui se charge d’alimenter l’ensemble des composants de notre MEG CoreLiquid S360 : écran LCD, pompe et ventilateurs.

Le second câble mesure 750 mm et aboutit à une prise USB 2.0 de type interne.
C’est ce câble qui se charge d’assurer la liaison entre le MEG CoreLiquid S360 et le logiciel MSI Center.
Comme nous le verrons, en plus de paramétrer les différentes informations que peut afficher l’écran, c’est avec ce logiciel que nous allons régler la vitesse des ventilateurs ainsi que celle de la pompe.
En l’état, nous n’avons pas d’autres moyens de régler ces vitesses, le logiciel est donc indispensable.

Au niveau du corps de la pompe, nous avons des petits taquets en plastique qui maintiennent en place la platine de fixation.

En exerçant une pression sur la platine, celle-ci vient appuyer sur ces taquets.

Cette manœuvre permet de libérer les crochets propres à la platine des encoches du carénage de la pompe.

Voici ce que cela donne une fois la platine retirée.

Le but est bien sûr de passer de la platine dédiée aux sockets Intel à la platine de fixation spécifique aux sockets AMD.
Pour remettre en place la platine, on aligne les crochets au niveau des espaces séparant les diverses encoches.
On veille à ce que les branches de cet élément soit bien positionnées par rapport au module.

Puis en exerçant une pression sur les taquets, on effectue une petite rotation de la platine afin que ses crochets se glissent au fond des encoches.

Une fois bien en place, la platine ne bouge pas d’un pouce.
Le système de fixation nous semble plus efficace que sur les autres pompes Asetek.

La base du waterblock est équipée d’un capuchon en plastique transparent afin de protéger la pâte thermique déjà en place.

Pour les besoins du test, nous retirons la pâte, ce qui nous permet d’apprécier totalement la surface du waterblock en cuivre.
Cette surface de contact ne bénéficie d’aucune finition de type miroir ou nickelée, c’est du brut. On note même la présence des traces d’usinages concentriques.

Nous relevons un diamètre de 54 mm.
A titre d’information , le nouveau processeur Intel de 12e génération mesure 37,5 mm sur 45 mm.
MSI fait appel à Asetek pour l’élaboration de la pompe avec l’intégration d’un modèle de 7eme génération.

