Le All in One :
Le radiateur reprend globalement le même design que celui de la première génération d’HydroShift, même si Lian Li en a légèrement revu les dimensions.
On passe ainsi de 403 × 124.5 × 27 mm à 400 × 122 × 24 mm pour le radiateur seul.
En tenant compte des tuyaux positionnés sur la bordure, la largeur totale atteint 139 mm, contre 142 mm sur la première version.
Il reste donc indispensable que le boîtier dans lequel sera installé cet AIO dispose d’un support de ventilation en 140 mm afin d’accepter cette largeur supérieure à la norme.

Le radiateur est entièrement fabriqué en aluminium et recouvert d’une peinture noire ou blanche selon le coloris de l’AIO.
Les points de fixation, taraudés au pas UNC-6.32, sont positionnés de manière stratégique au niveau des ailettes plutôt qu’au-dessus des tubes. Ce choix réduit considérablement le risque de perforation en cas de serrage excessif ou d’utilisation de vis trop longues.

Le bord opposé à celui où cheminent les tuyaux correspond à la partie du radiateur qui restera visible une fois l’AIO installé dans le boîtier.
Il est habillé d’une plaque en aluminium sur laquelle le nom de la marque apparaît en lettres blanches.

Cette plaque en aluminium anodisé noir présente un élégant fini brossé, renforçant l’aspect premium de l’ensemble.

De plus, la périphérie est légèrement biseautée, laissant apparaître la teinte naturelle de l’aluminium.
Cette plaque reste amovible et est fixée au carénage du radiateur par deux vis.

Le bord opposé est équipé de supports qui guident les deux tuyaux le long de cette bordure. L’objectif est de ne laisser apparaître qu’une très faible portion des tuyaux, limitée à la distance séparant le radiateur de la pompe.
C’est la manière choisie par Lian Li pour masquer les tuyaux, dont le cheminement vient généralement chevaucher les barrettes mémoire sur un AIO plus classique.

Au total, trois supports viennent plaquer les tuyaux contre le radiateur après leur sortie de ce dernier. L’extrémité d’où ils émergent est dissimulée par un cache en plastique sur lequel apparaît le nom de la marque.

Ce cache dissimule non seulement la zone où les tuyaux émergent du radiateur, mais également le PCB qui regroupe les différents câbles de l’HydroShift II LCD-S 360CL.

Le cache est simplement clipsé sur une armature en acier située à l’extrémité du radiateur.

Le PCB comporte cinq connecteurs au total.
Les prises latérales sont dédiées aux deux câbles provenant de la pompe, qui alimentent celle-ci ainsi que l’écran LCD. Ces câbles cheminent le long des tuyaux, totalement dissimulés dans leur gaine tressée.
Ainsi, l’ensemble du câblage se retrouve centralisé au niveau du radiateur, et plus aucun fil n’émerge de la pompe, contrairement à la première génération de l’HydroShift.

Ces deux prises sont scellées par un point de colle, tout comme le module d’alimentation situé en bout de chaîne des ventilateurs.

La prise actuellement laissée libre est celle destinée au câble d’alimentation des ventilateurs, que nous avons retirés pour mieux présenter le radiateur.
Juste au-dessus se trouve un connecteur orienté à 90°, sur lequel vient se brancher le câble USB assurant la communication de l’HydroShift II LCD-S 360CL avec le logiciel L-Connect 3.
Contrairement aux autres prises scellées par un point de colle, celle dédiée à la ventilation n’en comporte pas. Cela laisse entendre qu’il est possible de débrancher ce câble, tout comme le câble USB, si nécessaire. Un petit système de clips assure le maintien du connecteur tout en faisant office de détrompeur.

Le câble USB mesure 700 mm de long, une longueur confortable pour atteindre sans difficulté le port USB 2.0 interne de la carte mère, généralement situé sur son bord inférieur.

Cet HydroShift II LCD-S 360CL, tout comme le modèle HydroShift II LCD-S 360TL, bénéficie de l’environnement L-Wireless proposé par Lian Li sur certains de ses ventilateurs. Concrètement, si l’on opte pour cette configuration sans fil, l’utilisation du câble USB n’est plus nécessaire, ce qui explique pourquoi il peut être retiré de l’AIO.
En revanche, il faut disposer du dongle L-Wireless, présent dans le bundle de l’HydroShift II LCD-S 360TL ainsi que dans les packs de trois ventilateurs de la série Wireless. Pour notre HydroShift II LCD-S 360CL, le dongle est disponible séparément.
La communication entre l’AIO et le logiciel L-Connect 3 se fait alors entièrement sans fil, aussi bien pour le contrôle de l’éclairage des ventilateurs que pour l’affichage de base sur l’écran LCD.
Cependant, une limite importante demeure concernant l’affichage avancé :
la connexion par câble USB reste indispensable pour obtenir un contrôle complet de l’écran et activer les modes capables d’afficher du contenu dynamique, comme des images JPG, des vidéos MP4 ou des GIF. Ce branchement permet donc de profiter pleinement des thèmes d’écran et des effets lumineux personnalisés.

Sur la dernière prise, située au-dessus de celle du câble USB, est branché le câble d’alimentation de la pompe et de l’écran. Comme pour les autres connexions fixes, un point de colle vient sceller l’ensemble, témoignant de son caractère non amovible.

Le câble mesure également 700 mm de long et se termine par deux prises 4-pins femelles : l’une est entièrement câblée, tandis que la seconde ne comporte que deux fils.

Les tuyaux émergent du radiateur via des embouts coudés à 90° et totalement rotatifs.
On remarque également l’aspect premium du sertissage, assuré par des bagues en aluminium anodisé noir qui maintiennent solidement les tuyaux tout en prenant en charge la finition de la gaine tressée.

En sortie du radiateur, les tuyaux effectuent un virage à 90° pour longer la bordure du radiateur, guidés par un premier support.

Un peu plus loin, un second support identique prend le relais et maintient à son tour les deux tuyaux plaqués contre le radiateur.

Un troisième support, différent des deux précédents, se trouve un peu plus loin. Sa structure est conçue pour guider les tuyaux à 90° par rapport au radiateur afin de les orienter correctement vers la pompe.

Chaque support est fixé sur la bordure du radiateur à l’aide de deux vis.
Le dernier support sépare les deux tuyaux afin de les guider parallèlement vers la pompe, tout en conservant l’écart nécessaire pour correspondre précisément à la position des embouts coudés de celle-ci.
Pour permettre ces différents virages et obtenir un cheminement propre une fois en place, Lian Li utilise deux longueurs de tuyaux légèrement différentes : 450 mm pour l’un et 470 mm pour l’autre.

Le troisième support est lui aussi fixé au radiateur par deux vis. On remarque que le point de fixation adoptent une large forme oblongue, permettant d’ajuster sa position le long de la bordure du radiateur afin de faciliter l’installation de l’AIO dans le boîtier.
Au-delà de cette première fixation, le support se prolonge par une équerre à 90° dotée de deux autres points de fixation. C’est ici qu’entrent en scène les deux vis à main fournies dans le bundle.
Une fois le radiateur installé sur le support de ventilation supérieur du boîtier, il devient nécessaire d’ajuster précisément la position de ce dernier support pour que les tuyaux descendent bien à la verticale en direction de la pompe. Comme il est difficile d’atteindre ce support une fois le radiateur en place, Lian Li a eu la bonne idée d’intégrer ce système dont les deux points de fixation coïncident avec ceux prévus pour une ventilation en 140 mm.

En laissant un léger jeu sur les vis qui maintiennent ce support au radiateur, il devient alors possible d’affiner son positionnement grâce aux vis à main, qui prennent en charge les fixations de la partie coudée. Cela permet d’obtenir un alignement propre et un cheminement optimal des tuyaux.

C’est bien joli de vouloir dissimuler une grande partie des tuyaux pour obtenir un rendu plus propre dans le compartiment principal, tout comme on cherche à minimiser les câbles visibles sur les différents composants de la configuration.
Mais cette approche demande une certaine gymnastique lors de l’installation du radiateur sur le support de ventilation supérieur du châssis, tout en ajustant le cheminement des tuyaux pour, d’une part, en masquer la plus grande longueur et, d’autre part, les faire descendre bien verticalement vers la pompe.
Pour nous “faciliter” cette opération, le radiateur intègre plusieurs points de fixation pour les différents supports de guidage des tuyaux, afin de s’adapter aux différentes tailles de boîtiers. La hauteur du châssis joue un rôle essentiel, puisqu’elle détermine la distance séparant le radiateur de la pompe.
Dans un grand boîtier, notamment en hauteur, la distance radiateur-pompe augmente, ce qui laisse davantage de marge pour façonner un cheminement propre et fluide.
À l’inverse, plus le boîtier est compact (tout en étant capable d’accueillir un radiateur de 400 mm de long et 139 mm de large), plus la hauteur disponible diminue, rapprochant le radiateur de la pompe.
Et c’est là que les choses se compliquent : guider correctement les tuyaux tout en obtenant une zone visible propre devient nettement plus délicat.

Les trois supports sont amovibles, mais seuls les deux supports identiques restent systématiquement en place, quelle que soit la taille du boîtier. Le troisième, lui, change de position en fonction de la hauteur disponible afin d’adapter au mieux le cheminement des tuyaux.

Pour les boîtiers compacts, comme le O11D Mini V2, il sera probablement nécessaire de retirer complètement le troisième support et d’ajuster la position des deux autres pour obtenir un cheminement propre.
Lian Li détaille d’ailleurs sur son site plusieurs scénarios d’installation de l’HydroShift II LCD-S en fonction de la taille du boîtier, photos à l’appui. Une approche bien plus explicite que les indications fournies dans le manuel d’utilisation.

Les deux tuyaux mesurent respectivement 450 et 470 mm, des longueurs adaptées à leur point d’émergence sur le radiateur afin d’assurer une arrivée parfaitement synchronisée au niveau de la pompe, tout en suivant le guidage imposé par deux virages à 90° le long de la bordure.
C’est une différence notable avec la première génération d’HydroShift, qui utilisait deux tuyaux de même longueur, chacun mesurant 475 mm.
Comme pour le reste de l’esthétique de l’AIO, les tuyaux sont habillés d’une gaine tressée noire ou blanche selon la version choisie.

Ils se terminent au niveau de la pompe par deux embouts coudés à 90 degrés, dotés des mêmes bagues de sertissage en aluminium.

Le module regroupant la pompe et le waterblock adopte un design plutôt cubique, avec une hauteur de 62 mm.
La partie supérieure est recouverte d’une zone translucide de 14 mm d’épaisseur, tandis que le reste du carénage est entièrement noir, du moins sur notre version noire de l’HydroShift II LCD-S 360CL.

L’écran situé au-dessus de la pompe est protégé par un film, que l’on recommande de laisser en place jusqu’à l’installation complète de l’AIO dans le boîtier.

Le module en lui-même mesure 91 × 99 mm, tandis que l’écran prend place dans la zone translucide, une surface carrée de 82 mm de côté.

Une marge noire d’un peu plus de 5 mm entoure l’écran de 3,4’’ de diagonale, contre 2,88’’ pour celui de la première génération de l’HydroShift.
Il s’agit d’une dalle IPS affichant une résolution de 480 × 480 pixels, une luminosité de 500 nits et un taux de rafraîchissement de 60 Hz.

Pas de plastique imitant l’aluminium brossé ici. Lian Li opte pour un cadre en plastique translucide, légèrement blanchâtre, qui se charge de diffuser le rétroéclairage intégré au module de la pompe.

En descendant vers la base, le carénage s’élargit afin de recouvrir le support de fixation qui vient s’ancrer sur le corps de la pompe.

On découvre ainsi que le carénage intégrant l’écran LCD vient recouvrir le corps de la pompe, tout en restant amovible. Cela permet d’accéder facilement aux points de fixation lors de l’installation de la pompe sur le processeur.

Lors de l’installation, on retire l’écran et on le remet en place une fois le montage de l’AIO entièrement terminé dans le boîtier, ce qui évite tout risque d’endommagement de l’écran pendant les manipulations.

La partie supérieure du corps de la pompe intègre la connectique par contact, composée de deux rangées de sept petits plots rétractables.
La fixation du carénage accueillant l’écran s’effectue quant à elle via un système de quatre plots magnétiques.

On retrouve ces plots magnétiques sur la face interne du carénage, accompagnés d’une petite ouverture rectangulaire qui donne accès à la connectique par contact de type femelle.

L’un des côtés du carénage présente une découpe spécifique permettant le passage des embouts coudés d’où émergent les deux tuyaux.
À l’intérieur, on aperçoit clairement les LED ARGB disposées autour du module, chargées de diffuser un éclairage homogène à travers l’encadrement translucide. L’ensemble offre une mise en lumière soignée, parfaitement intégrée au design du bloc pompe.

Les deux câbles d’alimentation dédiés au rétroéclairage, à l’écran et à la pompe émergent juste au-dessus des embouts coudés sous la forme de nappes plates.
Ils se glissent dans les bagues de sertissage en aluminium, puis longent les tuyaux en étant entièrement dissimulés sous la gaine tressée. Le résultat est particulièrement propre, avec un câblage totalement invisible qui contribue à l’esthétique soignée de l’ensemble.

La platine de fixation en acier reste en place sur le corps de la pompe et demeure commune aux sockets Intel comme AMD.
Ce sont donc les supports de fixation en plastique que Lian Li adapte en fonction du socket choisi, chaque jeu de supports étant conçu pour s’ajuster parfaitement aux points d’ancrage spécifiques de la plateforme.

On a également vu que ces supports en plastique intègrent, en leur centre, une encoche moulée. La platine en acier, en plus de ses quatre branches percées, comporte de petits ergots qui viennent s’insérer dans ces encoches lors de la mise en place de la pompe sur le processeur.
Cette astuce s’avère très pratique : elle permet de maintenir naturellement la pompe en position avant même d’insérer les écrous sur les tiges filetées situées aux extrémités des supports en plastique.
L’installation gagne ainsi en simplicité et en stabilité, surtout dans les boîtiers où l’accès autour du socket est plus restreint.

La pompe est entraînée par un moteur dont la vitesse de rotation varie entre 1600 et 3200 tr/min, offrant une plage de fonctionnement suffisamment large pour ajuster débit et performance selon les besoins.

La surface du waterblock, en contact direct avec l’IHS du processeur, est protégée par un film adhésif.
Comme indiqué en anglais sur ce dernier, il est impératif de le retirer avant d’installer le module sur le CPU. Le laisser en place compromettrait naturellement les performances thermiques.

La base en cuivre de l’HydroShift II LCD-S affiche une forme carrée de 65 mm de côté, avec des coins subtilement biseautés.

La surface est parfaitement uniforme : les traces d’usinage sont invisibles, signe d’un usinage propre et soigné, propice à un contact optimal avec l’IHS du processeur.


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