Le montage : Socket TR4
C’est là que les choses sérieuses commencent. Et il faut bien le dire le montage de ce Liqtech TR4 II est un vrai plaisir.
Vous n’aurez sans doute pas besoin du manuel pour cette partie.
Dans un premier temps, nous mettons en place les deux ventilateurs sur le radiateur à l’aide des vis spécifiques.

À vous de voir sur quelle face du radiateur, vous voulez fixer les ventilateurs en fonction du sens du flux d’air : extraction ou aspiration par rapport au boitier et Push ou Pull par rapport au radiateur.
On évite cependant de serrer trop fort les vis afin de ne pas écrabouiller les silentblocs qui deviendraient ainsi inutiles.

Comme on pouvait s’en douter, nous pouvons voir que les fils multicolores des ventilateurs restent relativement visibles.
Il faut donc bien anticiper le montage en orientant les ventilateurs de telles façons que les câbles soient le moins visibles possible.

Les ventilateurs sont bien harmonisés avec l’ensemble. On retrouve la sobriété presque industrielle de la marque.
La touche de RGB vient donner un peu de “peps” au produit.

Pour la pompe et bien… Il n’y a rien à faire puisqu’elle est équipée, d’origine, d’un système de fixation spécifique au Socket AMD TR4.
Pas besoin de backplate ou même de tournevis. Il suffit de visser les quatre entretoises sur les filetages de fixation.

Ensuite il faut tartiner ce gros CPU de pâte thermique. Et c’est sans doute l’opération la plus complexe de ce montage.
Les processeurs Threadripper ayant un dissipateur de grande taille la méthode du grain de riz habituelle ne sera pas suffisante.
Après avoir fait plusieurs essais avec des différences significatives de performances en termes de refroidissement, j’ai retenu la méthode proposée par Noctua.

Cette méthode consiste à faire neuf petits points puis quatre plus gros qui viendront au niveau des matrices.
On vient ensuite appliquer la pompe qui descend facilement et sans résistance le long des entretoises. Sur cette photo, nous avons l’empreinte que nous obtenons avec cette méthode.

Et comme nous parlons d’empreinte, à titre de comparaison nous avons réalisé une pose avec un AIO de type ASETEK, donc non dédié au socket TR4. Et nous voyons facilement où se trouve la différence entre les deux produits.

Pour les plus sceptiques, nous vous proposons une petit photo comparant les deux interfaces en cuivre.
Les solutions génériques produites par Asetek ne couvrent que 60 % du Threadripper.

Mais revenons à notre montage…
Une fois la pompe en place, il suffit de visser les 4 vis à main sur les tiges qui dépassent.
Pas de risque de trop serrer, car une butée vient stopper votre progression et un ressort s’occupera d’ajuster la pression sur les fixations.
Il est juste regrettable que ses grosses vis ne soient pas noires laquées comme le cadre.

Le radiateur de 280 mm se contente lui de quelques vis.
La rigidité de la tubulure peut parfois compliquer quelque peu la tâche, mais on finit par obtenir une intégration relativement propre.
Une fois la pompe en place, il nous faut alors connecter les câbles issus du module qui émergent sur le haut.
On branche la prise 3-pins sur la prise AIO ou W-Pump de la carte mère. Ces prises ont pour propriété de fournir directement du 12 V sans aucune modulation de la tension et ce même à l’allumage de notre PC, ainsi la pompe est de suite alimentée avec la tension adéquate.

À défaut d’avoir ce genre de prise, nous utilisons une quelconque prise Fan que l’on aura configurée pour qu’elle délivre constamment une tension maximale.
On branche ensuite les prises 4-pins des deux ventilateurs. On ne revient pas sur le RGB.
Nous voilà prêts à faire chauffer notre 1920X…
