Le All in One :
Afin de protéger au maximum les ailettes du radiateur, ce dernier prend place dans un étui en carton ne laissant passer que ses deux tuyaux.

Le radiateur mesure 394 mm de long sur 120 mm de large. Celui du LiqFusion 240 mesure 270 mm de long sur 120 mm de large.
Il est totalement constitué d’aluminium.

Les points de fixations sont taraudés d’un pas de vis de type UNC-6.32.
On remarque que la position des trous de fixation tombe en face des ailettes et non des tubes, un bon point pour éviter de percer le radiateur avec des vis trop longues ou un serrage trop appuyé.

Son épaisseur est portée à 27 mm ce qui est devenu un standard pour la majorité des AIO, toutes marques confondues.
Un radiateur qui ne fait toujours pas dans l’excentricité avec une robe noire dotée d’un aspect mat.

On note une bonne finition au niveau de ce radiateur qui se retrouve entièrement caréné, loin des formes basiques d’un radiateur classique.

Alors que les extrémités présentent un profil carré, les bords du radiateur ne sont pas totalement aplanis et arborent une large rainure dans laquelle la marque y appose son logo.

A l’extrémité distale du radiateur, on remarque la présence d’une excroissance de la structure en aluminium sous la forme d’un cylindre refermé par un bouchon en aluminium chromé.

Initialement, le bouchon est revêtu d’une bande adhésive noire qui ne porte aucune mention particulière.
Notre curiosité nous a poussés à retirer le bouchon qui est vissé dans cette extension.
En l’absence d’une quelconque explication dans le guide d’utilisation, nous pensons, vu la taille de l’orifice, qu’il s’agit d’une sortie qui permet de chasser l’air du circuit.
Le manuel demeure assez succinct en ce qui concerne l’appoint de liquide au sein du LiqFusion 360. Mis à part le fait d’effectuer l’opération avec le réservoir hors de la carte mère et de brancher la pompe avec l’adaptateur 24 broches “shunt” afin de tester le circuit une fois rempli, il n’est fait aucune mention de chasser l’air par cet orifice…

Les tuyaux sont sertis à deux embouts droits émergeant à la base du radiateur.
Un insert métallique dissimule l’ensemble et permet surtout de garantir la mise en place de la gaine tressée qui recouvre les tuyaux du LiqFusion 360, une gaine noire de type Paracord.

Nous avons à peine parcouru 50 mm que l’on se retrouve nez à nez avec un module prenant en charge ces deux tuyaux !

Il s’agit de la pompe déportée qui caractérise cet AIO.
Habituellement, la pompe prend place au-dessus du Waterblock, mais avec le LiqFusion 360, Enermax nous la joue autrement, histoire de se démarquer de la concurrence et d’un certain concepteur.
On remarque qu’un seul des tuyaux est pris en charge par cette pompe (le plus haut sur la photo). L’autre tuyau est juste emprisonné par la structure en plastique tout en étant à l’extérieur du mécanisme de la pompe.
Il faut imaginer les ailettes de la pompe dans le renflement cylindrique de cette structure et…

… Le moteur qui se positionne juste au-dessus.

Il prend place dans la partie cylindrique de la structure en plastique dotée d’un diamètre de 28 mm.
Nous avons donc à faire à un petit moteur, mais qui tourne vite ! Très vite même !
Si l’on se réfère aux caractéristiques mentionnées sur le site Enermax, la pompe tourne à 5000 tr/min.
Le bios de notre carte mère n’a pas su nous donner une valeur approchante, nous affichant une vitesse encore plus délirante, variant autour de 10 000 à 30 000 tr/min…
Afin de fiabiliser sa pompe dans le temps, la marque fait appel à des roulements en céramique et annonce une durée de vie de l’ordre de 50 000 heures.
Elle engendre forcément des vibrations, de ce fait nous avons droit à un habillage en caoutchouc. Cependant, sa position dans le circuit ne devrait pas mettre la pompe en contact avec un quelconque élément du boitier.

La marque profite de la partie haute du cylindre pour y apposer son logo.
Ce système de pompe déportée n’est pas exclusif à la marque, Raijintek propose ce concept sur sa série d’AIO Orcus.

Le câble, qui alimente la pompe, est habillé d’une gaine tressée noire dont le maillage dissimule les fils colorés.

Il mesure 470 mm et se termine sur une prise 3-pins.

Les deux tuyaux traversent le module de la pompe pour parcourir les 320 mm qui les séparent des…

… Embouts coudés du réservoir.

Le sertissage est toujours confié à une large bague en métal.
Ces embouts coudés sont rotatifs sur environ 180°.

Alors qu’une grande partie du réservoir est constitué d’un carénage en plastique noir, la partie supérieure présente un épais disque en plastique translucide de 7 mm.
Sur la tranche de cette structure, au niveau des embouts coudés, nous avons une prise 4-pins.

Un câble vient se connecter sur cette prise.
Il mesure 400 mm et il est composé de trois fils.

Il s’agit du câble qui alimente les LED aRGB présentes sur la périphérie de ce disque translucide.
A l’une de ses extrémités, nous avons une prise aRGB propriétaire qui se branche donc sur la pompe.
Cette prise est dotée d’un détrompeur ce qui évite toute erreur de connexion.

L’autre extrémité est équipée d’une prise aRGB de type 5V/D/-/G femelle.
On connecte cette prise sur l’adaptateur en Y.
A titre d’information, le fil gris représente le +5 V.

Nous voici en présence du module qui va prendre place sur le processeur.
Le carénage en plastique comprend le Waterblock qui est alors surmonté, non pas par la pompe, mais par un réservoir cylindrique.
Nous avons une hauteur totale de 51 mm pour un diamètre de 74 mm sans compter les points de fixation ou les embouts coudés.

La structure translucide est surmontée d’un disque en aluminium doté d’un large orifice en son centre.

L’aluminium anodisé noir présente un aspect brossé.
Enermax y retranscrit son nom en toutes lettres tout en suivant la courbe imposée par la forme cylindrique du réservoir.

Au centre, nous avons une large fenêtre ronde de 42 mm de diamètre.
Elle nous permet de visualiser le mouvement de l’indicateur de flux qui se présente sous la forme d’une hélice blanche dotée de 9 branches.

On aperçoit la structure interne du réservoir (au niveau de la lettre X d’Enermax) qui force le liquide à faire tourner l’hélice dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Comme stipulé sur le feuillet bleu joint au manuel d’utilisation, si cette roue ne tourne pas lorsque la pompe est alimentée, c’est qu’il n’y a pas assez de liquide et il faut alors remplir le réservoir.
Pour rappel, Enermax fournit une petite bouteille de 100 ml de liquide spécifique afin d’effectuer l’appoint.
Sur le côté du réservoir, à l’opposé des embouts coudés, nous avons le bouchon de remplissage qui est vissé dans la paroi.
Une étiquette adhésive nous renvoie à la page 21 du guide… Bon, en fait, il s’agit de la page 31.
Il faut se munir d’un large tournevis plat pour retirer le bouchon en ayant au préalable décollé l’étiquette.
Comme dit plus haut, l’opération se fait avec le module non monté sur le processeur et donc à distance de la carte mère pour éviter de faire tomber quelques gouttes sur celle-ci.
Bien sûr, on coupe l’alimentation pendant la phase de remplissage.
On referme une fois l’appoint terminé.
On branche ensuite la pompe sur le bloc d’alimentation par la prise “Shunt” afin de tester le circuit et constater que la roue tourne sans avoir de fuites au niveau du bouchon de remplissage.
Si tout est bon, on remonte le module sur le processeur. Enermax fournit un supplément de pâte thermique dans son kit de maintenance.

La structure du réservoir présente deux petites extensions diamétralement disposées.
Ce sont les deux points de fixation du module réservoir/Waterblock du LiqFusion 360.
Une vis (chromée…) prend position sur chacune de ces extensions.

Chaque vis reste solidaire de la structure grâce à un circlip.
On note l’absence de ressort dans ce système de fixation !
Enermax a dû bien calculer son coup pour assurer la pression adéquate du Waterblock sur le processeur.

Une étiquette adhésive vient protéger la surface du Waterblock qui entre en contact avec l’IHS du processeur.
Comme il est stipulé en anglais… Il est impératif de retirer le film avant d’installer le module sur le CPU au risque de ne pas avoir les performances espérées…

Le Waterblock est en cuivre et sa base bénéficie d’un traitement de surface nickel noir.
Cette dernière présente une forme carrée, de 56 mm de côté, avec ses coins biseautés.

La finition n’est pas totalement miroir en raison de la présence des traces d’usinages.

Avant de passer sur la rubrique mettant en action le rétroéclairage du LiqFusion 360, le voici toutes LED éteintes.

