[TEST] AIO Enermax Aquafusion White 120

Conclusion :

Si vous aimez le design de la pompe du LiqMax III, vous allez adorer celui de l’Aquafusion !
Le rétroéclairage RGB demeure relativement discret, mais surtout il apporte une notion de profondeur mettant en lévitation le logo de la marque.
La version “White” de cet Aquafusion permet de se passer de cet éclairage RGB tant le contraste noir/blanc du module de la pompe fait déjà son petit effet.
Il est regrettable qu’Enermax n’ait pas poussé la finition en intégrant un système de fixation entièrement noir. Alors que les plaques de fixations sont bel et bien de cette couleur, les vis à main demeurent chromées…

Les tuyaux reliant la pompe au radiateur revêtent aussi leur tenue d’hiver avec une belle gaine tressée de fil blanc.
Tout comme le ventilateur SquA RGB dans sa version “White” qui vient se fixer sur un radiateur peint de la même couleur.
Autant le plastique ou le fil révèle un aspect éclatant, autant cette peinture parait moins blanche et l’on peut alors se poser la question de sa tenue dans le temps.
On apprécie cependant que les flancs du radiateur soient dotés d’un carénage spécifique améliorant l’aspect visuel.

L’Aquafusion dispose donc d’un rétroéclairage au niveau de sa pompe, mais aussi au niveau de sa ventilation.
Le SquA RGB joue aussi la carte d’une relative discrétion et c’est seulement un fin liseré qui parcourt la périphérie du cadre qui s’illumine au gré des LED aRGB.
La gestion de l’éclairage de cet AIO est confiée à un contrôleur externe. Certes, nous sommes limités par ce que peut proposer ce contrôleur en matière d’effets d’éclairage, il a d’ailleurs plutôt tendance à mettre en avant les modes arc-en-ciel.
Cependant, le dispositif est compatible avec l’ensemble des cartes mères gérant cette technologie et nous profitons alors de la partie logicielle plus complète, ne serait-ce que pour affiner le choix de la couleur.
On apprécie, tout de même, la présence d’un câblage amovible sur le contrôleur. Il est nettement plus aisé de passer des câbles à travers des petits orifices présents dans la paroi du boitier, ainsi, nous pouvons installer le contrôleur en dehors de ce dernier.

Le SquA RGB joue la carte d’une relative discrétion sur le plan visuel, car d’un point de vue sonore il en est tout autre…
Il est clair que le ventilateur est plutôt audible, pour ne pas dire bruyant. De plus, ce n’est pas en le fixant sur le radiateur que le niveau sonore s’améliore…
Seule la gestion PWM permet de passer le ventilateur de l’Aquafusion dans le monde du silence en diminuant la vitesse aux alentours de 500 tr/min. En contrepartie, les performances en matière de refroidissement dégringolent sans compter que la pompe n’est pas des plus discrètes…

En restant dans les conditions mettant à l’épreuve les différents AIO, l’Aquafusion n’a pas à rougir de la concurrence dotée d’un radiateur en 120.
Il fait même mieux avec son ventilateur alimenté à 5 V (1150 tr/min), mais avec quelques décibels en plus.

Le système de fixation ne présente aucune difficulté.
Le bundle se révèle complet et l’on apprécie la présence d’un câble d’alimentation doté d’une prise Sata afin de brancher directement la pompe sur le bloc d’alimentation, ce que l’on conseille si la carte mère ne dispose pas d’une prise spécifique à ce genre de composant.
Les tuyaux sont assez souples afin de faciliter la mise en place du radiateur. Ils sont même dotés d’une bonne longueur, mais ces 400 mm peuvent se transformer en un problème lors de l’installation de l’AIO dans un boitier de petite taille.

Son prix :

75 euros

Il s’agit du prix moyen constaté.
Cette édition “White” de l’Aquafusion subit une légère augmentation de son tarif de l’ordre de 3 à 4 euros.
Le tarif reste raisonnable par rapport à la concurrence proposant aussi un éclairage aRGB étendu sur la pompe et la ventilation.

Les points positifs +