Le montage : Socket AM5
Dans un premier temps, les ventilateurs sont fixés sur le radiateur à l’aide de 12 des 24 vis longues fournies dans le bundle.
Il convient toutefois de déterminer au préalable la face du radiateur sur laquelle ils seront installés, selon le sens du flux d’air souhaité dans le boîtier :
– en extraction, pour évacuer l’air chaud vers l’extérieur, ou
– en aspiration, pour introduire de l’air frais à l’intérieur du boîtier.
Le positionnement dépendra également de la configuration choisie, Push (ventilateurs en poussée) ou Pull (ventilateurs en aspiration à travers le radiateur).
Enfin, lors du serrage des vis, il est fortement recommandé de ne pas trop forcer, afin de préserver le taraudage des points de fixation du radiateur.

Cet AIO est testé sur notre nouvelle plateforme, désormais basée sur une carte mère équipée d’un socket AM5, accueillant un Ryzen 5 9600X.
Nous passons donc d’Intel à AMD, ce qui implique le remplacement du support de fixation d’origine, généralement prévu pour les sockets Intel, par celui fourni dans le bundle et dédié à la plateforme AMD.

L’avantage du socket AMD réside dans le fait qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser la backplate fournie dans le bundle.
Il faut toutefois retirer le système d’ancrage d’origine de la carte mère, constitué de deux pièces en plastique fixées par des vis sur la backplate intégrée à la carte mère.

Cette backplate, plaquée à l’arrière du PCB, est équipée de points de fixation traversant les quatre orifices disposés autour du socket.

On retire donc le système d’ancrage d’origine, mais on conserve la backplate en place, celle-ci servant de support aux points de fixation utilisés pour installer le dispositif de montage de la pompe du Nautilus 360 RS LCD.

Nous installons ensuite les quatre entretoises spécifiques au socket AMD.
La pièce en plastique gris intégrée à leur base permet d’effectuer un serrage précis et uniforme.

La base cuivrée du waterblock, déjà préenduite de pâte thermique, est ensuite positionnée sur le processeur, de manière à aligner les orifices de la plaque de fixation avec les tiges filetées des quatre entretoises.

Tout en maintenant le corps de la pompe, nous fixons l’ensemble à l’aide des écrous à main.
Le vissage s’effectue en croix, étape par étape, afin de garantir que la base cuivrée demeure parfaitement parallèle à la surface du processeur.

La présence des ressorts impose l’utilisation d’un tournevis cruciforme pour effectuer le serrage final.

Il est important de serrer complètement, mais sans excès de force : l’empreinte cruciforme est conçue de manière à ce que le tournevis se désengage naturellement une fois l’écrou correctement serré, assurant ainsi une pression homogène sans risque de contrainte excessive sur le processeur.

L’émergence des tuyaux reste à bonne distance du premier slot mémoire.

Le Nautilus 360 RS LCD est donc un AIO qui s’affranchit largement du logiciel iCUE, du moins pour la gestion de la vitesse des ventilateurs et de la pompe, ainsi que pour celle de l’éclairage ARGB dans le cas du Nautilus 360 RS ARGB.
On retrouve un unique câble émergeant de la pompe, entre les deux embouts coudés, chargé d’assurer l’alimentation et le contrôle PWM.
Cependant, sur notre version LCD du Nautilus 360 RS, un second câble prend place sur le côté du carénage, à hauteur de l’écran et à l’opposé des tuyaux, destiné à assurer la liaison USB entre la pompe et la carte mère.

Cette position de sortie du câble laisse quelque peu perplexe, comme si Corsair hésitait entre un acheminement vers le haut ou vers le bas de la carte mère.
Bien que le câble mesure 600 mm, il est préférable que les passages inférieurs du boîtier ne soient pas trop éloignés du bord inférieur de la carte mère, afin de faciliter le branchement sur la prise USB 2.0 interne, tout en permettant de faire glisser le câble dans les coulisses et de l’orienter vers le haut de la pompe.
Dans notre cas, nous avons réussi à dissimuler le câble dans la structure des dissipateurs, ce qui s’intègre visuellement très bien dans l’ensemble.
Au final, nous aurions toutefois préféré que Corsair positionne la sortie du câble sur la partie supérieure du carénage, afin d’éviter toute courbure prononcée dès sa sortie et de simplifier le routage dans le boîtier.

Nous passons ensuite aux différents branchements.
On raccorde le câble de liaison USB sur l’un des ports USB 2.0 internes de la carte mère.
Cette connexion permet d’assurer la communication avec le logiciel iCUE, indispensable pour configurer l’affichage sur l’écran LCD.

Le câble de la pompe est branché directement sur le port AIO_PUMP de la carte mère, ce qui permet de contrôler sa vitesse indépendamment de celle des ventilateurs du radiateur.
On connecte ensuite la rallonge PWM sur le connecteur CPU_FAN, afin d’assurer la gestion automatique des ventilateurs via le BIOS ou la suite logicielle de la carte mère.

L’autre extrémité de cette rallonge PWM est raccordée à la prise 4-broches femelle restée libre dans le chaînage des trois ventilateurs RS120 installés sur le radiateur.

Tous les branchements étant désormais effectués, nous pouvons passer à l’étape suivante : la découverte du logiciel iCUE, qui permet de profiter pleinement de l’écran LCD équipant notre version du Nautilus 360 RS.
La gestion de la vitesse de la pompe et des ventilateurs est quant à elle assurée par le BIOS de la carte mère ou par sa suite logicielle dédiée.

