Le montage : Socket 1700
En règle générale, le montage d’un AIO débute par l’installation des ventilateurs sur le radiateur.
Mais dans le cas de l’iCUE LINK Titan 420 RX RGB, les trois ventilateurs RX140 RGB sont déjà préinstallés en usine, ce qui fait gagner du temps lors de l’assemblage.
Il reste toutefois à déterminer sur quelle face du radiateur nous souhaitons les positionner, en fonction du sens du flux d’air dans le boîtier :
– en extraction (air chaud expulsé vers l’extérieur) ou
– en aspiration (air frais introduit dans le boîtier),
et selon la configuration Push ou Pull par rapport au radiateur.
Enfin, lors du serrage des vis, il est recommandé de ne pas trop forcer, afin de préserver l’efficacité des silentblocs intégrés aux coins du cadre et éviter toute transmission excessive de vibrations.

Pour le montage sur carte mère dotée d’un Socket Intel 1700 ou 1851, on se munit de la backplate dédiée à la marque Intel.

On place la backplate à l’arrière de la carte mère.

L’écrou en acier est associé à une rondelle en plastique, dont le rôle est double : protéger le PCB de la carte mère et compenser l’épaisseur de la plaque du socket, assurant ainsi un appui uniforme lors du montage.
Avant l’installation, il est possible de retirer les films de protection des rondelles adhésives, dans le but de faciliter le maintien de la backplate contre le dos du PCB.
Cependant, en pratique, la plaque arrière du socket exerce déjà une certaine pression sur la backplate, ce qui a pour effet d’écarter légèrement ses bras du PCB, réduisant ainsi l’efficacité réelle des pastilles autocollantes.
Par ailleurs, une fois l’AIO installé et le système de fixation serré, on constate que les rondelles adhésives entrent alors pleinement en contact avec le PCB.
Ce contact devient problématique au moment du démontage : la backplate se trouve fermement collée, ce qui rend son retrait délicat, voire risqué si l’on ne procède pas avec précaution.
En conclusion, on peut légitimement se demander si la bande adhésive positionnée comme sur les autres modèles, au centre de la backplate, ne serait pas une solution plus pratique. Venant se fixer directement sur la plaque arrière du socket, elle offre un maintien suffisant pendant l’installation, tout en simplifiant son retrait en cas de démontage de l’AIO.

Une fois la backplate en place, les points de fixation s’alignent avec les trous situés autour du socket.

Grâce à la nouvelle conception des platines de fixation, Corsair parvient à éliminer l’étape de mise en place des entretoises, ce qui réduit le nombre d’étapes nécessaires au montage de l’AIO.
Concrètement, il suffit simplement de positionner la pompe sur le processeur, en alignant les tiges filetées intégrées aux bras de fixation avec les points de fixation de la backplate déjà en place.
Autre avantage appréciable : aucune application manuelle de pâte thermique n’est requise, puisque la base en cuivre du waterblock est préenduite de pâte thermique XTM70, assurant un contact optimal dès la première installation.

Autre simplification notable : plus besoin des écrous à main que l’on retrouvait sur les anciens systèmes de fixation Corsair.
Désormais, un simple tournevis cruciforme suffit. Il nous suffit de maintenir la pompe en place et de procéder à un serrage en croix, tour par tour, afin de garantir que le waterblock reste parfaitement parallèle à la surface du processeur, assurant ainsi une pression uniforme et un contact thermique optimal.

Le serrage s’effectue jusqu’à ce que les vis arrivent en butée, moment où les tiges filetées s’enfoncent complètement dans les points de fixation.
Ce système assure un montage sécurisé sans risque de surtension, la profondeur de vissage étant naturellement limitée par la conception des platines.

L’émergence des tuyaux reste à bonne distance du premier slot mémoire.

On apprécie tout particulièrement l’absence du gros câble que l’on retrouvait sur l’iCUE H150i Elite LCD XT, souvent jugé encombrant et peu esthétique.

Grâce au système iCUE LINK, alimentation et données transitent désormais via un câblage unifié et bien plus discret, ce qui permet un montage plus propre et améliore considérablement la lisibilité de l’intérieur du boîtier.
Pour rappel, la prise USB Type-C située sur la pompe ne devient utile que si nous installons le module écran en option.
Dans le cadre d’une configuration standard, cette prise n’est pas utilisée.

Même si le câblage est considérablement simplifié grâce à l’écosystème iCUE LINK, quelques connexions restent nécessaires, mais tout se passe discrètement du côté arrière du boîtier, dans la zone réservée à la gestion des câbles.
L’ensemble des branchements s’effectue directement sur le System Hub iCUE LINK.
On commence par :
– brancher le câble d’alimentation du hub, que l’on connecte ensuite à l’un des câbles PCIe de l’alimentation, en remplacement des traditionnels connecteurs SATA ou Molex ;
– raccorder le câble de liaison USB, que l’on branche sur l’un des ports USB 2.0 internes de la carte mère, afin d’assurer la communication avec le logiciel iCUE ;
– enfin, connecter le câble mono-fil sur le port CPU_FAN de la carte mère.
Cette dernière liaison permet au BIOS de détecter correctement la présence du système de refroidissement, et de remonter la vitesse de rotation des ventilateurs du Titan 420 RX RGB — un paramètre souvent indispensable pour éviter les alertes de type “CPU Fan Error” au démarrage.

Pendant que le câble iCUE LINK doté d’un connecteur droit est branché sur la pompe, nous connectons le câble iCUE LINK doté de deux connecteurs coudés à 90° sur l’un des ventilateurs situés en extrémité de chaîne.
Comme pour une prise USB Type-C, le sens de branchement n’a pas d’importance. Il est donc possible d’orienter librement la prise coudée en fonction de la disposition des composants et de l’organisation du câblage, pour un rendu aussi propre que fonctionnel.

Il ne reste plus qu’à brancher ces deux câbles iCUE LINK sur le System Hub, qui dispose justement de deux ports compatibles prévus à cet effet.
À noter que la petite languette intégrée aux connecteurs coudés se révèle particulièrement pratique, notamment lors du retrait des câbles, en offrant une meilleure prise en main et en limitant les risques de forcer sur le connecteur.

Tous les branchements étant désormais réalisés, nous pouvons passer à l’étape suivante :
la découverte du logiciel iCUE, qui permet de prendre le contrôle complet de l’AIO.
Grâce à cette interface, il est possible de régler finement la vitesse de la pompe et des ventilateurs, mais aussi de personnaliser les effets lumineux ARGB selon nos préférences ou en fonction de la température des composants.


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