Les caractéristiques :
Dans le précédent article concernant le Mercury 240, nous avions émis une hypothèse concernant le nom du modèle et une certaine planète de notre système solaire… ?
Pourtant Mercure n’est la plus froide vu que c’est la plus proche de notre soleil… Ou justement!!! Ce nouveau Tout-en-Un est-il capable d’un tel niveau de performance ?
A la vue de l’image de fond représentant une quelconque galaxie ou une partie de la voie lactée, cela semble corroborer nos dires.
La photo du Mercury RGB 120 prend place aux cotés de son nom.
Nous avons dans le coin en haut à gauche le logo de la marque alors qu’une bande blanche, dans la partie basse, regroupe 6 icônes mettant en valeur ses principales caractéristiques.
Vu que nous sommes avec la version RGB, nous avons les différentes couleurs que peut afficher le rétroéclairage ainsi qu’une icone mentionnant la comptabilité du système avec le logiciel Aura d’Asus.

Au dos de la boite prennent place les spécifications sous forme de tableau, le tout traduit en plusieurs langues dont le français.

Sur la partie superieure de la boite, nous retrouvons la photo du Mercury RGB 120.
La petite touche écologique “made in Antec”accompagne le nom du modèle.

les éléments de l’AIO sont bien rangés dans un panier en carton, compartimenté afin d’accueillir tout ce beau monde.
Toutes les pièces sont enveloppées dans un emballage en plastique afin de les mettre à l’abri de la poussière. Des poches d’air permettent de caler le radiateur ainsi que le ventilateur.
Le tout est recouvert d’une fine plaque en mousse expansée blanche.

Niveau documentation, nous avons le manuel d’utilisation.
Dans notre exemplaire, le manuel se présente sous la forme d’une grande feuille A3 pliée en 3 dotée d’une impression “photocopie encrassée”….

Il nous informe sur les différentes étapes du montage.
Les divers schémas sont assez explicites ce qui permet de s’affranchir de toutes traductions… Du coup, point de bla-bla présent.

Au niveau du bundle, nous avons une première backplate spécifique au Socket AM4 de chez AMD.
Il est à noter, comme pour la seconde backplate, que l’acier présent sur le premier Mercury laisse sa place au plastique.
L’avantage de cette matière est de simplifier le montage des vis sur cette backplate grâce aux empreintes hexagonales qu’arbore cette dernière.
Les inserts en plastique deviennent de ce fait inutiles.

Une seconde backplate est spécifique aux autres Sockets AMD et Intel.
La face Intel concerne les Sockets 775, 115x et 1366.
La face AMD concerne les Socket AM2 (+), AM3 (+) et FM2.

Les pattes de fixation propres aux Sockets AMD y compris à l’entraxe du Socket AM4….
Les 5 vis présentes (dont une en rab) sont aussi utilisées pour …

…. Les pattes de fixation spécifiques aux Sockets Intel.
Ces vis permettent de fixer ces pattes sur le corps de la pompe. Nous verrons tout cela en détail dans la rubrique « Montage ».
Il est cependant dommage d’avoir troquer l’habit noir de la version classique pour cet aspect chromé….

Même les vis de fixation propre aux backplates arborent cette finition chromée.
Un changement quelque peu inesthétique, le noir se fond mieux dans la masse de la carte mère que le chrome, laissant ainsi la vedette au système de rétroéclairage RGB.
On note que la tête de ces vis adopte une forme hexagonale correspondant à l’empreinte positionnée sur les branches des backplates.

Antec modifie le système de fixation avec ses vis montées sur ressort et fait appel à des entretoises.
Ainsi la marque entend répondre à la critique apportée sur l’ancien système qui rendait aléatoire la force de serrage (trop… pas assez…).
La hauteur de ces entretoises est donc calculée pour obtenir le contact adéquat entre la base du waterblock et le processeur.
On note la présence d’une rondelle en caoutchouc pour garantir le contact avec le PCB de la carte mère lors du serrage.

4 grosses vis à mains se chargent de fixer la pompe sur les entretoises…
Elles sont dotées d’une empreinte cruciforme sur le dessus.
Etrangement l’autre extrémité présente une forme conique en dedans… Comme si Antec avait, dans un premier temps, voulu ajouter des ressorts au dispositif !!!

Dans un autre sachet, nous avons les entretoises spécifiques au Socket 2xxx de chez Intel qui se passe de backplate.

La visserie nécessaire au montage du ventilateur (les plus longues) et au montage du radiateur dans le boitier (les plus courtes + rondelles) revêt un habit noir.
Que s’est il passé dans la tête du R&D d’Antec…

On continue avec les différents câbles inhérents au Mercury RGB 120.
Ici Antec améliore la finition en rajoutant une gaine tressée noire à l’ensemble du câblage.
Un premier câble permet de connecter la pompe à une prise Sata pour assurer son alimentation en 12 V.
Nous avons à faire à une prise mini USB en ce qui concerne le branchement au niveau de la pompe.
A 300 mm de cette prise émergent deux câbles. L’un d’eux va vers la prise Sata alors que le second se termine sur une prise 4-pins identifiée par une étiquette blanche comme étant la prise RGB1 (exit, donc, la prise “signal”).
Le ventilateur du Mercury RGB 120 dispose de son câble d’alimentation et d’un câble RGB identifié comme étant le RGB2.
Antec fait appel à des prises 4-pins classiques qui correspondent à celles présentes sur les ventilateurs… Du coup on se garde de retirer ces étiquettes notamment sur le ventilateur pour éviter toute confusion.
La prise RGB1 est câblée par seulement 3 fils (R, G et B). L’alimentation du rétroéclairage de la pompe est assurée par la prise Sata alors que celle du ventilateur est indépendante.

Antec propose deux solutions en ce qui concerne le rétroéclairage de son AIO.
La première est de connecter les deux prises RGB au câblage comprenant un module de gestion RGB.
Il mesure 1.10 m dans sa totalité.

Sachant que la prise 4-pins mâle RGB2 est repiquée sur la prise 4-pins mâle RGB1, rajoutant 200 mm.
A priori, nous ne devrions accorder que peu d’importance au fait que l’une soit nommée RGB1 et l’autre RGB2, du fait que les deux sont câblées 4 fils.

Le module de gestion RGB est alimenté par une prise Sata doté d’un câble de 550 mm de long.
De petites dimensions, 50 mm sur 15 mm, il comporte trois boutons.
Le bouton M permet de passer d’un mode d’éclairage à l’autre.
Le bouton S permet de jouer sur la vitesse des effets.
Le bouton central permet de moduler l’intensité lumineuse, voire de désactiver le rétroéclairage.

La seconde solution permettant de gérer le rétroéclairage est de passer par le logiciel propre à la carte mère si cette dernière dispose de cette technologie.
Le concept est à priori seulement compatible avec le système Aura des cartes mères de la marque Asus. Ne possédant pas ce genre de cartes, nous n’avons pu vérifier la compatibilité aux autres marques, mais il n’y a pas franchement de raison que ce ne soit pas le cas.
Nous avons un câble mesurant 500 mm + 200 mm qui correspond au repiquage du RGB2 sur le RGB1.

A l’autre extrémité prend place une prise femelle 4-pins spécifique au header RGB de la carte mère.
On note sur le manchon la correspondance des 4 fils ce qui nous permet d’identifier l’emplacement du 12 V afin de bien connecter la prise sur le header vu que nous n’avons pas de détrompeur.

Les spécifications :
Mercury RGB 120
|
Waterblock |
Cuivre |
Dimensions Waterblock (h x diamètre) |
60 x 73 mm |
Débit de la pompe |
3.5 L/min |
Puissance consommée |
5.4 W |
Radiateur |
Aluminium |
Dimensions radiateur |
154 x 119 x 27 mm |
Longueur tuyaux |
315 mm |
Diamètre des tuyaux (Int/Ext) |
8 / 10 mm |
Compatibilité |
Intel LGA 2011 (-3) / 1366 / 115X (1150 – 1151 – 1155 – 1156) / 775 – AMD AM2 (+), AM3 (+),AM4, FM2. |
Ventilateur
|
Dimensions |
120 x 120 x 25 mm |
Vitesse de rotation |
900 – 1800 tr/min +/-10% |
Connectique |
4 pins (PWM) |
Débit d’air Max |
73.31 CFM soit 124.55 m3/h |
Pression Statique Max |
2.25 mm H2O |
Puissance consommée |
3.6 W |
