AMD a promis que sa 3e génération de processeurs Ryzen (Ryzen 3000) serait compatible avec les générations précédentes de cartes mères équipées des chipsets AMD séries 400 et 300, mais cette compatibilité pose de nombreux problèmes.
Comme indiqué par MSI, la mémoire flash SPI de la puce EEPROM, qui stocke le microprogramme BIOS UEFI, est déjà très limitée en espace en incluant le microcode AGESA ComboAM4 1.0.0.3a, au point que la société a dû lancer le BIOS UEFI en version bêta, en supprimant même la prise en charge des processeurs Athlon et des APU Bristol Ridge de la série A.

Mais ce n’est pas tout, pour faire de la place la marque a dû aussi enlever le support des configurations RAID, et même son application intégrée dans l’UEFI, BIOS 5, a été remplacée par “GSE Lite”, avec une interface utilisateur 2D sans animations et en basse résolution.

Dans le pire des cas, on trouve de nombreuses cartes mères intégrant une mémoire EEPROM de seulement 16 Mo, ce qui oblige les entreprises à supprimer encore plus de fonctionnalités, comparées aux 32 Mo de toutes les cartes mères AMD X570.
Mais après tout est-ce vraiment si important d’avoir un joli BIOS ? La plupart des gens n’y retournent que rarement. Et si c’est le prix pour ne pas changer de carte mère alors on veut bien repasser à un écran bleu…